605 interventions trouvées.
L'ADEME table sur une production de gaz renouvelable à 100 % en 2050, mais à quel pourcentage en est-on aujourd'hui ?
...'acceptabilité de ces installations n'est pas garantie : elles se heurtent à une certaine frilosité des habitants, la mobilisation citoyenne n'est pas facile à gérer et elle se fonde sur beaucoup d'informations erronées. Avez-vous chiffré les surcoûts qui en découlent ? En fait, vous avez fait état de milliards d'euros d'amélioration de la balance commerciale si l'on arrivait à produire 100 % de gaz d'origine renouvelable en 2050. Pourriez-vous être plus précis ?
Merci de ces présentations. Vous nous dites que si nous passions à 100 % de gaz renouvelable, le coût pèserait essentiellement sur la production et pas sur le réseau, qui ne représente que 3 % des coûts. Ces 3 % correspondent-ils au coût du raccordement ?
Sachant que le black-out gazier n'existe pas. Les conséquences d'une mauvaise gestion de la pointe ne sont pas les mêmes.
J'ai l'impression que ce n'est pas le scénario retenu : la PPE retient une part pour le gaz. La tendance n'est-elle pas de couvrir les nouveaux besoins avec des énergies intermittentes et de modifier le système électrique pour intégrer plus d'énergie électrique intermittente, en maintenant la proportion du gaz dans le bouquet énergétique, ou en augmentant légèrement sa part ? S'il faut comparer deux options comme le fait l'étude à l'échelle européenne, ne faudrait-il pas plutôt cherche...
Entre 2008 et 2018, la facture d'électricité en France a bondi de 48 %. La facture de gaz a augmenté de 45 % pour le tarif B0, et de 28 % pour le tarif B1. L'augmentation de la facture d'électricité des années passées est essentiellement due au financement des énergies vertes électriques. Vous nous avez expliqué que dans le même temps, nous n'avions pas autant investi dans le gaz. Dès lors, comment expliquer que la facture de gaz ait augmenté dans les mêmes proportions que celle d'él...
... nous projeter dans l'avenir, nous essayons de comprendre le passé. On a beaucoup parlé d'électricité dans ce pays ; les énergies fossiles ont été laissées de côté à l'heure de penser la transition énergétique. La facture d'électricité a massivement augmenté, notamment par le jeu de la CSPE, car c'était la manière de financer ladite transition énergétique. Mais dans le même temps, la facture de gaz aussi a augmenté, alors qu'elle n'était pas encore affectée par la TICGN. Et il n'est pas question de volatilité du prix du gaz, mais de la tendance moyenne. Et la tendance moyenne est de + 28 % et + 45 %, indépendamment de la volatilité du prix du gaz, par ailleurs bien moindre que celle de l'électricité qui oscille entre des prix négatifs et 250 euros du MWh dans la même année.
Si je résume, l'usager paie des montants de plus en plus importants sur ses factures d'électricité et de gaz, du fait d'un système fiscal qui s'est alourdi et qui a été à un moment donné habillé de la volonté de financer la transition énergétique. Néanmoins, d'après vous, du point de vue des dépenses, une transition énergétique utilisant la décarbonation du gaz coûterait moins cher en termes de raccordement, de transformation du réseau, de production, que ce qui est fait actuellement. On aurait pu ima...
Je comprends bien votre argument, que j'achète, mais cela me conduit à vous reposer la même question sous une autre forme. Mettons-nous un instant à la place de l'usager, qui paye déjà une grosse facture d'électricité et une grosse facture de gaz : on peut difficilement envisager de lui expliquer qu'après avoir investi 100 milliards d'euros sur les ENR, on va développer le gaz afin de réduire l'impact carbone ! Comment voulez-vous lui faire accepter une nouvelle augmentation des taxes pour financer le soutien à la filière gaz ? Certes, le recours au gaz produit en France viendrait se substituer à des importations d'énergies fossiles, ce ...
Je commencerai par rappeler que l'environnement, ce n'est pas que les gaz à effet de serre…
Vous avez bien retenu vos cours de sciences de la vie et de la terre, monsieur le président ! Je suis un peu gêné depuis le début de cette audition de constater que nos interlocuteurs semblent se cantonner à une logique d'opposition entre l'électrique et le gaz. Alors qu'en 2014, l'ADEME, GRDF, et GRTgaz avaient fait paraître une étude portant sur le power to gas, concluant à la nécessité de travailler en collaboration avec le secteur de l'électricité – ce qui me paraissait une bonne idée –, il semble que vous soyez passés à une logique d'opposition frontale entre les deux énergies. J'entends bien ce que vous dites sur le coût de la taxe carbone et sur...
Si on devait réorienter la politique actuelle, quel serait d'après vous le niveau d'investissement public ou de soutien public adéquat pour verdir la production de gaz français ? Vous nous avez indiqué dépenser des sommes assez élevées, mais peut-être cela ne suffit-il pas…
Dans la mesure où on substitue du gaz produit en France à du gaz importé, il y a sans doute une part du coût public qui se trouve minorée, du fait de la moindre importation de gaz fossile. Si vous devez justifier ce rééquilibrage, il serait donc intéressant que vous puissiez le faire au moyen d'une analyse économique annexe qui permettrait de déterminer ce qui relève réellement du soutien public et ce qui, d'un point de vue macroécon...
...sant d'avoir su exposer avec clarté vos deux points de vue et de nous avoir également fourni des clés méthodologiques. Nous sommes preneurs des éléments d'information que vous voudrez bien nous communiquer au sujet du prix de la tonne de CO2 évitée et de la façon de l'inclure dans le raisonnement sur l'évolution des coûts, ainsi que sur les moyens qui pourraient être mis en oeuvre pour réorienter gaz et électricité de façon à réconcilier la vision budgétaire – en la matière, celle de Bercy n'est pas toujours très claire – et la vision macroéconomique, qui est celle qui nous intéresse prioritairement : tant il est vrai que le budget de demain, c'est l'économie d'aujourd'hui.
...irecteur institutions France et territoires auprès du directeur général, de M. Jean-Baptiste Séjourné, directeur régulation, de Mme Gwenaëlle Huet, directrice générale de la business unit France renouvelables, et de M. Damien de Gaulejac, attaché de presse. Engie est aujourd'hui un groupe d'envergure mondiale dans le secteur énergétique, et plus précisément dans la production d'électricité et de gaz naturel ainsi que dans leurs infrastructures. Fort de 160 000 collaborateurs et d'un chiffre d'affaires de plus de 60 milliards d'euros, le groupe développe également de nombreuses solutions de service à destination des entreprises et des collectivités publiques. Engie a élaboré une nouvelle stratégie dans son plan 2019-2021, visant à devenir le leader mondial de la transition zéro carbone « en ...
La loi de transition énergétique pour la croissance verte de 2015 prévoyait de porter la part des EnR à 10 % de la consommation de gaz. Or la nouvelle PPE de 2019 donne sur ce même sujet le chiffre de 7 %, témoignant d'un certain désagrément pour la filière, qui croyait au développement de la méthanisation. Pouvez-vous nous indiquer quelles sont les raisons de ce revirement ? S'agit-il de problèmes liés au prix de revient ? Est-ce dû à la difficulté de développer des outils ou encore à celle d'atteindre les réseaux de gaz, qui n...
Vous considérez que la maturité de la filière gaz vert est atteignable aux objectifs en 2030. Le palier défini pour 2023 vous semble-t-il également possible à atteindre ? Il me semble en effet que l'on peine un peu à démarrer. Je souhaiterais avoir votre point de vue à ce sujet. À partir de 2030, la filière est considérée comme mature et ne nécessitant plus de soutien public. Le complément de rémunération et le passage à ce dispositif correspon...
Concernant le biogaz, on a compris que vous privilégiiez clairement l'injection dans le réseau, ce qui peut s'avérer difficile au regard d'un certain nombre de gisements. Je pense notamment au Massif central. Vous semblez beaucoup moins enthousiaste s'agissant de la production d'électricité à partir de ce biogaz. Doutez-vous de la pertinence de ce modèle économique de production d'électricité ? Pour ce qui est des c...
...mmencé en 2000. Cela correspondrait donc à trente ans d'aides publiques. Vous savez comme moi que ces industries sont largement importées. Vous comprendrez donc la prudence nécessaire : imaginez que vous vous trompiez et que la maturité ne survienne pas en 2030, mais en 2040. L'aide aura alors duré quarante ans. L'argent public n'est pas infini. Or vous déplorez par ailleurs le faible soutien au gaz et le fait que la PPE soit très largement électrique. Si l'on réfléchit à un rééquilibrage, les gaziers ont par exemple plaidé ce matin pour une plus grande ambition, avec une transition passant davantage par le gaz. Cela signifierait un transfert des financements publics d'un domaine vers l'autre. Si l'on doit toutefois attendre 2030 et l'arrivée à maturité des EnR électriques, le risque est, pu...
L'Association nationale des opérateurs détaillants en énergie (ANODE) rassemble la quasi-totalité des entreprises traditionnellement appelées « fournisseurs alternatifs » sur les marchés de l'électricité et du gaz. Cette représentation conduite par Mme Naima Idir, directrice des affaires réglementaires et institutionnelles d'ENI Gas and Power France, comprend M. Emmanuel Soulias, président d'Enercoop, M. Vincent Maillard, directeur général de Plüm Énergie et M. Fabien Choné, directeur général délégué de Direct Énergie, que nous connaissons bien car il a souvent été auditionné par le Parlement. Il est d'ai...