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...ec un handicap. À ce stade, madame la rapporteure, votre proposition de loi m'inspire plusieurs questions. La question du statut, d'abord. Si les accueillants familiaux demandent unanimement une sécurisation de leur statut, notamment au titre de l'assurance chômage, ils demandent plutôt un assouplissement et une simplification de la réglementation actuelle. La question de la revalorisation de l'indemnité se pose pour eux, comme pour d'autres mais, contrairement à l'accueil familial en protection de l'enfance, cette question n'est pas identifiée, sur notre territoire, comme un frein à la vocation. On observe plutôt, et paradoxalement, un déficit de demandes, avec un nombre de places d'accueil supérieur au nombre d'accueillis, ce qui pose la question de la promotion de ce type d'accueil. Cela renvo...
...nts médico-sociaux, pourrait recenser l'ensemble des offres, y compris les accueillants familiaux. La mise en relation serait beaucoup plus simple. Plusieurs d'entre vous ont évoqué la question de la rémunération, qui est un vrai problème. Il faut savoir que la rémunération d'un accueillant familial est très complexe, dans la mesure où, à la rémunération dite de base, peuvent s'ajouter plusieurs indemnités. La rémunération de base est, au minimum, de 2,5 fois le SMIC horaire par jour, soit une rémunération maximale de 660 à 720 euros, avec des variations très importantes d'un département à l'autre, qui rendent le système peu équitable. Les accueillants familiaux ont également une retraite très faible, parce que leurs cotisations sont calculées uniquement sur la rémunération de base. À cette rémun...
Loin de moi l'idée d'alourdir la charge financière qui pèsera sur les départements ! En réalité, l'incidence de cette proposition de loi sur les dépenses des départements sera très indirecte, puisque l'augmentation du minimum et du maximum de l'indemnité d'entretien n'est, la plupart du temps, pas prise en charge dans le cadre de l'aide sociale. Normalement, l'aide sociale concerne uniquement la rémunération de base. Il ne devrait donc pas y avoir de charge supplémentaire pour le département pour une personne qui ne bénéficie pas de l'aide sociale – et même pour une personne qui en bénéficie. Par ailleurs, le département fera des économies en ma...
... l'âge de vingt ans. Ce mécanisme a été critiqué tant par l'Inspection générale des affaires sociales – IGAS – que par la Cour des comptes. Mais, au-delà des considérations budgétaires, le mode de calcul du SFT en fait un élément de rémunération proportionnel au traitement de l'agent. Ainsi, sans aucune corrélation avec sa mission de soutien financier à l'éducation des enfants des agents, cette indemnité bénéficie davantage aux fonctionnaires les mieux rémunérés. Mes amendements prévoient donc de forfaitiser le SFT afin que son montant soit déterminé exclusivement en fonction du nombre d'enfants. La part proportionnelle est supprimée et le montant forfaitaire ajusté en conséquence, selon la décision du ministre. L'amendement no 280 prévoit une majoration du supplément familial de traitement pou...
Cet amendement vise à demander au Gouvernement de remettre au Parlement un rapport sur les possibilités de mise en oeuvre d'une indemnité de fin de contrat, d'un montant équivalent à au moins 10 % de la rémunération brute totale versée durant le contrat de projet. En effet, le groupe Socialistes et apparentés avait souhaité déposer un amendement instituant une telle indemnité, mais l'article 40 de la Constitution nous en a empêchés. Si elle n'est pas acceptée, cette demande de rapport permettra au moins d'engager le débat.
...date, d'une personne occupant, à l'issue d'une belle carrière, le poste de secrétaire général de l'Assemblée nationale et bénéficiant d'une rémunération à la hauteur de ses compétences. Si cette personne, après avoir fait valoir ses droits à la retraite, est nommée au Conseil constitutionnel, elle cumulera allègrement une pension de retraite de 10 000, 15 000 euros mensuels, voire davantage, et l'indemnité qu'elle touchera au titre de la fonction éminente qu'elle exercera au sein du Conseil constitutionnel. Puisque vous nous avez expliqué que, cette question étant d'ordre réglementaire, elle se réglerait par décret, je souhaite, au nom des Français que je représente – et je forme le voeu que l'ensemble des députés partagent ce souhait – , que le Gouvernement m'informe au travers d'un rapport du mo...
...umul risquerait de s'appliquer aux élus. Mais il faut distinguer entre les personnes qui sont nommées et celles qui sont élues. J'ai expliqué, vendredi soir, que certains de nos collègues ayant pu faire valoir leurs droits à la retraite de la fonction publique à 57 ou 58 ans – j'ai cité le cas d'anciens gendarmes ou policiers – ayant été démocratiquement élus peuvent cumuler leur retraite et leur indemnité de parlementaire. Il n'y a là aucun problème. Quant aux élus locaux, il faudra me dire lequel d'entre eux atteint, en cumulant ses indemnités et une pension de retraite, les niveaux de rémunération des membres des instances dont nous parlons ! Les indemnités des élus sont déjà plafonnées à une fois et demie l'indemnité d'un parlementaire. Là encore, il n'y a pas de problème. Enfin, monsieur le ...
... demandons pas, en l'état, de revenir sur les règles, mais nous dire ce qui est versé et à qui nous permettra peut-être, à l'avenir, de débattre en étant éclairés sur les nouvelles règles à prévoir quant aux rémunérations des personnes qui se trouvent à la tête de ces autorités publiques et administratives indépendantes. Il convient en effet de discuter du type de rémunération versée. S'agit-il d'indemnités, de salaires ? Est-il légitime de percevoir ainsi des émoluments dont le statut juridique est identique à celui des élus ? Voilà des questions que nous sommes en droit de nous poser. Pour continuer à le faire calmement et sereinement à l'occasion d'un prochain débat, il faut que soyons éclairés : qui touche quoi ? C'est la question que nous vous posons à travers ces deux amendements.
Lorsqu'on regarde les différentes rémunérations et indemnités, les avances de frais de mandat, l'argent dont nous disposons pour payer nos collaborateurs, les choses sont claires, tout se trouve sur internet, un déontologue procède à des vérifications et je m'en félicite : nous avons bien fait de voter la loi de 2017. J'avais alors proposé plusieurs amendements concernant la déontologie des hauts fonctionnaires, mais ils n'avaient pas rencontré un grand su...
... ce qui existe pour les établissements publics administratifs. Nous nous sommes appuyés sur les travaux de la commission des finances, notamment, ceux de notre collègue Stella Dupont, qui travaille sur ces questions depuis deux ans. Lors de nos échanges, nous avons également adopté un dispositif d'écrêtement – et pas de non-cumul, en effet – entre la perception d'une pension de retraite et d'une indemnité de dirigeant. Enfin, nous avons adopté une limite d'âge – 68 ans, comme dans la fonction publique – à partir de laquelle il n'est pas possible d'être nommé président d'une autorité administrative indépendante.
Par cet amendement, nous demandons un rapport avec des éléments chiffrés sur le remboursement du montant des traitements et indemnités perçus par les anciens élèves de l'École normale supérieure, de l'École nationale d'administration et de l'École polytechnique bénéficiant d'une mise en disponibilité et n'étant pas resté au service de l'État pendant la durée minimale prévue.
De notre côté, nous avons étudié la question, pour chaque corps d'État, pendant plus de huit mois – il existe plus d'une dizaine de décrets d'application. Les avantages, les indemnités, les congés payés, les primes qui peuvent être accordés d'un corps d'État à l'autre sont extrêmement diversifiés. En me plongeant dans le dossier, j'ai constaté l'existence d'énormes disparités. Que demandons-nous ? Une égalité de traitement, et non pas un bonus, ni une application différente des règles dans nos territoires. Lorsqu'un fonctionnaire d'État est recruté, dans le cadre d'un concour...
Ce dernier amendement concerne l'indemnité temporaire de retraite – ITR. Je comprends que vous soyez tous un peu fatigués, alors que nous sommes en passe d'achever l'examen du texte, mais je vous demande un peu d'attention sur ce sujet. Jusqu'en 2009, les retraites étaient également indexées, puis une réforme est intervenue, qui a progressivement supprimé cette indemnité. Cela a touché tous les territoires d'outre-mer, mais plus fortemen...
...jectif n'est pas tant de casser le statut – ce que vous faites par l'intermédiaire d'une contractualisation à tout-va – que d'obtenir que les fonctionnaires s'en aillent définitivement, qu'ils ne soient plus un « poids », une « charge », un « carcan », un « verrou », etc. De restructuration en restructuration, on va donc les inciter à partir, moyennant une somme rondelette. Or il existe déjà une indemnité de départ volontaire pour les fonctionnaires. Quand votre service est restructuré, vous pouvez en effet obtenir une somme correspondant à un douzième de la rémunération brute annuelle, multiplié par le nombre d'années que vous avez effectuées, dans la limite de vingt-quatre fois… – tout cela est fort bien expliqué sur le site service-public. fr. Puisqu'il existe déjà cette indemnité de départ vol...
Je veux être sûr de bien comprendre. On l'a dit et répété, je n'ai pas très bien compris l'esprit du texte, ni comment tout cela se goupille. J'aimerais donc avoir des précisions très claires. Aujourd'hui, l'indemnité de départ volontaire n'ouvre pas droit à l'allocation de retour à l'emploi : c'est là une différence, nous sommes d'accord. En revanche, la question reste posée sur le montant. Sur service-public. fr, site d'un grand intérêt, il est écrit : « Le montant de l'indemnité est égal à 112e de la rémunération brute annuelle perçue au cours : de l'année précédant celle de la demande de démission multipli...
J'essaie d'imaginer des cas de figure possibles. Un collègue, tout à l'heure, s'est interrogé sur le coût de la mesure pour les collectivités et les administrations. Si on la compare à ce qui existe – démission ou indemnité de départ volontaire sans allocation de retour à l'emploi – , elle coûtera très cher ! Autrement dit, soit les administrations y renonceront, soit elles ne l'appliqueront qu'à certains agents, pour des cas particuliers. De fait, aujourd'hui, les parachutes dorés n'existent pas dans la fonction publique. Reconstituons donc le schéma dans son ensemble. Vous nommez des amis à la tête d'administrati...
...pour en savoir un peu plus sur le sort que vous entendez réserver aux uns et aux autres : il serait bon que nous les obtenions avant la fin de l'examen du texte, d'autant que cela fait pas moins de quinze mois que vous en discutez. Mais je voudrais tout de même revenir sur le deuxième alinéa, qui dispose que « la convention de rupture définit les conditions de celle-ci, notamment le montant de l'indemnité spécifique de rupture conventionnelle, qui ne peut pas être inférieur à un montant fixé par décret ». Rien n'y dit que le montant de l'indemnité ne peut pas être supérieur au montant fixé par décret. Je répète donc ma question : le montant versé au titre de la rupture conventionnelle pourra-t-il, au-delà de l'allocation de retour à l'emploi, être supérieur à celui de l'indemnité de départ volonta...
...lle mesure sans avoir fait la moindre étude d'impact ! C'est absolument irresponsable ! Avant vos négociations avec les partenaires sociaux, n'avez-vous pas procédé à la moindre simulation ? Vous vous apprêtez à substituer à un dispositif dans lequel l'accord d'une seule des parties est nécessaire – le départ volontaire – un autre dans lequel il faut l'accord des deux, agent et collectivité : les indemnités seront nécessairement supérieures, sinon cela ne sert absolument à rien.
L'article 26 prévoit une indemnité spécifique de rupture conventionnelle dont le montant ne pourrait être inférieur à un minimum défini par décret et valable pour tous. L'indemnité de rupture reste cependant en grande mesure indéfinie et ses modalités de calcul sont encore incertaines. En l'état, l'article laisse ainsi une très grande liberté aux employeurs publics pour déterminer par la convention le montant de l'indemnité. Le c...
En effet, toujours selon l'étude d'impact, le montant de l'indemnité équivaudra à douze à vingt-six mois de rémunération et sera plafonné à 45 734 euros – un plafond qui sera atteint assez rapidement, compte tenu du salaire moyen de chaque catégorie de fonctionnaires. En se fondant sur l'étude d'impact, on peut estimer le coût des indemnités à 68 millions d'euros en 2020, 91 millions en 2021 et jusqu'à 114 millions en 2022. Dans ce contexte, l'encadrement actuel ...