Interventions sur "hôpital"

108 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

...nt aujourd'hui place à une politique résolument tournée vers l'avenir. En tant que médecin hospitalier, rapporteur général du budget de la sécurité sociale et membre de la majorité, je salue les annonces faites par le Gouvernement, car elles apportent des solutions importantes. Je ne prétends pas qu'elles sont totalement suffisantes, et personne ici ne peut se gargariser ni affirmer que demain, l'hôpital public se portera formidablement. Cependant, nous pouvons prendre acte, ensemble, que le Gouvernement a tenu compte des difficultés inhérentes à l'hôpital, et qu'il propose des solutions budgétaires ambitieuses. Mme la secrétaire d'État a parlé des budgets. Pardonnez-moi de revêtir un instant ma blouse blanche pour vous dire ce que masquent les chiffres. Derrière les chiffres, il y a un service ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

...capable de renforcer l'attractivité des services. Une grande flexibilité est ainsi accordée aux hôpitaux pour qu'ils puissent affronter les difficultés propres à chaque territoire, à chaque service et à chaque situation. À titre d'exemple, la fusion des quatre premiers échelons de la grille des praticiens hospitaliers contribuera à revaloriser le début de carrière. Un praticien qui s'engagera à l'hôpital n'aura pas à renoncer à une discipline qui serait plus attractive en ville en début de carrière. De même, un établissement pourra verser une prime de 15 000 euros à un aide-soignant qui débutera son exercice à l'hôpital public, dans un service ayant besoin de lui. C'est peu, me direz-vous ? Au contraire, c'est beaucoup : cela donne envie aux professionnels de rejoindre l'hôpital, cela leur prouve...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

Je salue aujourd'hui les mesures pour l'hôpital, annoncées par le Gouvernement, et je salue l'augmentation de l'ONDAM, qui constitue un pan des dispositions ambitieuses en faveur de l'hôpital.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

...grève dans les hôpitaux publics témoigne d'un sentiment d'incompréhension. J'aurais par exemple souhaité qu'une réflexion soit engagée sur l'ONDAM, sur ce qu'il dit et ce qu'il ne dit pas. J'ai le sentiment qu'il ne dit rien de l'évolution de l'offre de soins pour les Français, de la charge de travail des personnels soignants, ni du niveau d'investissement correspondant aux missions confiées à l'hôpital public. De la même manière – et cela aurait constitué une reconnaissance importante – j'aurais aimé que le ministère chargé de la santé, comme d'autres grands ministères dans le monde, consacre une enquête nationale à la qualité de vie au travail ainsi qu'aux risques psychosociaux et psycho-organisationnels encourus par le personnel soignant. On constate en effet une surprévalence des risques psy...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Nous proposons d'accorder 1 milliard d'euros supplémentaires à l'hôpital en diminuant parallèlement les dépenses de ville. Avec davantage d'efficience, il est possible de réaliser des économies.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Aujourd'hui, vous nous expliquez que vous faites un peu mieux que ce qui était prévu la semaine précédente – et qui était donc pire. Nous devrions nous en satisfaire. Or le compte n'y est pas ! Une compression des dépenses de l'ordre de 700 millions d'euros persiste pour l'hôpital public ; l'ONDAM hospitalier est inférieur à celui de l'année dernière, passant de 2,5 % à 2,45 %. Où sont les efforts considérables dont vous vous targuez ? Même si vos récentes annonces comportent de bonnes intuitions, comme la nécessité de reprendre la dette, je ne vois pas comment elles pourront nous aider à faire face à la crise aiguë et à la situation profondément dégradée de l'hôpital publ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Ça fait deux ans et demi qu'on entend dire que le Gouvernement doit faire avec un héritage qui n'est pas bon et ça fait deux ans et demi que je défends Mme la ministre Buzyn en disant qu'effectivement, quand elle est arrivée, l'héritage n'était pas bon, car la politique hospitalière qu'on mène depuis des décennies, et qui consiste à vouloir transformer l'hôpital en entreprise, n'est pas la bonne. Mais une fois qu'on a dit ça, il faut avancer ! Si l'on sait, quand on arrive, que la situation est catastrophique, il faut relever ses manches et se demander ce qu'il faut faire pour remettre de l'ordre dans tout ça. Quant à la prime pour la gérontologie, quand vous êtes du métier, vous savez bien que les personnes âgées ne vont pas qu'en gérontologie ; elles ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

...'est précisément l'ambition affichée par le Gouvernement et la majorité depuis le début de la législature, l'ambition qui a animé la loi du 24 juillet 2019 relative à l'organisation et à la transformation du système de santé, dite loi « ma santé 2022 ». Si vous me permettez une métaphore médicale, je dirai que cette loi est le traitement curatif, le traitement de fond, pour soigner les maux de l'hôpital, et que les mesures annoncées récemment sont le traitement symptomatique immédiat, pour répondre à la crise aiguë du système hospitalier, en attendant que la loi soit pleinement efficace.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

...écurité sociale, il faut ajouter l'ensemble des mesures d'attractivité annoncées par le Premier ministre et la ministre des solidarités et de la santé la semaine dernière, au premier rang desquelles la reprise de 10 milliards d'euros de la dette de 30 milliards qui pèse sur les hôpitaux. Reprendre 10 milliards d'euros de la dette hospitalière, c'est rendre des marges de manoeuvre financières à l'hôpital ; c'est lui donner de l'oxygène et lui rendre sa capacité d'investir, pour se moderniser, retrouver son attractivité et mieux valoriser les carrières. Je ne citerai pas l'ensemble des mesures aujourd'hui envisagées, mais je note que la fusion des quatre premiers échelons de la grille des praticiens hospitaliers vient satisfaire une revendication ancienne des syndicats. La prime d'engagement de s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...squillé. Le problème, c'est que cela ne marche pas et que cela se voit. L'année dernière, par exemple, le Gouvernement a pris des mesures d'urgence pour augmenter le pouvoir d'achat, mais sans réellement l'augmenter. Il n'a jamais renié sa volonté de contourner le salaire et d'affaiblir les ressources de la sécurité sociale. Et cette année, voilà qu'on invente les mesures d'urgence pour sauver l'hôpital, sans vraiment sauver l'hôpital ! Première mesure : le relèvement de l'ONDAM. Rien n'était possible sans ce relèvement, mais l'ONDAM est passé, en réalité, de 2,5 % l'an dernier à 2,45 % cette année. Vous aviez programmé 1 milliard d'euros de compression des dépenses de santé hospitalières ; vous renoncez à 300 millions : je pose 10 et je retiens 3, il reste 700 millions de baisses. Le diagnost...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Aviragnet :

Au vu de la non-compensation des exonérations de cotisations sociales, de la désindexation des prestations sociales, notamment des pensions de retraite, et du caractère absolument insuffisant de l'ONDAM, surtout au regard de la crise que traverse l'hôpital public, le groupe Socialistes et apparentés votera évidemment la motion de rejet préalable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJeanine Dubié :

...faux de dire que le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2020 répond à nos attentes. Nous l'avons expliqué en première lecture : ce texte est insuffisant, en particulier en ce qui concerne notre système de santé. C'est la raison pour laquelle la grande majorité du groupe Libertés et territoires a alors voté contre le texte. Néanmoins, les annonces du Gouvernement concernant l'hôpital public, intervenues après la manifestation des soignants du 14 novembre dernier, lui donnent une légère inflexion positive, même si, une fois de plus, nous attendions davantage. Nous estimons que nous devons débattre des nouvelles mesures annoncées, en particulier de la hausse de l'ONDAM, que nous continuons de juger insuffisante. Le débat est d'autant plus important que, en première lecture, l'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Ne vous moquez pas : la solution existe, elle peut être mise en oeuvre dès demain. Chers collègues, si vous vous retrouvez à l'hôpital, peut-être pourrez-vous ainsi être traités dignement ; vous ne serez pas mécontents, je pense, de ne pas attendre des heures sur un brancard. Le sujet est essentiel. Laissons donc la main au Gouvernement ; tant pis ! Exceptionnellement, consentons aux ordonnances qu'il nous a si souvent imposées, en espérant que, pour une fois, il prendra la bonne décision.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Borowczyk :

Un constat, d'abord : voilà plusieurs années que l'hôpital végète ; les responsabilités de la situation complexe que nous connaissons aujourd'hui sont donc partagées, nous devrions tous garder cela en tête. Aujourd'hui, si certains cherchent à éviter l'effondrement de l'hôpital du XXe siècle, pour notre part, nous souhaitons construire l'hôpital du XXIe siècle, en le centrant sur les patients et, évidemment, sur les équipes soignantes. Ce choix remonte...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

Le groupe Les Républicains approuve Pierre Dharréville sur un point, et un seul : le PLFSS est fondé sur la non-compensation du manque à gagner qu'ont induit les mesures d'urgence pour les recettes de la sécurité sociale, au détriment des assurés sociaux. Cela dit, nous constatons de la part du Gouvernement des avancées, certes tardives, au profit de l'hôpital public, de ses personnels soignants, et de l'ONDAM – dont on n'aurait jamais dû réduire le taux. On aurait pu attendre mieux, voire plus : ce sera l'objet du débat qui va s'ouvrir. Aussi ne voterons-nous pas la motion de rejet préalable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Elimas :

Le groupe MODEM votera évidemment contre la motion de rejet préalable. Bien sûr, les conditions d'examen du PLFSS sont particulières, le Sénat ayant rejeté le texte dans l'attente des annonces du plan pour l'hôpital public. Ces annonces ont été faites depuis ; vous êtes vous-même venue les présenter en commission des affaires sociales, madame la ministre. Il s'agit d'un effort substantiel, et même historique : l'humain est replacé au coeur du dispositif, notamment grâce à différentes primes allouées aux soignants ; des investissements d'envergure sont rendus possibles ; enfin, il faut le dire, la dette des h...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Aviragnet :

 « Soigne et tais-toi ! » Madame la ministre, c'est la consigne que vous avez donnée aux professionnels hospitaliers la semaine dernière, lors de la présentation à la presse de votre plan pour l'hôpital. Une fois de plus, une fois de trop, obnubilée par l'effet médiatique de vos annonces, vous avez oublié les gens ! Vous avez oublié ceux qui chaque jour sont au chevet des malades et des personnes âgées ! Votre plan n'avait qu'une seule ambition : répondre médiatiquement à la grève des professionnels de santé de la semaine dernière. L'exercice de « com » vous va bien : vous parlez de « redonner ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Aviragnet :

...attribuées par des manageurs hospitaliers de manière totalement discrétionnaire. Depuis deux ans et demi que vous êtes ministre, vous n'avez pas ménagé vos prédécesseurs, parfois injustement, mais jamais vous n'avez eu de regard critique sur votre propre action. C'est peut-être cela qui est vraiment historique : votre incapacité à prendre votre part de responsabilité dans la crise que traverse l'hôpital public. Vous avez annoncé un plan de 1,5 milliard d'euros sur trois ans pour les hôpitaux, dont 300 millions dès 2020. La réalité, c'est qu'on a bien cherché ces 300 millions et qu'on ne les a pas trouvés : nous avons trouvé 200 millions dans un amendement du Gouvernement, pas 300 millions. C'est un nouveau parjure pour la République en marche ! Vous parlez d'1,5 milliard d'euros, mais là encore...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Aviragnet :

...ttre aux Français de bénéficier de nouvelles protections et pour accorder aux soignants de nouveaux droits grâce à une sécurité sociale de retour à l'équilibre. Comment ne pas vous rappeler que nous avons réussi à stopper la progression de la dette publique hospitalière dès 2013, alors qu'elle avait triplé entre 2002 et 2013 ? Les socialistes au pouvoir avaient mis sur la table 2 milliards pour l'hôpital public sur cinq ans, et il s'agissait d'argent neuf. Voilà une chose que vous êtes bien incapable d'égaler. Je suis fier de notre bilan et j'aurais aimé qu'il profite à l'hôpital public et aux Français. Or vous avez décidé dans ce PLFSS de faire supporter à la sécurité sociale des exonérations de cotisations aux employeurs car ce gouvernement utilise les cotisations des Français non pour finance...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Christophe :

...spositifs médicaux, nous attendons aussi des modifications. En l'état, elle risque de pénaliser durablement un secteur composé à 92 % de TPE-PME et de freiner l'innovation, un non-sens au regard du virage ambulatoire. Nous nous trouvons par ailleurs aujourd'hui dans une situation un peu inédite en raison du rejet du texte par le Sénat, qui le trouve insincère en raison des annonces à venir sur l'hôpital. Si je salue votre travail sur ce sujet d'importance, en particulier la phase de concertation à laquelle vous vous êtes adonnée, nous ne pouvons que regretter une présentation tardive de votre proposition. Nous avons en effet l'impression désagréable de revivre la situation de l'an dernier où, en raison de la crise des gilets jaunes, l'exécutif avait opéré un revirement de dernière minute et céd...