Interventions sur "emballage"

324 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili, présidente :

La standardisation des emballages est nécessaire à leur réemploi. Si nous voulons pouvoir rapporter des contenants, notamment des bouteilles ou des boîtes – par exemple dans la restauration rapide –, il faut qu'ils puissent être réutilisés d'un magasin à l'autre, d'une machine de consigne à l'autre, etc. Or, il est peu probable que l'ensemble des acteurs entament une telle démarche en parfaite concertation si l'impulsion n'est p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Kerbarh, rapporteure :

Le développement d'emballages standardisés est souhaitable pour faire progresser leur réutilisation. Toutefois, ces amendements ne me semblent guère opérationnels, dans la mesure où ils se contentent de demander aux producteurs de définir des gammes de produits standardisés, sans que cette demande soit assortie d'une obligation de résultat ou ait un caractère contraignant. Défavorable, donc.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Maillart-Méhaignerie :

Il nous faut réduire la production des emballages et améliorer leur collecte. La loi « Grenelle 2 » avait imposé à tous les établissements de la grande distribution de plus de 2 500 mètres carrés de proposer au consommateur un point de reprise des déchets d'emballage à la sortie des caisses. Or cette mesure est peu appliquée, sinon pas du tout. Afin de renforcer la collecte des emballages ménagers, l'amendement CD1016 proposer d'abaisser le se...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

L'article 9 oblige tout établissement de vente au détail de plus de 2 500 mètres carrés proposant en libre-service des produits alimentaires et de grande consommation à se doter, à la sortie des caisses, de bacs de tri sélectif pour récupérer les déchets d'emballage issus des produits achetés dans cet établissement. L'amendement CD1225 propose d'abaisser le seuil aux établissements de vente au détail de 1 000 mètres carrés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Kerbarh, rapporteure :

Avis défavorable. Nous nous en tenons, à l'alinéa 6 de l'article 9, à de grandes catégories de produits, tels que le papier et les emballages. Il va de soi que d'autres matériaux doivent être collectés de manière unifiée, tels que les métaux ou le verre. S'agissant spécifiquement des mégots, nous venons d'acter le principe d'une filière de responsabilité élargie du producteur (REP), qui va engendrer la création de circuits de collecte et de traitement spécifiques, via un éco-organisme.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMireille Clapot :

Pour bien trier, il faut être bien informé. C'est pourquoi l'amendement CD1414, comme l'amendement CD693, propose d'installer des panneaux d'affichage explicatifs à proximité des contenants de déchets d'emballage et de papiers graphiques. Une collecte harmonisée des déchets sur l'ensemble du territoire national, pour être efficace, doit être accompagnée d'un affichage visible, afin d'inciter au tri des déchets et d'en expliquer le fonctionnement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Félix Acquaviva :

Vous ne serez pas surpris que, par cet amendement CD519, nous demandions d'étendre à la Corse la prise en charge à 100 % des coûts de gestion des déchets d'emballages ménagers et de papiers. Je rappelle que le coût du traitement de la collecte, en Corse, se situe entre 600 et 1 200 euros la tonne contre 200 euros en moyenne régionale française.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili, présidente :

Cet amendement vise à obliger les entreprises utilisatrices d'emballages dans le secteur des boissons à orienter leurs investissements vers des solutions de réemploi. Les quotas de réemploi doivent être appliqués individuellement à chaque entreprise et non imposés à la filière REP « emballages » de manière transversale dans la mesure où l'imposition d'un objectif général à la filière REP dilue la responsabilité de l'atteinte des objectifs entre les acteurs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili, présidente :

Cet amendement vise à consacrer une partie des éco-contributions au développement du réemploi car, pour l'instant, celles-ci tendent à financer et à développer exclusivement le recyclage. Le premier pilier de l'économie circulaire, nous l'avons répété assez souvent, doit être la réduction à la source des déchets. En y consacrant 2 % de son chiffre d'affaires, l'éco-organisme chargé des emballages pourra développer de manière conséquente les infrastructures de lavage, la R & D pour les contenants, la communication sur le réemploi et les dispositifs territoriaux. Cette mesure permettrait dans un premier temps de débloquer plus de 14 millions d'euros pour réaliser ces investissements. Je précise que cet amendement n'entre pas en conflit avec la création du fonds pour le réemploi solidaire ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

...CE, mais j'aurais très bien pu le déposer. Il s'inscrit dans la continuité de ceux que j'ai présentés, par exemple sur les monnaies locales complémentaires – ainsi la Roue en Provence –, afin d'accompagner le geste de tri. L'idée est de favoriser la gratification des gestes de tri en lien avec l'accord passé avec les collectivités. Il ne s'agit pas d'une consigne, il n'y a pas une taxe sur chaque emballage ; le but est de faire en sorte que ceux qui font un geste positif en ramenant chaque emballage aient une petite récompense en retour. Vous connaissez bien, madame la secrétaire d'État, la société Terradonna que j'accompagne depuis plus de cinq ans dans ma circonscription ; mais plusieurs autres, comme Yoyo ou Lemon Tri se sont engagées dans ce genre d'initiatives très positives, que vous avez sou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

La gratification telle que je la conçois n'implique pas un aller-retour de flux financiers puisqu'il n'y a pas de consigne – par exemple, 15 centimes sur une bouteille. Les emballages restent tels qu'ils sont, sans surtaxe. Cela existe déjà, c'est structuré, et cela permet de mieux capter la matière. Ceux qui les rapportent bénéficient donc de gratifications, mais rarement en euros : chez nous, M. Jean-Marc Zulesi le confirmera, ce sont souvent, par exemple, des billets pour assister aux matchs de l'Olympique de Marseille. Sans doute ai-je raté quelque chose, madame la rappo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili, présidente :

Cette disposition est complémentaire d'un objectif national de réemploi qui serait fixé pour l'ensemble des emballages. En donnant la possibilité d'avoir accès aux informations des entreprises en matière de réemploi, cet amendement inciterait les entreprises utilisatrices d'emballages à orienter leurs investissements vers des solutions de réemploi – nouvelles lignes de lavage, solutions de logistique inversée, parcs d'emballages réutilisables.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFlorence Lasserre :

L'amendement CD1753 de Mme Deprez-Audebert permet de valoriser l'utilisation des matières renouvelables au même titre que les matériaux recyclés. Il importe en effet de promouvoir une consommation responsable d'emballages en privilégiant les ressources renouvelables et recyclables. Cet amendement nous a été suggéré par Chimie du Végétal et a été retravaillé.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

Les déchets de produits chimiques ménagers dits déchets diffus spécifiques (DDS) peuvent être collectés dans les bacs réservés à la collecte séparée d'emballages ménagers et papiers graphiques. Ces coûts sont actuellement à la charge des collectivités alors que ces erreurs de tri reflètent principalement un manque d'information et de moyens mis en oeuvre par la filière DDS. Le présent amendement vise à préciser que les coûts associés à la collecte des DDS réalisée avec la collecte séparée des déchets d'emballages ménagers et de papiers graphiques doiven...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJimmy Pahun :

Cet amendement vise à interdire la mise sur le marché d'emballages composés de polytéréphtalate d'éthylène (PET) opaque le 1er janvier 2023 si une filière de recyclage n'a pas été constituée d'ici là.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFlorence Lasserre :

Cet amendement vise à interdire les emballages de cuisson en matière plastique et synthétique, tels que les sachets de cuisson pour le riz, les filtres à café ou les sachets de thé, qui contiennent des substances préoccupantes que nous ingérons sans le savoir.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Kerbarh, rapporteure :

L'amendement prévoit une interdiction en 2022, ce qui semble un peu trop rapide : nous ne disposons pas de substituts pour l'ensemble des produits concernés. Il faut, par ailleurs, laisser le temps aux fabricants d'emballages et à l'industrie agroalimentaire de s'adapter. Je préfère donc la logique des écomodulations, que nous avons inscrites dans le projet de loi ; elles doivent permettre de bannir progressivement les matériaux que l'on ne sait pas recycler. Enfin, j'invite à la responsabilité de chaque « conso-acteur ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Kerbarh, rapporteure :

... effet, si j'en approuve l'intention, il est insuffisamment normatif – on ne peut pas inscrire dans la loi des termes tels que « processus vertueux » : c'est un peu vague. À ce stade, madame Mireille Clapot, je vous propose de le retirer en vue de la préparation d'un amendement consolidé pour la séance publique. Je précise, par ailleurs, que les plateaux-repas sont couverts par la filière REP des emballages.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

L'amendement CD1200 vise à réduire à la source les emballages, notamment en interdisant le suremballage absurde. Prenons l'exemple des fruits et légumes, qui disposent d'un emballage naturel : on se demande bien à quoi cela sert de les proposer au consommateur ou à la consommatrice assortis d'un emballage en plastique supplémentaire. D'ailleurs, certaines chaînes de la grande distribution ont d'ores et déjà mis en place des systèmes de marquage sur les fru...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGraziella Melchior, rapporteure pour avis de la commission des affaires économiques :

Je pense que, tout comme moi, beaucoup de gens s'étonnent de voir autant de fruits et légumes emballés sous plastique. L'amendement CD669 vise donc à interdire ces emballages qui ne sont pas forcément nécessaires, sauf dans le cas où un conditionnement l'est vraiment – pour les fruits frais et les légumes les plus fragiles, ou si le lot de fruits et légumes concernés pèse plus de 1,5 kilogramme.