Interventions sur "inflation"

222 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Holroyd :

...évalu, au troisième trimestre, au Royaume-Uni, en Chine et en Allemagne, cette prévoyance me semble de bon aloi. En matière de finances publiques, un peu de conservatisme ne fait pas de mal, d'autant que vous confirmez la baisse du déficit public programmé malgré la poursuite du soutien apporté au pouvoir d'achat des Français et un véritable investissement dans le capital humain. S'agissant de l'inflation, votre prédiction pour 2022 est en partie fondée sur la hausse des prix de l'énergie – électricité, gaz, carburants. Quels sous-jacents utilisez-vous pour élaborer cette prédiction ? Enfin, Christine Lagarde a jugé, ce matin, très improbable une hausse des taux directeurs en 2022. Comment expliquez-vous l'importante différence d'appréciation qui existe à ce sujet entre la présidente de la BCE et...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMohamed Laqhila :

Je veux tout d'abord saluer la qualité de l'avis du HCFP. Si la grande majorité d'entre nous se rangent derrière le consensus des économistes, lesquels considèrent que le regain d'inflation est temporaire, ce consensus semble plus faible qu'en septembre dernier, lorsque nous vous avons reçu pour examiner les hypothèses macroéconomiques sur lesquelles repose le PLF pour 2022. La question de l'inflation a-t-elle fait l'objet de discussions importantes lors de l'examen des prévisions retenues pour le PLFR ? Quel pourrait être son impact selon les membres du Haut Conseil ? La croissanc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Pires Beaune :

...qui est prioritaire, c'est bien celle qui vise à lutter contre le réchauffement climatique, à préserver la biodiversité et à réaliser la transition écologique, et ce quoi qu'il en coûte. Il en va de même pour la santé et la prise en compte du vieillissement de la population. Quelles informations avez-vous eues sur le calendrier et le montant des dépenses nouvelles ? Quelles sont les causes de l'inflation ? Celle-ci est-elle un effet de la politique monétaire ou un effet des tensions sur les approvisionnements ? Est-elle durable ou passagère ? En quoi consiste l'opération de trésorerie qui explique la baisse de l'endettement en 2022 ? Enfin, le CAC40 a atteint, ce matin, son record historique. Faut-il craindre l'apparition de bulles financières liées à la politique monétaire ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

...s initiale pour 2022 après le vote de l'article d'équilibre est constitutionnelle ? Le Gouvernement a relevé sa prévision de croissance de 6 % à 6,25 %. Or, à la fin du troisième trimestre, le taux de croissance acquis est déjà de 6,6 %. Il faudrait donc une baisse de 1,4 % au quatrième trimestre pour atteindre 6,25 %. Quelle est votre estimation de la croissance en 2022 ? Selon vous, le taux d'inflation prévu par le Gouvernement pour 2022, soit 1,5 %, n'est pas réaliste. À combien l'estimez-vous ? Vous évaluez le déficit structurel à 5 % du PIB, et non à 4 %, comme le maintient le Gouvernement. Est-ce raisonnable ? C'est tout de même plus du double du déficit structurel constaté sur la période 2017-2019… La légère baisse, en 2022, du ratio dette publique sur PIB – moins 1,8 point de PIB – s'ex...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Dufrègne :

Monsieur le président du Haut Conseil, je vous remercie pour votre présentation de l'avis du HCFP sur le PLFR pour 2021 et – c'est plus original – sur les mises à jour du budget pour 2022. L'inflation est au cœur des inquiétudes des Français, dont le pouvoir d'achat est la première préoccupation, notamment lorsqu'ils perçoivent de faibles revenus et sont confrontés à la hausse des prix de l'énergie. La poussée inflationniste actuelle va-t-elle durer ? N'est-il pas à craindre qu'elle pénalise la consommation des ménages des classes populaires, dont le pouvoir d'achat pourrait être sensiblement ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani :

Manifestement, les circonstances ont empêché l'ajustement structurel promis par le Gouvernement, puisque l'on s'oriente vers un déficit annuel de 205 milliards d'euros. Les menaces qui ont été évoquées – inflation, augmentation des taux d'intérêt, déficit considérable de notre commerce extérieur, faiblesse de la croissance potentielle… – soulèvent la question de la soutenabilité de la dette publique. Le Gouvernement promet un plan de remboursement qui repose sur un surcroît de recettes, mais il ne s'oriente pas dans cette direction. Dès lors, jugez-vous plausible l'hypothèse d'un désendettement à moyen ter...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-René Cazeneuve :

Monsieur le président du Haut Conseil des finances publiques, je veux tout d'abord vous remercier d'avoir clos sans ambiguïté la polémique insincère sur le budget pour 2022, alimentée par un certain nombre de nos opposants. Vous n'avez pas commenté le niveau de l'investissement prévu par le Gouvernement, qui augmenterait de 4,7 % en 2022. L'inflation comme l'emploi pourraient être, selon le HCFP, supérieurs aux prévisions. Un plan d'investissement pour l'avenir a été récemment annoncé. Le chiffre de l'investissement ne pourrait-il pas être, lui aussi, revu à la hausse ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Saint-Martin, rapporteur général :

...ce, par votre truchement, a été partie prenante dans l'élaboration de la politique monétaire européenne, contribuant à d'importants progrès pour répondre à la crise, à la fois sur le plan national et communautaire. La manière dont vous avez géré cette dernière n'a fait que confirmer vos compétences indéniables à diriger la Banque de France. Nous nous interrogeons tous régulièrement à propos de l'inflation et de la politique monétaire européenne en la matière. La BCE a annoncé récemment une revue de son mandat, c'est-à-dire une révision de la façon dont elle considère devoir appliquer les objectifs des traités. J'ai retenu trois points importants : l'appréciation à moyen terme de l'objectif de 2 % d'inflation, l'intégration du changement climatique dans les actions de politique monétaire et la meil...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie, rapporteure :

...libré, mais vous ajoutez qu'il faudra veiller à une transposition raisonnable au sein de l'Union européenne. Que pensez-vous de la lettre envoyée début septembre par les superviseurs nationaux à Mme Mairead McGuinness, commissaire européenne chargée des services financiers, demandant le respect de la lettre et de l'esprit de Bâle III ? Comment envisagez-vous donc l'application de ces accords ? L'inflation actuelle, caractérisée notamment par une envolée des prix de l'énergie – gaz et électricité –, risque-t-elle d'être durable ? Sur le plan européen, quels pourraient être les leviers d'action des banques centrales ? Si l'inflation devait perdurer, quels en seraient les effets ? Malgré la reprise économique, des tensions persistent dans le domaine des matières premières – je veux parler des diffic...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Alauzet :

Je souhaite vous interroger à propos de deux enjeux cruciaux pour la Banque de France : le climat et l'inflation. Pour être plus précis, ma question porte sur la « triangulation » entre risque climatique, investissements dans les énergies fossiles, stabilité financière et stabilité des prix – et ce, malgré vos prévisions d'inflation rassurantes à ce stade. La première bonne nouvelle que je souhaite mentionner concerne la décision des six grandes banques françaises de cesser d'investir dans les entreprises ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Christine Dalloz :

...ègues, que votre expérience durant cette période houleuse est une garantie de votre connaissance du sujet. Ma première question porte sur la mission des banques centrales pendant la crise sanitaire. Il y a quelques instants, dans votre réponse au président, vous avez dit que la confiance dans la monnaie avait été permise par la stabilité des prix mais que le défi était aujourd'hui de maîtriser l'inflation dans la durée. La hausse des prix du carburant aura systématiquement des conséquences sur l'inflation. Comment comptez-vous la contenir ? Vous avez également mis en avant la proximité territoriale. Nous ne pouvons que nous satisfaire de votre vision d'un réseau étendu mais force est de constater qu'il a subi, ces dix dernières années, de multiples transformations. À Saint-Claude, par exemple, un...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bricout :

Les prévisions économiques de la Banque de France sont légèrement meilleures que celles du Gouvernement. Avez-vous évalué l'incidence que tout cela pourrait avoir en matière de déficit et de recettes budgétaires pour l'État ? L'inflation que nous constatons semble tirée par des tensions sur les marchés liées à des difficultés d'approvisionnement ainsi qu'à la hausse du coût des énergies. Quelle évolution de l'inflation prévoit le Système européen de banques centrales (SEBC) ? À quel horizon pensez-vous que la situation se stabilisera ? Quelle politique monétaire prévoit la Banque centrale européenne ? La demande mondiale adressé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMohamed Laqhila :

... recrutement que nous observons dans certains marchés – montre que les choix que nous avons faits et que nous mettons désormais en œuvre sont les bons. Fin août 2021, 17 milliards d'euros d'autorisations d'engagement avaient déjà été consommés sur la mission Plan de relance. Pouvez-vous nous indiquer quel sera le montant des crédits consommés d'ici la fin de l'année ? Dans quelle mesure l'inflation, qui concerne notamment le coût des matériaux de construction, réduit-elle l'efficacité du dispositif de relance ? L'application du plan de relance doit-elle, de ce fait, être davantage étalée dans le temps ? Enfin, ma dernière question porte sur le lien entre la mission Plan de relance et la Facilité pour la reprise et la résilience de l'Union européenne, puisque 40 des 100 milliards d'e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Saint-Martin, rapporteur spécial :

Monsieur Laqhila, je ne crois pas que l'inflation doive nous conduire à étaler dans le temps la consommation des crédits. En revanche, nous devons veiller notamment au cours des matières premières, qui pourrait avoir pour conséquence un ralentissement de certains investissements dans les entreprises, dans la construction et dans la rénovation thermique. Il est vrai qu'un léger retard est possible dans les programmes, pour des raisons liées à l'i...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Woerth, président :

...uer correctement l'état des finances publiques, et plus largement celui de l'économie. S'agissant de la croissance, vous estimez que les prévisions sont prudentes. Dont acte. Du reste, le Gouvernement a été globalement prudent dans ses prévisions, et il l'a indiqué. C'est une bonne chose. Si la croissance est plus importante, les résultats seront meilleurs que ceux prévus aujourd'hui. Quant à l'inflation, est-elle si conjoncturelle que le disent les économistes ? Elle est aussi le fruit de tensions – je pense au niveau de la masse monétaire, aux tensions géopolitiques, aux tensions entre l'offre et la demande, aux tensions d'approvisionnement… –, pour certaines structurelles. Il est donc probable qu'elle reprenne de la vigueur, et peut-être un peu plus que ne le prévoit le Gouvernement. Certes, e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Saint-Martin, rapporteur général :

...ment public, j'observe néanmoins, pour 2021 et 2022 – et c'est ce qui me paraît intéressant – une nette baisse de la prévision du ratio de dette publique par rapport à celle du programme de stabilité et à celle qui a été mentionnée lors du débat d'orientation des finances publiques du mois de juillet. Cette tendance vous semble-t-elle de bon augure pour les années à venir ? Le rebond actuel de l'inflation risque-t-il, selon vous, d'avoir des conséquences durables sur l'économie ? Nous connaissons tous les sujets de préoccupation de nos concitoyens, notamment en ce qui concerne les prix de l'énergie. Vous formulez, en matière de politique budgétaire, une proposition nouvelle, qui consiste à consacrer au désendettement tout excédent de recettes par rapport à la prévision. Sur le fond, je suis d'acc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Holroyd :

...mes de prévisions de croissance que de recettes – depuis le début du quinquennat, du reste. Or il me semble que nous devons nous féliciter de conserver ainsi des marges de manœuvre pour les mois à venir. À ce propos, vous insistez beaucoup, dans votre avis, sur le risque sanitaire. Mais qu'en est-il des autres risques, plus traditionnels ? Je pense notamment aux conséquences que pourrait avoir l'inflation si elle ne baissait pas rapidement. Par ailleurs, pourriez-vous nous exposer la teneur de vos échanges avec vos homologues européens sur la gestion de la « dette covid », la problématique étant probablement similaire ailleurs en Europe ? Comment envisagent-ils d'éponger cette dette accumulée au cours des dix-huit derniers mois ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMohamed Laqhila :

...iode d'incertitude dans laquelle nous nous trouvons. Du reste, l'essentiel du moindre déficit permet d'accroître davantage encore l'effort en faveur de la relance et du rétablissement de l'économie française. Grâce à tous les efforts consentis au cours des deux dernières années, le rapport entre la dette publique et le PIB commence à baisser, pour la première fois depuis dix ans. S'agissant de l'inflation, l'hypothèse figurant dans le PLF est de 1,5 % pour 2021 et pour 2022, après 0,5 % en 2020. On observe en effet ces derniers mois une accélération de l'inflation, qui s'explique par la reprise et par le déséquilibre entre une offre mondiale qui demeure restreinte et une demande qui explose. Le consensus des économistes considère ce phénomène comme transitoire. Mais ne craignez-vous pas des effets...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatricia Lemoine :

...rise des comptes publics sont une absolue nécessité, mais ils doivent se faire de manière intelligente pour ne pas casser la reprise. C'est aussi un besoin impérieux pour garantir la soutenabilité de la dette publique. À ce propos, quelle est votre évaluation du risque que ferait peser une remontée des taux d'intérêt sur cette soutenabilité, alors que nous sommes dans un contexte de reprise de l'inflation – même si les prévisions en la matière laissent à penser que cette remontée serait temporaire ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Bruneel :

...eurs années : le mépris permanent. Au vu du caractère incomplet du projet de loi, je concentrerai mon intervention sur son aspect macroéconomique. Le Haut Conseil juge les prévisions de croissance, de 6 % pour 2021 et de 4 % pour 2022, plausibles. Est-on capable de mesurer la part de la croissance qui est imputable au plan de relance ? On parle beaucoup des emplois non pourvus et du retour de l'inflation, qui laisseraient penser que l'activité est proche de son maximum. Pourtant, ces éléments restent très marginaux, alors même que l'économie n'a toujours pas retrouvé son niveau de 2019. Ne pensez-vous pas que des marges de croissance existent et qu'il faut encore amplifier la relance, comme aux États-Unis, en donnant la priorité à la demande et aux ménages, qui ont été largement oubliés lors du p...