Interventions sur "inscrire"

124 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

Cette tribune dit aussi que vous ne saisissez pas l'occasion jusqu'au bout, vu l'urgence du moment, dans la mesure où il faudrait également inscrire le principe de non-régression et le verbe « garantit ». Si vous vous référez à leur article, écoutez-les jusqu'au bout ! Depuis tout à l'heure, vous ne parvenez pas à nous convaincre. Garantir, c'est s'assurer du résultat ; pour s'assurer du résultat, il faut agir, alors que l'inverse n'est pas vrai ; la garantie du résultat implique l'action, alors que l'action n'implique pas la garantie du résu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaina Sage :

... un fait. Pourtant nous agissons : loi littoral, loi biodiversité, plus d'une vingtaine de textes cette dernière décennie, cela a déjà été dit. Il est temps de garantir le résultat. C'était l'objet de nos amendements et nous soutiendrons les sous-amendements de Delphine Batho qui vous proposent d'aller un peu plus loin pour forcer de meilleurs résultats. Ce serait un acte fort, pour la France, d'inscrire cette idée au premier alinéa de l'article 1er de la Constitution. J'ai bien compris le problème du principe de non-régression et je retirerai mon amendement, tel qu'il est écrit, pour soutenir les sous-amendements de Mme Batho. Je crois qu'intégrer la diversité biologique sous l'angle de l'environnement est une nécessité, donc je maintiendrai le sous-amendement relatif à cette question. Pour c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Pires Beaune :

...a commission des lois : je pense que nous avons collectivement fait oeuvre utile en inscrivant dans la Constitution les notions de préservation de l'environnement et de la biodiversité, et de lutte contre le réchauffement climatique. Avec l'amendement no 1417, il s'agit de s'assurer qu'en matière de préservation de notre planète, la marche arrière ne soit pas possible. Notre objectif est clair : inscrire le principe de non-régression dans la Constitution, pour protéger nos concitoyens contre d'éventuelles tentations de la part des futurs législateurs de revenir sur certains acquis, notamment celui que nous venons à l'instant de voter.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani :

Nous suggérons d'inscrire dans la Constitution le fait que la République protège et promeut les biens communs. Sur le fond, il nous semble que les éléments indispensables à la vie – l'eau, la terre et les semences – ne doivent pas être traités comme de banales marchandises, et qu'il est donc du ressort de l'État de garantir et de protéger ces biens collectifs. Nous sommes particulièrement sensibilisés au problème du fonci...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Lagarde :

...uvoir aux juges. J'ai entendu tout à l'heure M. Acquaviva demander si la République acceptera de progresser en protégeant les biens communs. Mais je ne suis pas certain qu'elle progresserait si nous adoptions ce type d'amendements ; en tout cas, la démocratie régresserait, car ce ne serait plus à nous de définir ce qu'est un bien commun : ce serait le juge qui déciderait. Si vous voulez vraiment inscrire la protection des biens communs dans la Constitution, il faudrait donc faire la liste de tout ce que vous estimez être un bien commun. D'une façon générale, au-delà de ces amendements, je pense que nous devons veiller à ne pas transférer notre pouvoir vers la rue de Montpensier, c'est-à-dire vers les sages du Conseil constitutionnel, ce que nous n'avons que trop fait ces dernières années. J'ai e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSerge Letchimy :

...e cet amendement propose d'aller un peu plus loin que ce que prévoit l'article 1er de la Constitution : « La loi favorise l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu'aux responsabilités professionnelles et sociales. » Il nous faut en effet élargir cette thématique. Bien entendu, vous allez me répondre que le lieu et le moment sont mal choisis pour inscrire une telle disposition dans la Constitution. Il s'agit d'un amendement d'appel qui vise à interpeller l'opinion publique et la représentation nationale sur la nécessité d'élargir, le plus amplement possible, ce droit à l'égalité des femmes à d'autres secteurs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

...tte sphère est sans frontières ; elle rappelle que la Déclaration des droits de l'homme a une portée universelle. Telle est la singularité de la France ; c'est une manière de dire notre solidarité avec les biens publics mondiaux, avec tous ceux qui, quand bien même sont-ils au bout du monde, nous considèrent comme nos égaux. Eh bien, je crois qu'il serait fondamental, du point de vue politique, d'inscrire aussi que notre rapport à la nature s'établit sous le signe de la sagesse.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

...os et les loisirs, et que tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, ou de la situation économique dans laquelle il se trouve, est dans l'incapacité de travailler a le droit d'obtenir de la collectivité des moyens d'existence convenables. Il nous semble donc fondamental, au moment où les parts du gâteau s'agrandissent pour certains et s'amenuisent pour d'autres, d'inscrire tout en haut de notre Constitution le principe fondamental de la solidarité, afin de préserver le système de retraites par répartition et le modèle de protection sociale à la française. Tel est l'objet de cet amendement – secondaire, selon vous.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Breton :

Cet amendement tend à inscrire dans notre loi fondamentale la primauté de l'intérêt supérieur de l'enfant. Les textes internationaux nous invitent, on le sait, à protéger l'enfant. Ainsi, la Convention relative aux droits de l'enfant, adoptée par l'Assemblée générale des Nations unies le 20 novembre 1989, énonce : « Dans toutes les décisions qui concernent les enfants, qu'elles soient le fait des institutions publiques ou pri...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

Madame la garde des sceaux, le fait qu'un principe soit inscrit dans des conventions internationales que la France a ratifiées n'exclut pas de l'inscrire aussi dans notre Constitution. Un grand nombre de principes figurent dans les deux types de texte, et c'est heureux. Ensuite, comme vient de me le souffler Stéphane Peu, l'inscription de l'intérêt supérieur de l'enfant dans notre Constitution aurait par exemple pu nous prémunir des conditions d'accueil des enfants mineurs en centre de rétention ou, lors de l'examen du projet de loi Schiappa – he...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClaude Goasguen :

...n des églises et de l'État, mais elle n'évoque la laïcité qu'à propos du patrimoine. Cette définition, en réalité, ne porte pas sur le fond mais sur l'exercice de la laïcité. De même, la jurisprudence du Conseil d'État, que j'ai consultée dans sa totalité – croyez-moi, ce n'est pas toujours drôle ! – , ne donne jamais de définition de la laïcité, mais des explications sur son exercice. Le fait d'inscrire cette disposition dans la Constitution n'apporte donc rien. Vous parlez du principe de la laïcité tel qu'il est défini par la loi de séparation des église et de l'État ; le problème, c'est que cette loi ne définit pas ce principe ! On peut donc débattre la laïcité dans notre droit, mais le fait est qu'il s'agit là d'un vrai problème. Nous parlons tout le temps de laïcité sans que personne ne sach...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Félix Acquaviva :

...u projet de loi relatif à l'égalité et à la citoyenneté, sur la question des associations dites « mixtes ». Chacun connaît l'hypocrisie qui fait que des centres culturels bénéficient de financements publics au titre de la loi 1901, alors qu'il s'agit en fait de centres cultuels. Eu égard à l'ambiguïté qui se développe depuis quelque temps, il ne me paraît donc pas inopportun, bien au contraire, d'inscrire dans la Constitution l'idée que la République doit permettre l'application par les lois du principe de laïcité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ferrand, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

L'amendement vise à inscrire l'objectif d'« égalité réelle » à l'article 1er de la Constitution. Le principe d'égalité et l'interdiction de toutes les discriminations ont d'ores et déjà été consacrés aux articles 1er et 6 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. L'article 1er proclame : « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. » L'article 6 ajoute que la loi « doit être la même pour tous » ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Serville :

Madame la garde des sceaux, monsieur le rapporteur général, vos réponses ne me satisfont pas du tout. Quand j'ai défendu un amendement visant à inscrire dans la Constitution une formule plus générale pour protéger les citoyens contre les discriminations, vous m'avez dit qu'il ne fallait pas aller dans ce sens. À présent que je défends un amendement allant dans le sens opposé, visant à inscrire dans la Constitution une liste des caractères sur la base desquels les gens subissent des discriminations, vous me renvoyez à la Déclaration des droits de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ferrand, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

L'amendement propose d'inscrire à l'article 1er de la Constitution l'interdiction du port de signes religieux ostensibles. Mes chers collègues, je vous invite à mesurer à quoi ressemblerait cet article si nous le faisions enfler de tout ce qui nous est proposé depuis de longues heures.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaina Sage :

...l'intervention du président de notre groupe, il me semble que nous aurions pu débattre un peu plus longtemps d'un tel sujet. L'amendement no 2423 s'inscrit dans la continuité du débat que nous avons eu hier soir, afin de consacrer la dimension géographique très particulière de la France L'un des rapporteurs a d'ailleurs déposé un amendement que nous devrions examiner ultérieurement et qui vise à inscrire la notion de territoire à l'article 1er. Nous pourrons donc en débattre plus avant à ce moment-là. Pour ma part, je propose d'insérer, après la première phrase du premier l'alinéa de ce même article, une phrase ainsi rédigée : « Elle est archipélagique. » Une telle proposition est d'ailleurs conforme aux déclarations que le Président de la République a faites à plusieurs reprises lors de la pré...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Fesneau, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

...vaste domaine maritime qui en résulte : il est donc vrai que sa situation géographique est unique au monde. Je ne crois cependant pas nécessaire d'affirmer cette dimension archipélagique à l'article 1er de la Constitution, puisque la place des outre-mer dans la République est déjà consacrée à l'article 72-3 et, dans une certaine mesure, au second alinéa de son préambule. Nous vous proposerons d'inscrire à ce même article 1er la reconnaissance de la diversité des territoires, dont l'une des dimensions est évidemment – comme vous l'avez dit – l'archipel de France évoqué par le Président de la République. Si nous souhaitions marquer la diversité réelle de nos territoires – dont la dimension que vous proposez est une composante – en commençant à dresser une liste, j'ai peur que ce même article 1er ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaina Sage :

Madame la ministre, votre réponse me conforte finalement dans l'idée qu'il faut inscrire cette notion à l'article 1er. Si confusion il y a, c'est qu'un doute subsiste, alors même que la France a véritablement un caractère archipélagique. Je vous invite à relire, à tête reposée, l'intervention du Président de la République : il y expliquait à quel point existe aujourd'hui, sur le plan diplomatique, une stratégie îlienne. Les insulaires ont en outre un caractère particulier sur la sc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBrigitte Kuster :

Cet amendement, qui a été déposé par Daniel Fasquelle, a pour objet d'inscrire l'égalité des chances à la deuxième phrase du premier alinéa de l'article 1er de la Constitution. Si les citoyens ne naissent pas tous égaux dans les faits, la République doit corriger ces disparités. L'égalité des chances est nécessaire pour que prime la méritocratie. Cet amendement vise donc à inscrire cet objectif dans la Constitution. L'égalité des chances revient, on le sait, à donner à to...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSacha Houlié :

Cet amendement fait l'objet d'un consensus, que ce soit pour la suppression du mot « race » ou pour l'ajout du mot « sexe ». Nous avons également gardé avec raison ce qui empêche les distinctions liées à l'origine. L'esprit de cet amendement est porté sur ces bancs depuis de nombreuses années et par des groupes différents, et peut aujourd'hui s'inscrire dans une révision constitutionnelle. Il dispose de « filets de sécurité », pour reprendre l'expression que vient d'employer Mme la garde des sceaux, comprenant notamment le maintien de la notion d'origine, utilisée par la Cour de cassation pour condamner tout ce qui relève du racisme ou d'une discrimination fondée sur l'origine. C'est la raison pour laquelle le groupe La République en marche app...