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Le développement de l'apprentissage est un axe majeur du plan « 1 jeune, 1 solution ». L'apprentissage est en pleine expansion, ce dont nous pouvons nous réjouir au vu des excellents résultats qu'il obtient en matière d'insertion. Son développement au sein de l'enseignement agricole va-t-il bénéficier de la même croissance que dans les autres branches d'enseignement ? Un plan de développement spécifique est-il envisagé pour remédier aux problèmes liés au renouvellement des générations dans ce secteur ?
Le plan « 1 jeune, 1 solution » apporte un soutien massif à l'emploi de nos jeunes, grâce à une enveloppe de près de 9 milliards d'euros – ce n'est pas une broutille. L'axe social constitue un levier important de ce plan pour proposer aux jeunes les plus éloignés de l'emploi des parcours d'insertion. C'est l'objet du dispositif SESAME, qui vise à les accompagner vers une formation d'éducateur sportif ou d'animateur. Ainsi, 6 000 jeunes de 16 à 25 ans en situation de décrochage scolaire, habitant les quartiers prioritaires de la politique de la ville ou sportifs de haut niveau, pourraient être accompagnés d'ici à 2022. Au contact des jeunes et des associations sportives des quartiers de Nice...
Merci de venir débattre avec nous de l'insertion professionnelle des jeunes, madame la ministre. En me rendant dans les missions locales de ma circonscription, j'ai pu apprécier l'ensemble du dispositif déployé depuis plus d'un an pour continuer à accompagner les jeunes malgré le contexte sanitaire et pour se saisir concrètement des mesures proposées dans votre plan « 1 jeune, 1 solution ». Ces professionnels et ces élus engagés auprès des jeun...
...s primes à l'embauche pour tous les jeunes n'incite pas les entrepreneurs à se compliquer la vie en allant chercher des jeunes éloignés de l'emploi. Par ailleurs, la crise favorise certaines innovations. Ainsi, dans ma circonscription, l'entreprise Mozerr, dans le secteur des travaux publics, a mis en place un tutorat entre les anciens et les nouveaux employés en recourant aux contrats uniques d'insertion et aux contrats initiative emploi. Ce tutorat fonctionne grâce aux contacts humains qui donnent envie de se projeter dans l'entreprise. Grâce à la Garantie jeunes universelle, chacun devrait avoir accès à un accompagnement personnalisé vers l'emploi et à une allocation pouvant atteindre 500 euros par mois. Comment systématiser le mentorat pour que les jeunes soient accompagnés de leur scolarité ...
Le déploiement du service public de l'insertion et de l'emploi – le SPIE – est expérimenté dans quatorze départements depuis mars 2020. Il vise à renforcer l'insertion professionnelle et l'accompagnement des personnes en situation de précarité, au plus près de nos territoires. En avril dernier, vous avez annoncé le déploiement de ce SPIE dans trente et un nouveaux départements, dont les Yvelines. Ce dispositif tend à développer de nouveaux se...
Monsieur le président, madame la ministre déléguée chargée de l'insertion, chers collègues, le texte que j'ai l'honneur de vous présenter part d'un constat simple, mais d'une gravité évidente : notre pays connaît une insurrection froide contre les institutions, qui se matérialise par une abstention de plus en plus considérable. Certes, celle-ci est amplifiée par la crise sanitaire, mais la réalité ne peut être réduite à cette crise temporaire. La donne reste la même, d...
... me présente à cette tribune avec quelques connaissances sur le sujet dont nous avons à traiter, puisque j'ai été deux fois candidat à l'élection présidentielle et que je le suis une troisième fois. Je peux dès lors vous parler du système des parrainages. Mais auparavant, tout en vous remerciant, madame la ministre déléguée, pour votre présence et pour avoir distrait de votre travail relatif à l'insertion les moments que vous nous consacrez au nom du Gouvernement, je regrette que ce ne soit pas Mme Bachelot, membre du même gouvernement, qui se trouve à votre place au banc des ministres, non en raison de votre personne, mais du fait qu'elle était membre de la commission présidée par Lionel Jospin, ancien Premier ministre, qui s'est exprimée sur la question des parrainages. Nous n'avons aucune raiso...
...hoc économique et social subi par la jeunesse, se contentant de distribuer des aides ponctuelles de 150 euros et de présenter un plan jeunes largement insuffisant qui laisse sur le bord de la route une part importante de notre jeunesse. Nous pouvons aussi être sceptiques sur le choix de solutions éprouvées depuis vingt ans – contrats aidés ou service civique, qui ont tendance à créer des voies d'insertion parallèle sans mettre fin au chômage massif des jeunes –, ainsi que sur la proposition sortie ce matin du chapeau présidentiel comme le lapin du prestidigitateur. Pire, le Gouvernement s'obstine à appliquer sa réforme de l'assurance chômage qui, comme l'ont révélé Les Échos cette semaine, pénalisera fortement les jeunes entrant sur le marché du travail après avoir enchaîné des petits contr...
Enfin, notre ambition est de réussir à créer le service public de l'insertion et de l'emploi, cher à Mme la ministre déléguée, une communauté d'acteurs dans chaque territoire capables de se coordonner, au service de l'insertion des jeunes : plus vite on repère, plus vite on réoriente, plus vite on accompagne, plus vite on remobilise. Il est assez simple de défendre l'idée de distribuer de l'argent à tous les jeunes.
Il est plus difficile mais plus courageux de revoir les politiques en faveur de la jeunesse et de réussir à créer les conditions d'une insertion sociale et professionnelle durable pour tous. C'est ce que nous faisons. L'extension du RSA à tous les jeunes à partir de 18 ans est une fausse bonne idée. Pourquoi ? D'abord, parce que le RSA reste stigmatisant, quoi qu'en disent certains. Ensuite, l'extension à tous les jeunes serait une mesure injuste : certains en bénéficieraient alors qu'ils n'en ont pas besoin ; nous préférons donner plus ...
...ficacement contre la pauvreté des jeunes. Alors que le bénéfice du RSA est aujourd'hui limité aux plus de 25 ans, cette condition connaît déjà une exception : le RSA jeune actif, introduit par la loi de finances pour 2010. Pour profiter de ce RSA, les jeunes doivent avoir travaillé pendant deux ans sur une période de trois ans. Il s'agit d'un accompagnement dans la recherche d'un travail et d'une insertion professionnelle. L'ouverture du RSA sans condition aux moins de 25 ans pose également la question de son financement. Nous sommes, du fait de la crise, dans un contexte de forte augmentation du nombre des foyers allocataires du RSA. Fin octobre 2020, le nombre d'allocataires a augmenté de 8,5 % par rapport à octobre 2019 et atteint aujourd'hui 2,1 millions de personnes. Étant conseillère départe...
...is ce subterfuge ne résiste pas à l'épreuve des faits et des chiffres. Depuis plus d'un an, un nombre considérable de dispositifs est mis en œuvre pour aider notre jeunesse dans toutes les difficultés qu'elle peut rencontrer. Sur le plan de l'accompagnement financier, des efforts réels ont été accomplis, comme la prime d'activité renforcée, un montant de 7 milliards d'euros supplémentaires pour l'insertion des jeunes, la revalorisation et l'élargissement des aides au logement et à l'installation, ou les 250 000 missions de service civique qui permettent de s'engager pour les autres tout en percevant une indemnité de 473 à 580 euros par mois. Le RSA jeune est une fausse bonne idée, qui ne répond pas à la volonté de donner un avenir meilleur à notre jeunesse. Nous devons faire mieux. Ce que nous vou...
...orité. C'est là une singularité française, car vingt-trois des vingt-sept pays de l'Union européenne ouvrent des droits sociaux à 18 ans. Selon toutes les évaluations réalisées, le système universel qui rend les aides accessibles à tous, quelle que soit la situation financière des parents, à condition que l'on ait quitté le foyer familial, prévient la pauvreté, augmente l'autonomie et améliore l'insertion dans le monde professionnel. À l'inverse, dans les pays du Sud, c'est la solidarité familiale qui domine et permet de surmonter les difficultés. Enfin, dans les pays de libéralisme économique, on choisit de faire confiance au marché, au travers de prêts étudiants ou dans le cadre du marché du travail. Dans les deux derniers cas, la reproduction des inégalités sociales est la plus forte. Venons-e...
...aire davantage, la majorité a pris des mesures fortes ces derniers mois pour lutter contre la précarité des jeunes avec, notamment, le plan 1 jeune, 1 solution, déjà évoqué par mon collègue Corceiro, doté de 9 milliards d'euros pour soutenir l'emploi des jeunes, le doublement du nombre de bénéficiaires de la garantie jeunes, qui ouvre droit à une indemnité de 500 euros par mois et à un parcours d'insertion, le versement d'aides exceptionnelles à destination des jeunes en difficulté face à la crise, ou encore l'ouverture de 250 000 services civiques qui permettent de s'engager pour les autres tout en percevant une indemnité. Notre majorité partage donc la volonté d'agir en faveur de la jeunesse et de lutter contre la précarité qui la frappe. Je dois dire aussi, mes chers collègues, qu'à titre perso...
...s, comme souvent, ce sont sur les moyens à mettre en œuvre pour y parvenir. Finalement, chacun détient une définition de son « RSA jeune », qui devient peu à peu une expression générique revêtant des dispositifs très différents. Je souhaite en cet instant rappeler l'origine de la mise en place d'un revenu d'assistance par le gouvernement Rocard en 1988. On parlait à l'époque d'un revenu minimum d'insertion, qui n'était d'ailleurs pas accordé aux jeunes de moins de 25 ans. En 2003, le gouvernement Raffarin a transformé ce RMI en RMA, revenu minimum d'activité, avant qu'en 2009 ne soit mis en place le RSA. À aucun moment, aucun de ces gouvernements, pourtant de sensibilités très différentes, n'a souhaité accorder ces revenus à partir de l'âge de 18 ans. Le groupe UDI-I ne partage pas la vision d'une...
...ne proposition que le groupe Libertés et territoires a soutenue dès les premiers mois de la crise, en dépit du refus constant de la majorité comme du Gouvernement. Les solutions mises en place jusqu'ici par le Gouvernement ne permettent pas d'aboutir à une stratégie globale : elles continuent d'écarter un trop grand nombre de jeunes en n'agissant qu'à travers les seuls prismes de l'emploi et de l'insertion. Je pense, par exemple, à la garantie jeunes. Elle constitue un levier indispensable, nous le reconnaissons, mais si les premières évolutions présentées jusqu'ici comme des dérogations sont encourageantes, nous sommes encore loin d'une garantie jeunes universelle et il y a fort à parier qu'elle ne sera jamais universelle, malgré les annonces du jour du Président concernant une nouvelle aide avan...
...ent pas à la hauteur. Les aides accordées aux étudiants sont trop peu élevées, elles ne leur permettent pas de subvenir à leurs besoins. Quel que soit l'échelon des bourses sur critères sociaux auquel ils accèdent, ils demeurent largement en deçà du seuil de précarité. Les aides existantes forment un ensemble fragmenté : aides au logement, bourses sur critères sociaux, aides d'urgence, aides à l'insertion. Elles restent souvent méconnues et sont insuffisantes dans le contexte de crise sociale que traverse notre pays. Elles sont conçues dans une perspective paternaliste qui ne considère pas les jeunes comme des sujets de droit mais comme des ayants droit rattachés à leurs parents. C'est ce qui explique notamment que, sur la dizaine de minimas sociaux existants, si peu soient accessibles aux jeunes....
C'est la première étape du rebond que nous souhaitons pour nos entreprises. Mes collègues du groupe La République en marche nous parleront de la garantie jeunes universelle, sur laquelle le Gouvernement travaille à l'initiative de Mme la ministre du travail, de l'emploi et de l'insertion, Élisabeth Borne.
Nous partageons tous l'objectif de lutter contre la précarité des jeunes – cela a été affirmé à plusieurs reprises –, mais nous considérons que la priorité doit être donnée à l'accompagnement et à l'insertion sociale ou professionnelle, dans une approche globale de la personne, alliée à une prestation d'assistance ou à une garantie de ressources qui permette aux jeunes de ne pas renoncer à un parcours d'insertion ou d'études. Depuis le début de la crise, le Gouvernement s'est évertué à combler les manques et à sécuriser financièrement des jeunes qui, jusqu'alors, ne l'étaient pas. Je pense à ceux qui...
Vous le verrez ce soir, si vous regardez le documentaire consacré aux missions locales : elles sont un levier de réussite et d'insertion sociale et professionnelle pour les jeunes.