Interventions sur "démarche"

117 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Thillaye, présidente :

... aussi de Mme la ministre, sont organisées pour la première fois dans les 27 États membres de l'Union européenne – hors Royaume-Uni. Nous souhaitons, Madame la ministre, faire le point avec vous sur les consultations que vous avez effectuées, et entendre nos collègues nous présenter leurs retours d'expérience. Ainsi, nous pourrons déterminer comment, à la rentrée, mieux nous impliquer dans cette démarche, pour traiter les attentes de nos concitoyens envers l'Union européenne et définir la meilleure façon de procéder à leur mise en oeuvre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoaquim Pueyo :

..., aucune consultation n'a été organisée ? Pourriez-vous, par ailleurs, solliciter les préfets, par exemple, pour qu'ils communiquent sur ces consultations ? J'ai mis en place, dans ma région, un conseil consultatif des citoyens, sans oser demander la labellisation au motif que je suis député, donc partisan. En fait, je n'ai pas su m'y prendre pour entrer dans le dispositif. Cela étant dit, cette démarche est bonne, nous avons besoin de mobiliser les citoyens, à travers les associations et les collectivités, et notamment les jeunes. De nombreuses organisations bénéficient de fonds européens, il conviendrait de le rappeler, et il serait intéressant d'expliquer aux jeunes les missions de l'Europe : la libre circulation, la formation, les droits de l'homme, la protection de l'environnement…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLiliana Tanguy :

... bien pensées provenant de technocrates, de « sachants », pour reprendre votre expression. Nous leur avons demandé quelles étaient leurs attentes. Il s'agissait en l'occurrence des lycéens d'un lycée professionnel et d'un lycée européen qui avaient tous une expérience de l'Europe et qui, au vu de celle-ci, avaient des attentes bien définies, des améliorations et des suggestions à formuler. Cette démarche va, me semble-t-il, à l'encontre de celle que vous soutenez, Monsieur Bourlanges, qui est plus positive, puisqu'elle permettra de définir un projet européen en phase avec les attentes des citoyens. Si 17 000 personnes, ce n'est évidemment pas suffisant, les consultations ne sont pas terminées. Et c'est toujours mieux qu'un sondage portant sur 1 000 ou 2 000 personnes. Cette démarche est beaucoup...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPieyre-Alexandre Anglade :

...trairement à certains, je trouve l'initiative tout à fait utile. Si l'euroscepticisme et la défiance envers l'Europe et ses institutions se sont propagés ces dernières années, c'est parce que le débat européen a été abandonné dans beaucoup de nos territoires et d'États membres. Peu importe l'ampleur que prendront ces consultations, in fine, le débat est nécessaire ; je soutiens donc pleinement la démarche, que j'accompagnerai autant que possible. J'espère que nos partenaires européens saisiront la balle au bond, parce que la beauté de ce projet est, justement, qu'il est porté par l'ensemble des États du continent européen. Je remercie donc la France, votre Gouvernement et votre ministère pour cet engagement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Janvier :

... à la rencontre des citoyens dans le cadre d'un porte-à-porte – j'ai été surprise de la difficulté qu'ils avaient à relier leur quotidien à l'Union européenne. Des questions relatives à la liberté de circulation, à l'euro, aux fonds européens revenaient parfois, mais ce n'était pas toujours le cas. Cet exercice de démocratie participative permet ce questionnement ; il est donc important que cette démarche continue, soit intégrée à notre quotidien. J'ai le projet d'organiser une consultation à la rentrée, dans mon département, et je souhaiterais le faire dans un bâtiment qui bénéficie de financements européens, afin que les gens puissent faire le lien. Ma question porte sur la façon dont vous allez pouvoir, grâce à cette consultation, et au rapport qui en découlera, prolonger cette incarnation de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Crouzet, rapporteure :

... plus la grande distribution devra s'adapter. Dans les pays étrangers, notez-vous, malgré l'interdiction du Nutri-Score, des changements de comportement des consommateurs, favorisant des produits plus sains, des produits bio ? La blockchain de Carrefour est une bonne initiative. Huit produits sont concernés cette année. Comment allez-vous évoluer ? Les autres distributeurs sont-ils dans la même démarche, qui permet la traçabilité à tous les niveaux ? Système U a indiqué que la baisse de la qualité des produits agricoles aurait incité à l'ajout d'additifs. N'est-ce pas plutôt la guerre des produits, qui fait que l'on achète moins de produits bruts et que l'on ajoute des additifs pour mettre moins de produits nobles dans les produits transformés, qui a transformé notre agriculture ? Je voudrais q...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

Je comprends mal la timidité et la réticence du rapporteur et du Gouvernement sur ce sujet, qui fait pourtant l'objet d'un consensus, comme en témoignent les engagements internationaux évoqués. Les industriels français s'inscrivent déjà dans cette démarche et souhaitent être soutenus et accompagnés par une disposition fixant un calendrier contraignant, qui pourra les « challenger », pour reprendre un mot que vous affectionnez particulièrement, et leur permettre d'atteindre ces objectifs dans de meilleures conditions. L'évolution de l'opinion publique sur l'utilisation de l'huile de palme dans l'alimentation, notamment des enfants, doit nous condui...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Moreau, rapporteur de la commission des affaires économiques :

J'étais à l'initiative de la rédaction de cet article, en réponse à la demande, venue de tous les bancs, de reconnaître dans la loi, pour les valoriser, des productions du type « Bleu-Blanc-Coeur ». Cela étant, aucune étude scientifique ne prouve qu'une meilleure alimentation des animaux améliore la qualité nutritionnelle de la production, notamment de la viande. La démarche reste vertueuse : elle utilise des protéines françaises, dont le tourteau de lin. Mais il me semble qu'elle peut être intégrée à l'article 11 par d'autres biais. Je me rallie donc aux raisons du Gouvernement, et j'émets un avis de sagesse.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois André :

...ts débats l'ont encore démontré. Pour toutes ces raisons, je défends le maintien du texte tel qu'il avait été adopté en commission. Bien sûr, la notion de haute valeur nutritionnelle doit être objectivée. Elle doit répondre à un cahier des charges extrêmement strict, défini par des textes réglementaires. Mais nous ne partons pas de rien, en l'occurrence, car la filière existante s'appuie sur une démarche scientifique menée dans la durée. Des études cliniques ont été faites, des articles ont été publiés. La commission des affaires économiques et celle du développement durable ont fait oeuvre utile en ajoutant dans le code rural cette mention qualitative valorisante, qui permettra à la filière de bénéficier des dispositions de l'article 11.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

Cette nuit, monsieur le ministre, suite à votre avis de sagesse, et sur initiative commune du rapporteur et de Dominique Potier, nous avons introduit dans la loi les mentions valorisantes qui soutiennent la démarche de l'agroécologie. Ont été mises sous l'autorité de l'État et le contrôle du ministère de l'agriculture et de son ministre toutes les initiatives promues en France qui convergent vers la qualité environnementale. Je vous ai alors fait remarquer, monsieur le ministre, que cela s'inscrivait bien dans le triptyque qui fonde votre loi : une dimension humaine et sociale – les revenus des agriculteurs...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

...n gagne 10 000 euros de plus par an. De la même façon, un producteur de lait gagne 11 euros par 1000 litres, soit 5 500 euros de plus par an. Hier, quand nous avons évoqué la mention « haute valeur environnementale », certains députés ont fait remarquer qu'il n'y avait que le ministère de l'agriculture à la connaître. Cette mention est née au Grenelle de l'environnement et a été propulsée par la démarche d'agroécologie de Stéphane Le Foll, mais au final, pas plus de 700 ou 800 agriculteurs s'y sont inscrits. Or, la démarche Bleu-Blanc-Coeur fédère plus de 7 000 agriculteurs français !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

...us prend, le matin, le midi et le soir, des protéines d'origine végétale, des protéines d'origine animale des légumes et des fruits, mais aussi un yaourt portant la mention « Bleu-Blanc-Coeur ». Chers collègues, vous pourrez aller vérifier tout à l'heure dans le frigo de la buvette : la mention est sur la capsule du yaourt ! Ce que nous vous proposons, monsieur le ministre, c'est de placer cette démarche sous votre autorité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

... y encourageons et vous faisons confiance. Comme l'a dit Dominique Potier cette nuit, ces initiatives, qui sont souvent d'origine associative ou privée, doivent être coordonnées et contrôlées. Après la dimension amont et le bénéfice d'un tel label pour les agriculteurs, venons-en aux industriels. En France, il existe quatre-vingts fabricants de produits Bleu-Blanc-Coeur. Même si le concept et la démarche sont nés en Bretagne, dans le département de l'Ille-et-Vilaine, aujourd'hui, ce sont quatre-vingts usines qui fabriquent des produits Bleu-Blanc-Coeur. S'agissant des produits extrudés, comme le lin qui est incorporé dans la ration après avoir été chauffé, il y a une entreprise dans le Poitou, une à Chay, dans le Doubs, une en Aveyron, Triskalia dans le Finistère ou encore Cavac en Vendée… C'est ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

Si l'on nous apprenait, tout petits, à l'école, le principe des cinq fruits et légumes par jour, le bon ratio entre les protéines d'origine végétale et celles d'origine animale et la place des produits laitiers, il y aurait moins de problèmes de santé dans notre pays. C'est une démarche de prévention. Il faut établir des connexions entre nos travaux, ceux du ministère de la transition écologique et solidaire et ceux du ministère de la santé. C'est Mme Buzyn qui sera contente, lorsque nous aurons introduit cette dimension nutrition santé dans notre texte ! Voilà pourquoi, monsieur le ministre, je vous encourage à remiser, dissoudre, mettre en sommeil votre demande de suppression...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ramos :

Je vais faire plus court, et il sera difficile d'être aussi bon que Thierry Benoit. On sait que, quand on nourrit mal les bêtes, quand on leur donne des antibiotiques et de la farine animale, le produit est mauvais à la sortie. Est-ce à dire que si on leur donne quelque chose de bon, cela donnera un mauvais produit ? Non. La logique est de manger sainement, pour être en meilleure santé. La démarche Bleu-Blanc-Coeur, c'est faire attention à ce que mangent les animaux. Si on leur donne du lin, riche en oméga-3, c'est bon pour la santé. Le principe a été validé, il n'y a plus de débat : on doit bien nourrir ses bêtes. Supprimer cet article serait envoyer un mauvais signal aux acteurs de Bleu-Blanc-Coeur et à 7 000 éleveurs, eux qui ont pourtant fait l'effort avant tout le monde, avant le légi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ramos :

C'est eux qui, au sein de la société civile, ont anticipé les problématiques sur lesquelles nous sommes en train de légiférer. On ne peut pas leur mettre un coup de frein, ce n'est pas possible ! On ne peut pas faire une loi qui va à l'inverse de ce qu'ils ont initié ! En matière de valeur nutritionnelle, il faut soutenir les démarches telles que Bleu-Blanc-Coeur. Bien sûr, d'autres initiatives peuvent servir le même objectif, mais sans multiplier les labels, le législateur et l'État doivent mettre le signe de qualité nutritionnelle sous la tutelle publique. C'est cela qui a été adopté en commission des affaires économiques à l'initiative de, comme l'a dit Thierry Benoit, son excellent rapporteur M. Moreau.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ramos :

Nous avons tous voté cet amendement, car nous avons tous compris l'objectif. L'ennui, c'est que d'autres labels font du lobbying, de peur d'être concurrencés par d'autres signes de qualité pour la fourniture de repas aux cantines. Je ne me laisserai pas impressionner par ces concurrents. Je soutiens ceux qui se placent, depuis des années, dans une démarche de qualité. Donc oui, haut les coeurs, haut Bleu-Blanc-Coeur !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMonique Limon :

Sans doute sans qualités lyriques, monsieur le président. Le groupe LaREM reconnaît évidemment la qualité du label Bleu-Blanc-Coeur, et il est conscient du fait que le sujet a fait l'objet de l'action de lobbies de toutes sortes : nous avons tous été envahis de courriels. Nous souhaitons que Bleu-Blanc-Coeur progresse encore dans sa démarche de qualité pour être ensuite inclus dans les mentions valorisantes. En effet, M. le ministre l'a rappelé, en matière sanitaire et nutritionnelle, les mentions doivent recevoir une validation scientifique par des comités d'experts indépendants tels que l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail – ANSES – avant d'être officiellement reconnues, afin ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

Je m'oppose à ces amendements de suppression. Il y a un problème de cohérence : le label Bleu-Blanc-Coeur doit entrer dans les 50 %, puisqu'il s'agit d'animaux nourris sans OGM et de produits dont les cahiers des charges comprennent toute une série de critères qui ne se trouvent pas dans ceux de certaines AOP pourtant intégrées dans la liste ! Ce type de démarches doit être soutenu et ces produits doivent entrer dans les 50 % définis pour les cantines scolaires.