Interventions sur "dette"

580 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

...s interdisent de nous réjouir vraiment. En effet, le déficit demeure élevé par rapport à celui de nos pays voisins européens : dans la zone euro, en 2017, seuls l'Espagne et le Portugal affichaient un déficit plus élevé que celui de la France. L'Allemagne a, quant à elle, enregistré en 2017 un excédent budgétaire record pour la quatrième année consécutive. Ce déficit alourdit considérablement la dette, qui a continué à progresser en 2018 pour atteindre 96,8 % du PIB, soit 2 218 milliards d'euros, en hausse de 66 milliards d'euros sur un an. La France, avec le Luxembourg, dont la dette n'est que légèrement supérieure à 20 points de PIB, est le seul pays de la zone euro dans lequel la dette publique croît encore en 2017, près de dix ans après la crise financière de 2008-2009. Mais finalement, l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

… et M. Darmanin, très peu – heureusement que M. le président de la commission des finances a rappelé leur importance ! De ce fait, vous devez encore nous préciser un certain nombre d'éléments, notamment les modalités de la reprise de la dette de SNCF Réseau et son impact sur les finances publiques, ainsi que la trajectoire des effectifs de la fonction publique sur le quinquennat. Tout cela, tous ces silences pourraient nous conduire à croire que le Gouvernement cherche délibérément à cacher certaines choses au Parlement !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

...envoyé fin avril par Paris à Bruxelles : le Gouvernement a renoncé à son objectif d'un excédent budgétaire de 0,3 % du PIB d'ici à la fin du quinquennat, prévoyant seulement un retour à l'équilibre des comptes publics en 2022. C'est une piteuse reculade en rase campagne. Pour le reste, l'exécutif table sur un déficit légèrement meilleur en 2019 – moins 2,3 % contre moins 2,4 % auparavant – ; une dette publique en 2022 qui atteindra 89,7 % du PIB contre 89,2 % prévus au printemps ; une baisse des dépenses publiques à 51 % du PIB en 2022 ; une baisse du taux des prélèvements obligatoires à 44 % en 2022. Enfin, le financement de la suppression de la taxe d'habitation par le déficit ne saurait constituer une politique responsable et entraînera forcément, à terme, une hausse des prélèvements obliga...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSarah El Haïry :

...s. Ces principes doivent continuer à nous guider dans la construction du prochain budget de la nation. « On ne peut montrer le chemin à celui qui ne sait où aller », soulignait Saint-Exupéry. Le groupe du Mouvement démocrate et apparentés est donc rassuré, monsieur le ministre, car les enjeux pour ce budget et les suivants ont été annoncés et énoncés clairement : baisser de cinq points de PIB la dette publique ; baisser de trois points de PIB la dépense publique ; baisser d'un point les prélèvements obligatoires. Voilà des caps clairs ! J'entends déjà ceux qui qualifient ces objectifs de preuve d'une politique d'austérité. Je le dis clairement : non, il n'y a pas de politique d'austérité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSarah El Haïry :

.. et transformer nos politiques publiques. Les 40 milliards d'euros consacrés chaque année à la charge de la dette ne seraient-ils pas mieux employés s'ils étaient alloués au soutien de nos concitoyens les plus fragiles, au financement de la dépendance ou encore à une transition écologique et solidaire ambitieuse ? Oui, messieurs les ministres, ils seraient bien mieux utilisés. Notre groupe restera à la fois vigilant et déterminé à mener, avec le Gouvernement, les transformations que notre pays attend depuis...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

J'imagine que vous avez lu attentivement la page douze du tome 1 du rapport préparatoire au débat d'orientation des finances publiques au Parlement. Il y est écrit dans la même page – c'est extraordinaire ! – : « La reprise de dette de SNCF Réseau par l'État à partir de 2020 n'aurait alors pas d'impact direct sur le déficit public » et, quelques lignes plus haut : « Cette opération aura un impact sur la dette et le déficit public ». J'ai pensé que j'étais dyslexique et j'ai relu une seconde fois : c'est bien écrit ainsi. Charles de Courson, Lise Magnier et moi-même avons donc essayé de comprendre : c'est simple, si SNCF Rése...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Christine Dalloz :

Dans le même temps, la dette publique a littéralement explosé : représentant 32,3 points de PIB, elle a atteint 96,8 points de PIB en 2017. Monsieur le ministre, votre bilan est donc plus que contrasté, d'autant que, si le déficit public s'est réduit, ce n'est rien d'autre qu'une traduction comptable de la croissance : du taux de 1,5 % initialement prévu, nous sommes arrivés à 2,2 %. Tout à l'heure, le ministre de l'économi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Christine Dalloz :

...es issues de la croissance aillent à la réduction du déficit public. Encore une promesse non tenue ! Il y a donc fort à parier qu'une fois de plus, vous ne pourrez tenir vos engagements. Comment allez-vous financer l'exonération de charges sociales des heures supplémentaires, la baisse des impôts de production, la suppression des petites taxes ou encore le reste à charge zéro et la reprise de la dette de la SNCF ? Vous avez déjà revu votre trajectoire à trois reprises. La dernière version prévoit un retour à l'équilibre en 2022. Enfin, la loi de programmation des finances publiques pour les années 2018 à 2022 s'écarte des objectifs de la France en matière de redressement du solde structurel. Je rappelle que l'amélioration prévue est de 0,5 point par an, ce qui ne correspond pas à l'effort que...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bricout :

...entation budgétaire exige l'analyse du passé, le constat du présent et l'analyse des perspectives d'un futur proche. Sur le passé proche, en cinq ans, de 2012 à 2017, le déficit public s'est réduit de 5 % à 2,6 %, ce qui vous a permis de passer sous la barre des 3 % et de retrouver son niveau de 2007 sous l'effet aussi – il faut l'admettre – d'une conjoncture meilleure. Pendant cette période, la dette a faiblement augmenté et les dépenses publiques ont été contenues en pourcentage du PIB : on relève une évolution moyenne de 0,9 % entre 2012 et 2017, contre 2,1 % entre 1991 et 2011. Ces résultats sont objectivement bons – ce que la Cour des comptes et le Gouvernement ne soulignent malheureusement pas – eu égard aux résultats des efforts d'un mandat. La Cour des comptes se contente de féliciter...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Masson :

Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le rapporteur général, mes chers collègues, dans sa stratégie budgétaire, le Gouvernement commet une faute lourde puisqu'il ne prévoit aucune mesure d'envergure visant le désendettement – cela a déjà été souligné en dépit des interventions des ministres. C'est une faute d'autant plus grave que notre pays a bénéficié d'une conjoncture économique très favorable et, donc, de contributions publiques supérieures à celles attendues. Certes, vous multipliez les effets d'annonce, mais les faits sont têtus. Réfugiés derrière un jeu d'écriture comptable européen très accommodant, vou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Masson :

Nous comprenons mieux l'empressement du Président à inclure dans la réforme constitutionnelle l'amputation des débats budgétaires devant le Parlement. Au demeurant, la dette n'est pas seulement un problème comptable, elle est avant tout une question de souveraineté nationale. Un pays englué dans sa dette peut-il faire des choix indépendants ? Il est prisonnier de la conjoncture, soumis aux influences des marchés et des banques et, comme nous l'observons malheureusement, insuffisamment puissant pour peser sur le cours de l'histoire. Or, aujourd'hui, quelle histoire s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBénédicte Peyrol :

...ésent et le futur n'est qu'une illusion, quoique persistante. » Pour nous, commissaires aux finances convaincus qui analysons chaque année, avec persistance, les comptes publics passés, présents et futurs, il est essentiel de sortir du carcan d'une vision figée par exercice budgétaire pour penser de manière globale nos choix sur le temps long. C'est ce que nous faisons en matière de déficit et de dette publique. C'est ce que nous faisons pour les dépenses relatives à la transition écologique. C'est aussi ce que le Gouvernement nous confirme ici, avec sincérité. Nous le soutenons pleinement et entièrement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Giraud, rapporteur général :

... groupe de faire valoir son point de vue sur la politique budgétaire à suivre. Les objectifs de finances publiques présentés par le Gouvernement dans le cadre de ce débat doivent être replacés dans le contexte des engagements européens de la France. Trois grandes catégories de normes chiffrées s'imposent à notre pays en matière de finances publiques : la norme relative au déficit public et à la dette publique, qui prévoit que le premier doit être inférieur à 3 % du PIB et la seconde à 60 % du PIB, la norme relative à l'équilibre des comptes, qui impose un déficit structurel inférieur à 0,5 % du PIB, et la norme relative à l'ajustement structurel minimal qui doit être supérieur à 0,5 % du PIB. Le 22 juin dernier, le Conseil de l'Union européenne a officiellement pris acte de la clôture de la ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Woerth, président :

...urs le sentiment qu'il leur est demandé un effort important. Certes, il s'agit de dépenses de fonctionnement – mais, pour l'État, elles absorbent la grande majorité du budget. On a l'impression que les collectivités locales sont mises à contribution au-delà de ce qui serait nécessaire s'il y avait une vision plus juste et un équilibre avec l'État, qui est pourtant à l'origine de l'essentiel de la dette et du déficit. Je crois en tout cas qu'il aurait fallu dire les choses. Ce n'est pas de la technique mais la question de savoir où les efforts devront être consentis, quelles réductions de dépenses sont envisagées et sur quel périmètre. Il ne s'agit pas de faire des discours mais de prendre des décisions. Plus d'un an a passé, et le débat d'orientation des finances publiques actuel aurait pu per...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Woerth, président :

J'ajoute, s'agissant du cas de SNCF Réseau, qu'il ne s'agit à mon sens que d'un problème ponctuel qui ne m'effraie pas. Si une nouvelle classification devait être à l'origine d'une augmentation du déficit ou de la dette, ce serait explicable. La question n'est pas là. Elle porte sur les relations financières ultérieures de l'État avec une SNCF désendettée.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAmélie de Montchalin :

...8, notamment sur la limitation de la réserve puisqu'elle n'atteint que 3 %, sont également importants. Où allons-nous ? Monsieur le rapporteur général, nous sommes, comme vous, très attachés à la fois au respect de la trajectoire de la loi de programmation des finances publiques et, bien sûr, des engagements que nous avons pris dans les programmes qui nous ont permis d'être élus : cinq points de dette en moins, trois points de dépenses publiques en moins, un point de prélèvements obligatoires en moins, et un déficit réduit de deux points. Nous voulons respecter ces engagements, et appliquer la méthode adoptée l'année dernière consistant à faire des choix avec des missions et des budgets clairement identifiés, auxquels on demande des efforts et des économies d'ampleur, et d'autres pour lesquel...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMohamed Laqhila :

Si le rapport de la Cour des comptes et celui du Gouvernement nous présentent une certaine maîtrise de la dépense publique, il nous faudra être encore plus vigilants dans nos discussions, car nous avons toujours une dette très importante. L'accélération prévue du désendettement public ne doit pas nous faire baisser la garde – d'autant moins que certains sujets majeurs sont débattus actuellement comme la reprise de la dette de la SNCF. Vous l'avez compris, les députés du groupe du Mouvement Démocrate et apparentés seront présents et vigilants, notamment s'agissant de la dépense publique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

...cture macroéconomique, le solde public serait resté égal ou inférieur à – 3,0 % du PIB. » Mais ce qui est important, c'est que, lorsque nous examinons la projection sur cinq ans, nous constatons que nous ne respectons pas nos deux engagements européens : la réduction de 0,5 % du déficit structurel – il n'est réduit que de 0,24 %, soit moins de la moitié de l'effort requis – et la réduction de la dette publique. S'agissant de cette dernière, nous sommes tenus, une fois passés sous la barre des 3 % de déficit, de la réduire de 5 % de la masse qui sépare son volume total effectif, à savoir 100 % du produit intérieur brut, des 60 % du PIB fixés comme limite maximale par les traités – c'est-à-dire réduire la dette publique de 2 points de produit intérieur brut par an. Nous en sommes loin ! Nous n'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bricout :

... égalité des chances. Un risque significatif se concentre ainsi sur la prime d'activité, car les estimations du projet de loi de finances n'ont pas été révisées pour tenir compte des estimations élevées publiées par la Caisse nationale des allocations familiales cet automne. Nous nourrissons aussi quelque inquiétude sur la loi de programmation des finances publiques, au sujet de la reprise de la dette de la SNCF, de la suppression des derniers 20 % de la taxe d'habitation, donc sur l'évolution de la dépense publique entre 2020 et 2022. Les suppressions d'effectifs qui sont prévues nous semblent quant à elles totalement insupportables. Elles vont surtout toucher l'accompagnement des publics, en contradiction avec le discours tenu hier par le Président de la République, qui nous annonçait préci...