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Contre le coronavirus, il n'y aura jamais de solution miracle, mais il existe un ensemble de politiques publiques qui, engagées les unes après les autres, peuvent constituer une digue face à ces vagues successives, qu'il s'agisse des hôpitaux éphémères, de la formation accélérée des professionnels de santé ou d'un corps auxiliaire de santé pour décharger les soignants des tâches quotidiennes, du recrutement d'infirmiers et de médecins réanimateurs, de l'autorisation de tests antigéniques, d'un...
...os commerçants, à nos artisans, à nos indépendants, à nos restaurateurs, à nos hôteliers, à nos cafetiers, dépités, voire anéantis par ces nouvelles fermetures et angoissés pour leur avenir – ces commerçants qui subissent une année 2020 apocalyptique et qui voient dans le même temps des plates-formes de e-commerce réaliser des ventes record. Les PME et les commerçants sont l'angle mort de votre politique de confinement.
... Gouvernement depuis le début de la crise sanitaire ! Un déconfinement, cela se prépare dès aujourd'hui, et si vous voulez éviter un troisième confinement après les fêtes de Noël, il nous faut agir vite et fort. Vous ne pouvez pas préparer ce deuxième déconfinement de manière aussi chaotique que le premier. Le prochain déconfinement ne doit pas être une nouvelle déconfiture. Ne cédez pas à la fatalité ou à l'impuissance. Dès à présent, il nous faut des tests antigéniques rapides, aux résultats instantanés, partout sur le territoire.
Dès à présent, il faut bâtir une politique d'isolement des cas positifs. Tester, tracer, isoler, ou tester, alerter, protéger : cela doit être prêt, opérationnel tout de suite, pas dans quinze jours, pas dans un mois.
Dès à présent, il nous faut une administration sanitaire de guerre et permettre de nouvelles ouvertures de lits de réanimation. Le 28 mars, M. le ministre de la santé nous en a annoncé 14 000. Hier, le Président de la République donnait le chiffre de 6 000. En Allemagne, ce sont 25 000 lits et trois fois moins de morts. Monsieur le ministre des solidarités et de la santé, pour agir vite et bien, il faut aussi protéger vos soldats sanitaires en rendant dès aujourd'hui obligatoire le vaccin contre la gripp...
...grippe. Personne ne peut comprendre et accepter une telle pénurie. Faire reposer toute votre stratégie sanitaire uniquement sur les épaules des Français est une erreur. Mettre vos propres échecs sur le dos des Français est une faute. La défiance ne cesse de grandir et, désormais, il y a urgence à sortir de cet amateurisme ambiant qui sape le moral des Français. Il y a urgence à sortir de cette politique de stop and go…
Nous ne croyons ni à la résignation ni à la fatalité. Enfermer les gens chez eux pour les protéger ne saurait être une solution durable ou renouvelable ad vitam aeternam. Nous attendons de vous des actes forts et des résultats tangibles pour sortir la France d'une triple crise, sanitaire, économique et sociale. Comme le disait avec justesse André Malraux, un monde sans espoir est irrespirable. Mesdames et messieurs les membres du Gouvernement, la...
Ce confinement, ces nouvelles restrictions vont de nouveau paralyser notre pays et son économie, et mettre une fois de plus le personnel soignant à contribution alors que depuis des mois, ces femmes et ces hommes sont sur le pont, engagés, volontaires – je tiens ici à leur rendre un hommage particulier. Vous nous avez dit, monsieur le Premier ministre, qu'augmenter le nombre de lits de réanimation ne suffirait pas. Néanmoins, ce serait le minimum nécessaire. Les Vosges, par exemple, comptent huit lits de réanimation pour 360 000 habitants – quoique nous ayons un mince espoir d'augmentation en janvier. Est-ce assez ? Quand atteindrons-nous l'objectif de 10 000 lits de réanimation ? Pourquoi avoir tant attendu ? De plus, qu'en est-il du recrutement du personnel nécessaire ? ...
Ces commerces ont pourtant mis en place de stricts protocoles de respect des consignes sanitaires et sont loin de présenter le plus grand risque de contamination, mais à l'évidence, du fait de vos décisions, ils courent le plus grand risque de faillite. Nous entrons en période hivernale : qu'en sera-t-il de l'organisation des marchés de Noël ? Comment comptez-vous aider les exposants ? Vous dites aussi que les agriculteurs doivent continuer de travailler mais qu'en est-il de ceux qui font de la transformation et vivent grâce à ces marchés ?
Ce sont les mêmes qui ont voté contre l'état d'urgence sanitaire, contre les budgets permettant d'augmenter nos capacités en matière de lits de réanimation, contre la revalorisation des carrières et de la rémunération des soignants ! Contre, encore contre, toujours contre !
Nous ne pouvons appeler les Français à la responsabilité et faillir face aux nôtres. Il y a moins de deux semaines – deux semaines ! – , le Sénat votait en faveur de la réouverture des bars et des discothèques ! Il y a moins d'un mois, des élus nous expliquaient que le virus n'était pas le même à Marseille et à Paris !
Le Gorafi semble être parfois devenu la norme dans une partie de la classe politique française mais ce n'est pas drôle ; c'est désespérant. Merci aux faux prophètes qui savent aujourd'hui ce qu'il aurait fallu avant-hier ! Merci aux diseuses de bonne aventure qui ont tout vu et tout su avant les autres, avant les épidémiologistes, avant les scientifiques, avant les soignants ! Merci à ceux qui ont la chance inouïe d'être emplis de tant de certitudes !
En effet, c'est insupportable ! La gestion d'une telle crise sanitaire exige du calme, du sang-froid, de l'humilité et une constante capacité d'adaptation. Au sein de notre majorité, nous ne tremblerons pas, parce que nous continuerons de protéger les Français.
...ment, les Français avaient plébiscité leurs libraires de centre-ville. Le Président de la République a clairement dit que les mesures de fermeture des commerces seraient revues toutes les deux semaines. La situation des libraires et des disquaires devrait être examinée en priorité. Nous ne pouvons ni ne devons laisser le champ libre aux plateformes internationales face à l'intelligence et à la qualité de conseil des libraires et des disquaires.
...pté leur jauge, déployé des protocoles sanitaires figurant parmi les plus exigeants, adapté leurs horaires, inventé de nouvelles formes artistiques, retrouvé et renouvelé leur public. Ces efforts inouïs ne seront pas vains. Ce nouveau confinement est un crève-coeur. Un crève-coeur pour les publics mais surtout pour les milliers de femmes et d'hommes pour qui tout s'arrête à nouveau avec une brutalité inouïe. Des milliers d'artistes, d'auteurs, de créateurs sont menacés dans leur condition de vie même, pour les plus précaires. Nous serons là pour eux, pour qu'ils continuent d'exercer leurs métiers. Au printemps, le monde de la culture a déjà bénéficié de plus de 5 milliards d'euros de mesures d'urgence, dont près de 1 milliard au titre de l'année blanche pour les intermittents du spectacle. ...
Mes chers collègues, en médecine comme en politique, le temps perdu, hélas ! ne se rattrape pas : manque de préparation, manque d'anticipation…
Oubliées les cliniques privées, avec pourtant un potentiel de 4 000 lits de réanimation.
Il y en avait pourtant 1,4 milliard en 2012 – 600 millions de FFP2, 800 millions de masques chirurgicaux : où étaient-ils en janvier 2020 ? Pourquoi ne pas avoir surveillé et réalimenté les stocks avant l'épidémie ? La santé est une mission régalienne et le stock stratégique de masques est sous la responsabilité de l'État et du ministre de la santé. La ministre de la santé Agnès Buzyn avoue s'être posé la question des stocks de masques le 24 janvier 2020. Son conseiller santé avoue que cela n'a jamais été un sujet prioritaire. Quant au Premier ministre Édouard Philippe, il avoue n'avoir jamais entendu parler des masques avant la crise et n'avoir jamais été alerté à ce sujet. J'ai vu et vécu l'échec de...