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Vous nous aviez promis d'endiguer la première vague, mais, en réalité, vous ne faites que subir la deuxième et encaisser la troisième. Vous nous aviez promis des doses de vaccin pour tous dès cet été, mais, en réalité, vous ne faites que gérer la pénurie de doses disponibles en reculant toujours plus la campagne de vaccination de masse.
Vous nous aviez promis de gagner du temps face au virus, mais, en réalité, vous avez perdu du temps et même du terrain dans la bataille contre l'épidémie. Vous nous aviez promis de la clarté, de la cohérence de la constance, mais, en réalité, vous n'avez fait que naviguer à vue entre arrogance, confusion et revirements. Vous nous aviez promis la stratégie de la tortue française dépassant le lièvre américain, britannique ou israélien, parti trop vite selon vous, mais...
Vous nous aviez promis la confiance dans les vaccins mais, en réalité, vous avez instillé la défiance, le doute, la suspicion sur le vaccin AstraZeneca. Vous nous aviez promis un plan de réouverture pour les cafés, hôtels, restaurants et lieux de culture mais, en réalité, vous êtes contraints de barricader et de fermer à nouveau à double tour. Vous nous aviez même promis un retour à la vie normale à l'été 2021, mais, en réalité, vous opérez un retour à la case d...
Hier, le Président de la République nous explique que l'ambition est désormais réduite à 7 000 lits. En un an, vous avez divisé votre objectif par deux : quel aveu d'échec, quel constat d'impuissance pour votre gouvernement et quelle souffrance pour l'ensemble des patients et des soignants !
Monsieur le ministre de la santé, où sont passés les lits promis ? Dites-nous la vérité. La vérité, c'est qu'il n'y a pas de lits supplémentaires ; dans certains territoires, le nombre de lits a même baissé. La vérité, c'est que notre système de santé n'a tenu qu'au prix de déprogrammations massives d'opérations que nous paierons hélas chèrement.
...rtant, souvenez-vous, le 1er mars dernier, le Président de la République demandait aux Français de tenir, je cite, encore quatre à six semaines. Quatre semaines plus tard, il vient au contraire d'annoncer de nouvelles restrictions sanitaires et un troisième confinement. Désormais, pour sortir de la crise sanitaire, il faut assumer vos échecs, combler le fossé abyssal entre vos promesses et la réalité, ainsi qu'arrêter de vous défausser de vos propres responsabilités. Le refus d'endosser la responsabilité de ses propres échecs tout en imposant toujours plus de sacrifices aux Français n'est plus acceptable. Ce n'est pas la faute des soignants, mais celle de du Gouvernement si nous n'avons pas été capables d'augmenter le nombre de lits de réanimation. Ce n'est pas la faute des Français mais la...
… tétanisés par les conséquences potentielles de vos décisions. Le Président de la République nous explique que nous sommes en guerre, mais il a laissé les soignants et les Français totalement désarmés : manque de masques, de tests, de gants, de blouses, de surblouses, de lits de réanimation, de kits de séquençage et désormais de vaccins. Alors oui, nous souhaitons que ce nouveau confinement serve au moins à quelque chose, qu'il permette de vacciner un maximum de Français, notamment ceux qui sont en première ligne – les soignants, bien sûr, mais aussi les enseignants et l'ensemble des personnes qui accueillent du public, comme le demande notre président, Christian Ja...
Hélas, vous êtes en train de rater complètement la vaccination des Français. C'est une faillite sur les commandes, les acquisitions, la production, l'acheminement, la diffusion et même l'exécution. Et comme si cela ne suffisait pas, le Président de la République a décidé, le 15 mars dernier, de suspendre le vaccin AstraZeneca vingt-quatre heures avant l'avis de l'OMS, soixante-douze heures avant celui de l'Agence européenne du médicament. En prenant une telle décision, monsieur le Premier ...
Vous nous dites que nous, qui sommes dans l'opposition, devons faire des propositions, et je vais donc continuer. En juin dernier, vous avez refusé la proposition de loi que nous avions déposée ici même et qui visait à geler les fermetures de lits et de services hospitaliers pour au moins un an.
À cette gestion sanitaire chaotique, monsieur le Premier ministre, n'ajoutons pas une crise démocratique. Après vous avoir entendu ce matin, nous disons clairement, avec l'ensemble des députés Les Républicains, que la France ne peut pas être le seul pays européen qui mettrait sa démocratie entre parenthèses. Maintenons le calendrier électoral, adaptons les modalités de vote et vivons en démocratie avec le virus. C'est une responsabilité collective que nous devons tous partager.
Nous ne sommes pas comptables de vos échecs pour ce qui concerne les masques, les tests salivaires, les lits de réanimation et les vaccins. Vous nous demandez aujourd'hui de voter sur des décisions qui ont été prises hier, mais quel conseil municipal, quel conseil départemental quel conseil régional se permettrait de voter sur des décisions qui ont déjà été adoptées et édictées ?
Voilà la réalité. La démocratie, c'est la décision ici, et non pas à côté ! Nous ne participerons pas à cette mascarade démocratique et à ce simulacre de consultation, …
Si vous voulez engager la responsabilité de votre gouvernement, posez-nous la question de confiance et utilisez l'article 49 de la Constitution, comme la Ve République vous le permet.
Non, il s'agit justement de la responsabilité du Gouvernement devant le Parlement. L'article 49, c'est le courage, tandis que l'article 50, premier alinéa, c'est l'arme des faibles, …
Tout le monde l'a compris ici, et je crois que tout le monde est en train de le comprendre l'extérieur. Nous ne sommes pas ici pour valider vos échecs successifs, mais pour proposer une stratégie de vaccination claire, efficace et transparente, pour donner aux Français un nouvel horizon, et non pas un mirage de plus, comme ce que nous avons entendu hier et ce matin. En responsabilité, nous ne prendrons donc pas part au vote, en vous renvoyant, avec l'ensemble des oppositions, à votre isolement et en vous laissant assumer seul la Bérézina sanitaire de la politique dont vous portez l'entière et unique responsabilité.
Parvenus presque au terme de cette matinée, au moment où nous entrons dans la période décisive où nous devrons prolonger encore les efforts et les persévérances collectives, nous devons nous rappeler que c'est aussi un moment où des familles sont en deuil et de nombreuses autres dans l'inquiétude. Sans porter de jugement sur quiconque, le temps est probablement, dans la tonalité de propos, à plus de gravité que je n'en ai entendu parfois ce matin. Il faut choisir la politique plutôt que la polémique, et la responsabilité plutôt que la théâtralité.
… et ceux qui auraient pu, d'une manière pragmatique, être constructifs. Quand on est en responsabilité, on choisit et on vote. Je mets au défi les oppositions dans cet hémicycle : vous avez été élus pour voter, et non pas pour déserter, surtout dans les temps que nous vivons.
...bord, ces mesures sont claires. Elles tiennent en deux phrases : pour protéger nos anciens, dans le mois qui vient, on va s'occuper de nos enfants. Vous pouvez tout dire, chers collègues – à droite plus qu'à gauche, où vous êtes plus calmes, semble-t-il – , mais pensez seulement aux Français qui sont dans l'inquiétude. Arrêtons de donner une image indigne de la représentation nationale et de la politique.