426 interventions trouvées.
...ents que de la régénération des effectifs. Tel n'a cependant pas été le cas aujourd'hui, ce que je salue. Vous avez évoqué la sévère déflation d'effectifs qu'ont connue les trois armées ces dernières années ainsi que le recrutement de 1 500 équivalents temps plein prévu dans la LPFP. Pouvez-vous nous confirmer que ces chiffres n'incluent pas les effectifs affectés à la cybersécurité et à la cyberdéfense ? Pouvez-vous également confirmer que 500 de ces nouveaux ETP sont bien prévus pour 2018 ? J'aimerais par ailleurs que vous nous précisiez quels seront les critères de répartition de ces effectifs entre les trois armées, toutes les trois très engagées, pour leur permettre de soutenir l'intensité de leur engagement et de s'adapter aux nouveaux besoins, par exemple l'emploi de drones ?
Je voudrais en préambule vous remercier, Mon général, pour le ton que vous avez employé et la précision de votre exposé. Ma question porte sur la Communauté européenne de défense. Chacun admet aujourd'hui que la brigade franco-allemande, exemple de la coopération militaire en Europe, n'a pas été un franc succès, et ce, faute d'une doctrine d'emploi originale par rapport à l'OTAN. Après la dissolution du 110e régiment infanterie, le corps n'a plus guère de consistance. Pensez-vous qu'il soit vraiment possible de s'engager dans l'organisation d'une véritable sécurité europé...
L'opération Barkhane, qui mobilise 4 000 militaires, a été lancée pour permettre aux pays du G5 – le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad – d'acquérir une capacité de défense telle qu'ils pourraient assurer leur sécurité de manière autonome. Où en est-on ? Dans le même temps, deux missions européennes sont présentes au Mali, l'une pour former les militaires, l'autre pour former gendarmes et policiers. Mais le président de la République ayant fait de l'Europe de la sécurité l'une de ses priorités, ne convient-il pas de mobiliser davantage l'Union européenne pour la déf...
Une attaque cybernétique ciblant notre pays pourrait mettre à plat notre économie et même notre système de défense. Avez-vous chiffré les investissements en moyens – serveurs, opérateurs, matériels – nécessaires pour contrer cette menace ?
Je suis heureux d'accueillir M. Jean-Paul Bodin, secrétaire général pour l'administration du ministère des Armées et responsable du programme 212 « Soutien de la politique de la défense » qui intègre, depuis 2015, le titre 2, c'est-à-dire l'ensemble des crédits de rémunération du ministère des Armées.
.... Le dernier rapport du Haut Comité d'évaluation de la condition militaire (HCECM) indique que le niveau de dénonciation précoce des contrats, au cours de la période probatoire, est préoccupant. La suractivité résultant du fort engagement opérationnel conduit à l'usure du personnel, notamment dans les métiers rares ou à faibles effectifs. Les filières liées aux systèmes d'information et à la cyberdéfense sont également sous pression. Pour 53 % des militaires, le manque de moyens pour remplir les missions freine leur désir de rester dans l'institution. Le Haut Comité a formulé des recommandations. Qu'en pensez-vous ?
Le regroupement des états-majors et des services sur un site unique à Balard, et la mise en place de bases de défense destinées à mutualiser le soutien apporté aux unités sont maintenant effectifs. Il semble toutefois que les militaires ressentent une dégradation du soutien administratif, surtout depuis la création des bases de défense. Quel est votre avis sur ce sujet ? Avez-vous constaté des améliorations ?
Le regroupement à Balard et la réforme des bases de défense sont effectifs mais les militaires ont, semble-t-il, le sentiment que le soutien administratif se dégrade, surtout depuis la mise en place des bases de défense. Constatez-vous une amélioration ou une dégradation ?
Nous vous remercions, Madame la ministre, pour cette présentation détaillée du budget de la défense, lequel se caractérise, vous l'avez souligné, par une « remontée en puissance ».
Nous avons bien noté, Madame la ministre, que vous poursuiviez l'objectif consistant à atteindre, pour le budget de la défense, 2 % du PIB en 2025. J'étais sur le point de poser la même question que notre collègue André concernant le gel et l'annulation de crédits en 2017 : cela a-t-il empêché la commande de matériels prévue par la loi de finances pour 2017, commande reportée en 2018 ? Vous nous avez informés par exemple que le programme Scorpion serait poursuivi, ce qui est une bonne nouvelle – attendue par les militai...
Comme Joaquim Pueyo, Madame la ministre, je m'interroge sur le périmètre du budget que vous nous présentez. Cette commission est certes un lieu de travail mais aussi de franchise et il est difficile pour nous de travailler sans avoir sous les yeux le détail du budget de la défense, si ce n'est une brochure du service de communication de votre ministère, laquelle ne permet pas une discussion riche avec vous. J'y insiste : quel est le périmètre du budget de la défense ? Quid des OPEX : y sont-elles ou non intégrées ? Je rappellerai ce qu'a déclaré le Premier ministre devant la représentation nationale le 19 juillet dernier : « Comme depuis de très nombreuses années on se pa...
...vestissements, notamment en faveur de nouveaux équipements. On ne peut que s'en réjouir. Cela va permettre à nos armées de vrais gains d'efficacité, en particulier dans le cadre des OPEX. Néanmoins, ne craignez-vous pas que cette annonce – d'une hausse d'1,5 milliard d'euros par rapport à l'année dernière – provoque une inflation des tarifs de nos fournisseurs, en particulier des industries de la défense dont nous sommes trop souvent l'unique client ?
...rnier budget présenté par votre prédécesseur et que le Gouvernement et la majorité actuels n'en sont donc en aucune façon responsables. D'autre part, nous ne pouvons tous que nous féliciter de l'augmentation sans précédent de ce budget. En dépit des interrogations qui pèsent sur le surcoût des OPEX, le budget que vous présentez est plus sincère, quant à ces opérations, qu'aucun des budgets de la défense jamais présentés sinon sous la Ve République, à tout le moins depuis 2002. Même si la contribution des autres ministères au financement de ce programme n'atteint pas le niveau souhaité, ce budget connaîtra une augmentation nette de plus d'un milliard d'euros : cette hausse sans précédent mérite d'être soulignée.
Madame la ministre, vous venez de nous confirmer votre volonté d'améliorer les conditions de vie de nos soldats et de leurs familles dans le cadre du plan d'accompagnement, en y mettant des moyens supplémentaires que ce soit pour le personnel civil de la défense ou pour financer le plan famille autour des problématiques de logement, d'intégration, etc. Si ces sujets sont cruciaux, celui de la reconversion des militaires l'est tout autant alors qu'il n'est pas vraiment abordé dans ce chapitre, bien qu'il ait un véritable impact sur les soldats et leur famille. Chaque année, quelque 20 000 militaires de carrière ou contractuels retournent à la vie civile....
Madame la ministre, je me permettrais de faire une prédiction et de vous poser une question. Malgré toute votre habileté à répondre à nos questions, je crois que vous ne réussirez pas, d'ici à la fin de la session budgétaire, à masquer le fait que l'augmentation de 1,8 milliard d'euros du budget de la défense ne correspond pas à un gain net pour les armées, et cela pour deux raisons déjà indiquées : le report de charges et l'étalement des programmes d'une année à l'autre ; le fait qu'en portant de 450 à 650 millions d'euros la pré-budgétisation des OPEX, vous ne mettez pas 200 millions supplémentaires puisque, de toute façon, vous seriez obligés de les mettre au moment du bouclage de l'exercice, dans ...
...ener aux alentours d'un milliard, c'est-à-dire à un niveau acceptable. S'agissant des OPEX, la loi de programmation militaire prévoit une provision de 450 millions et un financement interministériel. Appliquons la loi et constatons un effort supplémentaire du ministère des Armées pour un montant de 200 millions. Même si cette somme est comprise dans l'augmentation de 1,8 milliard du budget de la défense, c'est tout de même un gros effort.
Madame la ministre, mon intervention porte sur les études amont, destinées à préparer l'avenir. Les programmes d'armement s'inscrivent dans un temps long : ils s'étendent sur plusieurs années, voire sur plusieurs décennies quand il s'agit des équipements majeurs. Le monde de la défense représente ainsi un creuset d'innovations et de technologies de haut niveau, porteur d'emplois, je le souligne, qu'il convient de soutenir pour être au rendez-vous des enjeux de demain, par un effort de recherche important. Actuellement, le ministère des Armées consacre 720 millions à la R&D, dans un périmètre consacré d'environ 4,7 milliards d'euros. Il semblerait, d'après le Conseil des indust...
... une présence aérienne quasi continue pouvant aller jusqu'à vingt-quatre heures. En matière de renseignement, les drones de surveillance apportent aussi un appui aussi crucial que discret à nos forces armées en terrain hostile. Cependant, ces aéronefs sont privés de la possibilité d'agir si une cible venait à surgir dans des conditions permettant son élimination. Lors des universités d'été de la défense, vous avez annoncé votre décision d'armer nos drones de surveillance afin de renforcer à la fois notre capacité d'action et la protection de nos forces sur les théâtres d'opérations extérieures. C'est une décision que je tiens à saluer et dont j'aimerais connaître les modalités de concrétisation dans les mois à venir. Pouvez-vous, Madame la ministre, nous indiquer quelles sont les prochaines étap...
En ce mois d'octobre, mois européen de la cybersécurité, il serait opportun que nous nous intéressions à notre politique de cyberdéfense et aux moyens qui lui sont alloués. Toutes les opérations de défense, intérieures ou extérieures, comportent désormais des aspects cyber indispensables à la protection de nos soldats au sol et dans les airs. C'est pourquoi la France doit se doter des meilleurs outils et des plus grands talents afin de faire face à cette menace. Madame la ministre, comptez-vous travailler avec la société civile af...
J'apprécie votre courtoisie républicaine, Monsieur le président ! Les députés du groupe Les Républicains de la commission de la Défense souhaitent réagir aux propos inacceptables tenus, sur Europe 1, le 10 septembre dernier, par M. Christophe Castaner, secrétaire d'État chargé des relations avec le Parlement, porte-parole du Gouvernement. Il commentait le fait qu'un député du groupe La République en Marche, devenu député non inscrit, à la suite de sa mise en examen, soit passé de la commission des Finances à celle de la Défense. ...