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Monsieur le ministre, je souhaiterais vous interroger sur les risques et les modes de transmission de ce virus. Vous avez parlé d'acceptabilité et de compréhension. Un sujet revient très souvent depuis la première vague, celui des Français qui vont tous les jours au travail et utilisent les transports en commun. Ils s'étonnent des risques encourus, les acceptent, mais ne les comprennent pas forcément, par exemple par rapport à l'ouverture d'un restaurant. Pour ce type de décision, vous appuyez-vous sur des études, même si nous savons qu...
... le confinement avait été très bien respecté. Nous partageons tous cet avis. Cependant, il semblerait que les jeunes aient plus de mal à s'accommoder aux restrictions nécessaires, face à la nouvelle aggravation de la situation sanitaire. En matière de communication et de pédagogie, comment pourrait‑on les aider à prendre conscience qu'ils font partie des chaînes de contamination, et que la probabilité qu'ils rencontrent des personnes atteintes de formes minimes, voire asymptomatiques du coronavirus, est très grande, étant donné leur jeune âge, et ce sans même qu'ils s'en aperçoivent ? Comment le Gouvernement intègre‑t‑il notre jeunesse dans la prise de conscience des dangers du coronavirus et la lutte contre le virus ? Par ailleurs, il semblerait que les 16-25 ans soient très touchés. Dispos...
... la covid ne se sont pas retrouvés dans ce cas. Quel est votre avis sur cette autre différence de traitement ? Mon dernier point porte sur le besoin de personnel formé en réanimation. Avez‑vous sollicité des renforts étrangers ? Je ne parle pas au niveau européen, tous les pays européens étant débordés. Le professeur Juvin, urgentiste bien connu, avait évoqué devant le Premier ministre la possibilité de demander des renforts de médecins et infirmières chinois, la situation chinoise étant revenue à la normale. L'ambassadeur de France à Pékin et le consul de France à Wuhan nous l'ont confirmé. Avons-nous interrogé les autorités chinoises à ce sujet ?
Vous avez évoqué le nombre de lits disponibles et les déprogrammations. En Saône-et-Loire, le directeur de l'ARS a déjà demandé à nos hôpitaux de déprogrammer des soins ; or nous savons que certains patients, qui ont été déprogrammés en mars, n'ont pas encore été reprogrammés. Savez‑vous combien de patients n'ont pas encore été reprogrammés à ce jour ? Avez-vous imaginé des solutions innovantes ou pris des mesures particulières ?...
...à déprogrammer. L'AP-HP vient d'annoncer la fermeture des urgences de l'Hôtel-Dieu cet après-midi, pour redéployer les personnels vers les services de réanimation. Nous orientons-nous vers une déprogrammation totale, hors urgence vitale, de tous les actes chirurgicaux, mais aussi de dépistage hors covid ? Nous en connaissons les risques. La fédération Unicancer a mentionné des chiffres de surmortalité extrêmement importants et préoccupants, de 5 000 à 30 000 selon les estimations. Concernant la prise en charge de nos aînés, comme vous l'avez évoqué, cette question rejoint celle de la déprogrammation. Le discours officiel a été de dire que, lors de la première vague, l'hôpital a tenu, naturellement grâce à la mobilisation extraordinaire de nos soignants. Les travaux de notre mission d'informa...
... le pire soit désormais derrière nous, que nous pourrions faire face en attendant un traitement, ou un vaccin. Mais voici que l'Europe tout entière est en proie à une funeste réplique, avec une nouvelle déferlante aussi violente qu'inattendue ; voici la France et son Gouvernement placés devant un défi immense, celui de protéger les Français tout en assurant la continuité économique, sociale et politique de la nation. Sur cette ligne de crête, le Président de la République a fait le seul choix qui s'imposait, et à la vérité le seul qui nous restait : celui du reconfinement. Ayons la lucidité de partager son constat, celui de l'aggravation exponentielle de l'épidémie. Ayons l'humilité de reconnaître qu'il n'y a pas de solution miracle. Le Président de la République en a fait hier la démonstra...
« Si nos gouvernants ne s'étaient pas tourné les pouces sous les plafonds dorés de la République, nous aurions retrouvé les jours meilleurs et tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes. » Un grand classique de la littérature !
C'est méconnaître la réalité des faits : notre capacité de tests a été décuplée, notre capacité en lits de réanimation va doubler – pas par miracle, non ! mais bien parce que les administrations ont tout mis en oeuvre pour y parvenir. Alors, oui, il est tentant de se refaire une santé médiatique et politique sur leur dos, mais c'est irresponsable.
Ce qui doit nous occuper, c'est la solidarité et la responsabilité : solidarité, d'abord, avec les plus fragiles, les plus modestes, les plus petits, car ce sont eux qui prennent la crise de plein fouet.
La solidarité est une condition nécessaire, mais pas suffisante. Ce qui est en jeu dans cette épreuve redoutable, c'est la vitalité de notre démocratie et la solidité de notre socle républicain, encore brutalisé ce matin à Nice. Nous sommes donc appelés, individuellement et collectivement, à la responsabilité. Notre responsabilité première est de faire reculer l'épidémie en respectant scrupuleusement les gestes barrières et les règles du confinement, en téléchargeant TousAntiCovid sur notre téléphone… Que ceux qui l'ont tél...
Chacun doit être acteur de la bataille que nous livrons ensemble contre le virus, et dans ce combat que nous menons en commun, nous avons la responsabilité les uns des autres !
Je forme le voeu que l'esprit de fraternité qui a germé au printemps nous aide à traverser ensemble cet automne reconfiné. Notre responsabilité collective est de garantir la continuité de nos institutions dans un moment où nous restreignons les libertés individuelles comme nous l'avons rarement fait dans l'histoire. Au moment où la nation est frappée en plein coeur par le terrorisme islamiste, nous ne saurions nous y habituer car nous chérissons la liberté, en France plus que partout ailleurs. La situation exige que le pouvoir soit part...
... de la valeur et à la gouvernance des entreprises. Dans ce monde, les femmes et les hommes seraient égaux dans les faits. Dans cette France, chacun pourrait se réapproprier son destin ; cette France plus forte serait prête à affronter les grandes crises, à l'image de celle que nous vivons aujourd'hui. Vous l'avez compris, le groupe Mouvement démocrate MoDem et démocrates apparentés soutient la politique que le Gouvernement entend mener, en nous appelant collectivement à la solidarité et à la responsabilité.
J'en viens au débat qui nous occupe ce matin. J'ai une pensée pour celles et ceux qui, dès demain, seront de nouveau confrontés à l'isolement et à la solitude ou devront, au contraire, faire face au confinement dans un logement surpeuplé ou insalubre. Je pense aussi, bien sûr, au personnel soignant, qui s'engage de nouveau dans une bataille contre le temps, à corps perdu, malgré l'épuisement et le manque de moyens. Je pense à toutes celles et à tous ceux qui vont continuer d'aller travailler : enseignants, agriculteurs, postiers, caissiers, soigna...