Interventions sur "déchet"

264 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Bassire :

Cet amendement de M. Viry vise à ce que soit pris en compte le cas particulier des chantiers où le tri s'avère impossible à réaliser sur place pour des raisons techniques ou parce qu'il serait un non-sens économique. C'est le cas des chantiers où la place disponible est insuffisante et de ceux où les quantités de déchets valorisables générées par les travaux sont trop faibles pour rendre le tri économiquement intéressant au vu à la fois du temps de main-d'oeuvre nécessaire et du coût de traitement des déchets.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Kerbarh, rapporteure de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

Cet amendement exonérerait les terres excavées et les sédiments de tout contrôle de traçabilité. Or certaines terres et certains sédiments présentant des risques de pollution nécessitent une traçabilité au moins équivalente à celle des déchets. L'avis est donc défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Wulfranc :

Il tend à ce que les produits en fin de vie contenant des quantités de matières dangereuses qui dépassent les seuils réglementaires fassent l'objet d'une information réglementaire communiquée aux opérateurs de traitement de déchets. La mesure proposée ne transpose pas un texte européen, mais fait écho à l'article 9. 2 de la directive-cadre révisée sur les déchets, qui prévoit la création par l'Agence européenne des produits chimiques d'une base de données comportant les informations relatives aux substances dangereuses contenues dans les matériaux et produits à destination des organismes de traitement de déchets. Cet ame...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Kerbarh, rapporteure de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

En effet, il ne suffit pas de multiplier ces dernières pour que les déchets soient mieux collectés et mieux valorisés : il faut aussi qu'elles fonctionnent correctement. Et c'est le rôle du régulateur de s'en assurer. Je propose donc, en conformité avec la réglementation européenne, de confier à l'ADEME la mission de réguler les filières REP, de prévoir une redevance prélevée sur les producteurs pour la financer et d'exclure cette nouvelle compétence du plafond des auto...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Serville :

Madame la secrétaire d'État, madame la rapporteure, malgré notre fatigue et l'heure tardive, je vous demande de prêter une attention maximale à ce que je vais dire, car cet amendement me semble fondamental. Les constructions ou installations liées aux activités de stockage, de traitement ou de valorisation des déchets visées par le présent article et relevant de la réglementation afférente aux ICPE sont manifestement de nature à porter atteinte à l'environnement. Cet amendement vise donc à prévenir tout futur conflit d'interprétation qui rendrait, dans les faits, inapplicable l'exception introduite par le nouvel article L. 121-39-1 du code de l'environnement. Pour rappel, cette dérogation est motivée par la ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Kerbarh, rapporteure de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

L'article 12 M vise à prendre en compte les spécificités de la Guyane, en permettant la création d'installations de stockage, de traitement et de valorisation des déchets dans des zones normalement couvertes par la loi littoral. Un garde-fou est toutefois prévu afin de prévenir, par exemple, la création d'une installation dans des zones classées. Bien entendu, la deuxième phrase du premier alinéa du nouvel article L. 121-39-1 du code de l'urbanisme n'est pas de nature à remettre en cause la dérogation accordée à la Guyane, mais uniquement à éviter les implantati...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Félix Acquaviva :

...et de loi sur l'économie circulaire est l'occasion, face à la situation d'urgence que connaît la Corse, de poser des jalons pour disposer, comme nous le souhaiterions, de certains outils. Cet amendement vise à explorer les modifications possibles de l'article L. 4424-37 du code général des collectivités territoriales. Il s'agit de pouvoir doter le plan de prévention, de gestion, de réduction des déchets et de développement de l'économie circulaire de différentes prérogatives. L'idée générale est de faire en sorte que l'insularité ne soit pas une contrainte mais un atout ; pour ce faire, il convient d'agir sur l'entrée des déchets, d'abord à travers une tarification incitative des importations dans l'île, ensuite à travers des prérogatives d'interdiction, s'agissant en particulier des emballage...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul-André Colombani :

Ces amendements, en réalité, ne sollicitent pas de nouvelles dépenses : ils visent simplement à assurer, et c'est en cela qu'ils vont dans le bon sens, un meilleur usage des deniers publics en Corse. À l'heure où nous parlons, la Corse fait face à une énième crise des déchets : rien n'a été fait en ce domaine depuis des années, nos centres d'enfouissement sont débordés et le système de commande ne fonctionne pas. Répétons-le : la Corse est une île montagneuse. Or toutes les autres îles du territoire bénéficient de dispositifs particuliers. Si nous venons devant vous ce soir, ce n'est pas pour vous demander plus d'argent : nous demandons seulement des mesures mieux a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Félix Acquaviva :

Il donnerait à la collectivité de Corse la faculté de définir des volumes de déchets triés – j'en parlais à propos du plan, bien que la présente mesure soit distincte. Cela nous permettrait de sortir de la dictature de la masse critique qui nous empêche de développer l'économie circulaire, faute d'une régulation du système avec, notamment, les éco-organismes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Félix Acquaviva :

... je consens à présenter ensemble bien qu'ils soient distincts, visent-ils à nous doter, dans le contexte d'urgence que je rappelais, des outils pour accélérer le tri. À cette fin nous sollicitons d'abord une expérimentation de la tarification incitative sur l'ensemble de l'île, la croissance de l'activité de tri y étant proportionnellement moindre, comme je l'ai expliqué, que celle du volume des déchets. Nous sommes dans une sorte de course à l'échalote d'autant plus anxiogène que, je le répète, les centres d'enfouissement ne sont plus acceptés par les populations, auxquelles il faut donc apporter des preuves de la trajectoire engagée ; d'où la mesure exceptionnelle que je propose à travers l'amendement no 1739, à savoir la généralisation, à titre expérimental, de la tarification incitative. L...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul-André Colombani :

.... On l'a dit, le contexte est particulier. Sur le sujet dont nous parlons, nous ne sommes pas favorables aux initiatives privées, mais il faut rappeler que la Corse a des spécificités : on voit les effets qu'y produisent le monopole sur le carburant, ainsi que les monopoles – ou quasi-monopoles – dans la grande distribution et les transports. Nous n'avons donc pas envie de faire de la gestion des déchets un monopole entre les mains de quelques-uns : c'est tout. D'autre part, il est indispensable de fixer des tarifs incitatifs car, si certaines intercommunalités de la même couleur politique que la région, telle Balagne, jouent le jeu et s'engagent dans des trajectoires vertueuses, d'autres, dans l'extrême Sud, où j'habite, ne font aucun effort.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Il vise également à interdire la commercialisation des lingettes non corporelles – qui, je le rappelle, représentent 35 % des déchets collectés dans les réseaux d'assainissement. Pendant longtemps, en effet, nous n'avons absolument pas eu besoin de ces lingettes pré-imbibées dont la production nécessite énormément d'eau. Il est donc temps de les interdire. Madame la secrétaire d'État, l'un des moyens de faire face à l'urgence écologique est de faire face également à son corollaire qu'est l'urgence sociale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Kerbarh, rapporteure de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

Cet amendement vise à informer systématiquement le comité social et économique des entreprises des données en matière de flux de matière et de gestion des déchets issus des produits de l'entreprise. J'en comprends l'intention, car l'économie circulaire est une dimension du projet d'entreprise. Il est donc indispensable que les salariés et leurs syndicats y soient associés. Il me semble toutefois qu'adopter votre proposition reviendrait à beaucoup élargir le champ de compétences de ce comité – centré sur les questions économiques et sociales, comme son no...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Yves Bony :

Cet amendement de notre collègue Rolland vise à encourager les collectivités territoriales à définir, à titre expérimental, un plan de lutte contre les pollutions plastiques. Il s'agirait de coordonner des actions de prévention des déchets plastiques, d'interception à tout niveau – espaces publics, réseaux, exutoires, cours d'eau, etc. Ces plans feraient l'objet d'une expérimentation de trois ans à compter de la publication de la présente loi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

Le présent amendement vise à garantir la souveraineté de la France sur des métaux et des minéraux stratégiques. Nous proposons ainsi qu'à partir du 1er janvier 2022 chaque entreprise qui exporte des déchets caractérise les éléments qu'ils contiennent – taux de gallium, de titane, de platine et autres métaux définis comme stratégiques par le comité ad hoc – , et qu'à partir du 1er janvier 2023 ces mêmes entreprises soient ou non autorisées à exporter. Qu'est-ce que cela signifie ? Que nous avons des mines urbaines – nos déchets – et que nous exportons parfois des déchets contenant des métaux stratég...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

Non contents de produire des tonnes de déchets, les pays européens, dont la France, en exportent. En 2016, celle-ci a exporté 700 000 tonnes de déchets plastiques et l'Union européenne a exporté près de 50 % de ses déchets triés vers la Chine. Or, il y a deux ans, la Chine, principal importateur, a dit « stop ». Nous avons donc trouvé de nouvelles destinations : l'Inde, le Vietnam, la Turquie ou la Malaisie – où les importations de déchets p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

Je l'ai dit, il s'agit d'un amendement de repli par lequel nous demandons la remise d'un rapport sur la nécessité de cesser les exportations de déchets vers des pays tiers. Ce rapport établirait notamment un bilan exhaustif du devenir des déchets français à l'étranger et dresserait un panorama complet des mesures à prendre dans les plus brefs délais pour que la France en relocalise le traitement. Or le rapport prévu à l'article 12 ter contiendra-t-il tous ces éléments ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

...es ? Il faudra un jour reprendre cette question de la norme et de la publicité – soit 17 milliards d'euros financés par les Français. Nous proposons ici de taxer les publicitaires à hauteur de 1 % de leur budget annuel – équivalent de 30 % du budget de l'ADEME, qui lui permettraient d'augmenter sa capacité à organiser la transition écologique, par exemple de financer des actions de prévention des déchets dans les espaces maritimes.