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...osées à une forte concurrence. À Saint-Martin en particulier, le seuil de début de dégressivité linéaire, fixé à 1,3 SMIC pour le régime « de compétitivité » – qui concerne le secteur du BTP et les entreprises de moins de 11 salariés – pourrait ne pas correspondre aux besoins et rendre inopérant l'objectif gouvernemental évoqué dans le Livre bleu. Parallèlement, dans le cadre du nouveau régime d'exonérations de charges sociales dit « de compétitivité renforcée », le Gouvernement fait le choix d'exclure de ce dispositif rénové d'allègement du coût du travail les salaires supérieurs à 2,4 SMIC et, corrélativement, de réduire l'impact des baisses de charges sociales pour les salaires situés entre 1,4 et 2,4 SMIC. Le présent amendement vise donc à rehausser les seuils à Saint-Martin. Pour le premier di...
...qui profitent du CICE reversent la majeure partie de leurs bénéfices aux actionnaires. Depuis 2013 en effet, la France est championne du monde du reversement des dividendes aux actionnaires. Dans le même temps, elle bat des records d'augmentation du taux de chômage, car ce qui est versé aux actionnaires ne l'est pas aux travailleurs. Avec cet amendement de repli, nous souhaitons conditionner les exonérations de cotisations du présent article pour les réserver aux entreprises qui en auraient réellement besoin. Ainsi seulement nous pourrons espérer que l'argent public n'alimente par des dividendes, mais bel et bien des emplois.
Cet amendement vise à rétablir la défiscalisation des heures supplémentaires et à ne pas se limiter à l'exonération des seules cotisations sociales, proposition du Gouvernement qui, nous l'avons dit, mérite d'être saluée, mais qui serait ainsi avantageusement complétée pour les salariés. Cette défiscalisation, mise en place en 2007, avait permis d'augmenter la rémunération des salariés, en particulier celle des plus modestes, renforçant bien évidemment leur pouvoir d'achat ; supprimé en 2012 de manière précipi...
... un travail parce qu'ils y perdraient de l'argent. En allant jusqu'à la défiscalisation et en augmentant le pouvoir d'achat des travailleurs, on remédie à ces situations. Enfin, ce ne sont pas les charges sociales qui freinent le recours aux heures supplémentaires : le premier motif du refus d'effectuer des heures supplémentaires, c'est le fait de savoir qu'on va payer plus d'impôts. Une simple exonération de charges sociales est moins intéressante pour les salariés, puisque les 200 euros dont vous parlez ne représentent même pas ce que vous prenez depuis deux ans à ceux qui font un plein par semaine en augmentant le coût du carburant. Ce n'est pas non plus une incitation à y recourir pour l'entreprise, puisqu'elle continuera de payer le même montant de charges patronales. Dernier argument, monsie...
Il est défavorable. Par ces amendements, le groupe Les Républicains propose d'ajouter deux dispositifs à celui que le Gouvernement soumet au vote des parlementaires. S'agissant de l'exonération fiscale des heures supplémentaires, le ministre lui a opposé des exemples précis prouvant que notre mesure vise, pour un coût plus maîtrisé, à favoriser les salariés des PME et TPE, les ouvriers, qui rencontrent aujourd'hui de vraies difficultés de pouvoir d'achat. La mesure que vous proposez coûterait 1,5 milliard supplémentaire. S'agissant de l'exonération des cotisations sociales patronales, ...
...t à nouveau faire face à une hausse substantielle des coûts de production. Dans le département de l'Hérault, où je suis élue, les répercussions de ces réformes ne sont pas sans conséquences : 72 % des employeurs agricoles – et ils sont nombreux – ont recours à ce dispositif, ce qui représente environ 14 400 contrats, soit 38 millions d'euros de salaires chargés, soit encore 12 millions d'euros d'exonérations par an, qui sont remis en question. Je demande donc que la disposition soit supprimée car, pour l'instant, vous ne proposez aucune mesure qui compenserait intégralement cette perte, alors que l'on sait à quel point l'agriculture française est sinistrée.
... 4 milliards. Notre proposition est beaucoup plus globale ; elle touche beaucoup plus de salariés et elle est beaucoup plus favorable. L'allégement des cotisations sociales sur les salaires a au moins l'intérêt de porter sur l'ensemble des heures travaillées, alors que ce que vous proposez ne concerne que les heures supplémentaires. Cet allégement représente 6 milliards, en plus des 2 milliards d'exonération des heures supplémentaires, ce qui fait 8 milliards, soit une mesure deux fois plus favorable. J'y ajouterai la prime d'activité de 20 euros par mois pendant quatre ans, soit 80 euros, au bénéfice là encore des salariés modestes, jusqu'à 1,3 SMIC. Cette mesure est donc plus favorable, plus massive, plus juste et donc beaucoup plus intéressante. Je trouve que nos collègues de La France insoumise...
...des heures sup accroît le risque de faire un AVC me semble faire preuve d'une légèreté extrême. Si travailler la nuit pendant trente ans augmente effectivement les risques de développer des maladies, travailler quelques heures en plus pendant une période relativement limitée – quelques mois ou quelques années en général – n'a aucun impact sur la santé. Je voudrais ajouter que la suppression de l'exonération des heures supplémentaires est dommageable aux entreprises qui doivent faire face à des coups de bourre ponctuels, fait dont je n'avais pas conscience sous le mandat précédent.
Comme de nombreux collègues, j'ai choisi de m'opposer à la suppression des exonérations. Je voudrais toutefois rappeler que cette mesure avait été créée pour combattre le dumping social européen et lutter contre la concurrence déloyale. Les dispositifs restants ne peuvent compenser la perte que représente la fin de ce coup de pouce. Aussi, monsieur le ministre, je vous demande de rétablir une certaine cohérence afin d'améliorer la compétitivité de notre agriculture.
Voilà quelques mois, j'ai été le rapporteur d'une proposition de loi des Républicains visant à restaurer la défiscalisation des heures supplémentaires, mais aussi leur exonération de cotisations sociales. S'il y a une constance en la matière, c'est bien de ce côté de l'hémicycle qu'elle s'exprime ! Cela fait longtemps que Les Républicains défendent la revalorisation du travail, particulièrement à travers les heures supplémentaires. Je n'ai aucun problème à dire que je voterai cet article 7, monsieur le ministre. Nous avons suffisamment défendu ce dispositif pour le souten...
Alors que l'inflation explose, cela contribuerait à conforter la croissance. M. Véran nous oppose l'augmentation du coût – 1,5 milliard. L'exonération des heures supplémentaires représente 1,6 ou 1,7 milliard, la défiscalisation 1,5 milliard – vous nous l'avez dit tout à l'heure. Nous nous situons donc autour de 3,1 ou 3,2 milliards. Or, l'année dernière, personne n'a sourcillé quand la suppression de l'ISF a coûté 3,2 milliards ! Pourtant, le message politique était fort ! Celui que nous défendons avec la défiscalisation des heures supplémenta...
Monsieur Guillaume, je sens bien que, dans cette affaire, le Gouvernement, et plus précisément le ministre de l'agriculture, est gêné aux entournures. Et je le comprends ! Le dispositif « travailleurs occasionnels demandeurs d'emploi » est une exonération spécifique, une mesure spéciale visant à alléger les charges patronales des employeurs.
...at, alors que cette majorité, lorsqu'elle est arrivée au pouvoir, a augmenté la CSG et a voté très vite une trajectoire d'augmentation des taxes sur les carburants qui, aujourd'hui, s'avère insoutenable. Ces mesures ne compensent pas les hausses que vous avez instaurées. Telle est la réalité, même si elle est difficile à entendre ! Au-delà du pouvoir d'achat des Français, la défiscalisation et l'exonération des cotisations sociales sur les heures supplémentaires présentent également un intérêt pour les entreprises : permettre l'adaptation du carnet de commandes – au-delà des difficultés de recrutement dont nous avons parlé tout à l'heure. Je pense notamment à toutes les entreprises dont l'activité est saisonnière, par exemple dans le secteur du tourisme. Ce dispositif permet de s'adapter en fonctio...
Mes chers collègues, j'avais presque la larme à l'oeil en écoutant les confessions publiques de M. le rapporteur général. Mais, juste après, je l'ai entendu sortir sa calculette et nous faire quelques comptes d'apothicaire. J'aimerais qu'il ait l'honnêteté d'aller au bout de la confession de ce qu'il a appelé une erreur et que, pour ma part, je qualifierai de faute, à savoir la suppression de l'exonération des heures supplémentaires. J'aimerais qu'il nous dise combien la suppression de l'exonération des heures supplémentaires a coûté, depuis 2012, à chaque salarié, combien elle a coûté aux entreprises, combien elle a coûté à la croissance et combien elle a coûté aux contribuables. Voilà les comptes d'apothicaire que nous vous demandons, monsieur Véran ! Il faut que vous regardiez votre erreur, ou ...
Avec cet amendement, nous souhaitons généraliser le dispositif d'exonération des cotisations salariales sur les heures supplémentaires prévu à l'article 7 de ce PLFSS. Notre objectif est d'intégrer dans le dispositif deux catégories qui en sont actuellement exclues : les contrats soumis aux accords collectifs de modulation du temps de travail conclus avant la loi du 20 octobre 2018, d'une part, et les contrats de travail à temps partiel, lorsque le salarié dépasse le temp...
Tout a déjà été dit, ou presque. Mon amendement vise simplement à permettre aux personnes travaillant à temps partiel de bénéficier des mêmes conditions d'exonération de cotisations salariales que les salariés à temps complet. Je veux d'ailleurs souligner que si certains salariés peuvent avoir fait le choix du travail à temps partiel, celui-ci est très souvent subi. Il me semblerait donc juste que les salariés à temps partiel bénéficient, eux aussi, du petit coup de pouce des exonérations et d'un renforcement de leur pouvoir d'achat.
Le dispositif d'exonération de cotisations salariales sur les heures supplémentaires et complémentaires prévu par l'article 7 vise à renforcer le pouvoir d'achat des actifs et à améliorer l'attractivité du travail. Le problème, c'est qu'il ne s'applique pas à tous les salariés. Les accords collectifs de modulation du temps de travail, un dispositif abrogé en 2008 mais qui demeure applicable si ces accords collectifs ont été...
Monsieur Perrut, vous avez évoqué notre débat en commission et vous demandez des éclaircissements. Je suis un peu déçu, parce qu'en commission vous aviez tous accepté de retirer vos amendements, à la faveur des explications qui avaient été données. En effet, votre volonté d'adapter l'exonération des dispositifs antérieurs de modulation du temps de travail est totalement satisfaite par le droit actuel. En réalité, il faut distinguer deux questions. S'agissant des heures supplémentaires, vos amendements sont satisfaits par la rédaction actuelle, puisque l'alinéa 5 permet de couvrir tout dispositif d'aménagement du temps de travail. C'est d'ailleurs la rédaction qui avait été retenue pour ...
Avis défavorable. La majorité précédente avait conservé l'exonération des cotisations patronales pour les entreprises de moins de vingt salariés, à juste titre, car il s'agit en général d'entreprises artisanales, qui peuvent avoir besoin d'un coup de fouet ponctuel pour honorer des commandes. Si nous voulons les décourager de recourir au travail dissimulé, nous devons leur donner les moyens d'honorer ces commandes dont peut dépendre la vitalité de leur entreprise. ...
La recherche de l'équilibre des comptes pour les différentes branches de la sécurité sociale est une nécessité majeure, que nous partageons. Il en est de même pour ce qui concerne le régime unifié des retraites complémentaires AGIRC-ARRCO. Il convient, dès lors, que l'exonération des cotisations sociales d'assurance vieillesse de base et complémentaires sur les heures supplémentaires et les heures complémentaires puisse faire l'objet d'une compensation financière.