Interventions sur "locale"

168 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Fesneau :

...us souhaitons plutôt prendre le chemin inverse. Deuxièmement, ce n'est pas un amendement anti-grande distribution, mais un amendement de rééquilibrage par rapport aux effets pervers de la révision des valeurs locatives constatés sur un certain nombre de territoires. Je précise néanmoins que tout le monde avait voulu cette réforme. Troisièmement, cette mesure redonne du pouvoir aux collectivités locales puisqu'elles pourront asseoir un dégrèvement sur une recette complémentaire, celle de la TASCOM, la taxe sur les surfaces commerciales. Quatrièmement, ce n'est que le début d'un processus, puisque nous aurons une discussion globale sur la fiscalité des commerces – je sais que vous partagez cette idée, monsieur le ministre. En l'espèce, l'enjeu est la revitalisation des centres-bourgs, mais il y...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Juste une question, monsieur le ministre. Vous savez qu'en comité des finances locales, il y avait un parallélisme – en pourcentage – entre l'augmentation de la DSU et celle de la DSR. À présent que vous apportez 20 millions de plus à la DSU, allez-vous, au nom de ce parallélisme, augmenter la DSR ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Fesneau :

...ue propose le Gouvernement me paraît ainsi aller dans le bon sens. Premièrement, on conserve la même enveloppe ; il n'y a donc pas de dérive budgétaire, ni d'incidence pour les contribuables en cas de vote par les élus de cette possibilité. Deuxièmement, il s'agit non pas d'une obligation mais d'une faculté. Seuls ceux qui le voudront mettront en place cette majoration de 40 %. Les collectivités locales seront ainsi responsabilisées. Il n'est pas illégitime que le maire ou le président d'une grande collectivité soumette la question à la délibération de son assemblée et prenne ses responsabilités. En effet, si la majoration est décidée, elle entraînera la diminution des indemnités des conseillers régionaux ou des vice-présidents de la région, pour prendre cet exemple. Que le débat ait lieu au se...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

Le Gouvernement prétend instituer des objectifs en matière de finances locales et une procédure de contractualisation avec les 300 collectivités ou groupements les plus importants, sans qu'il y ait de baisse des dépenses des collectivités locales. En fait, la baisse des dotations atteindra 13 milliards d'euros entre 2018 et 2022. Dans le même temps, vous supprimez les contrats aidés et la taxe d'habitation en expliquant qu'il y aura un transfert. La réalité, c'est que la...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

... dépassent un niveau de référence. Je vous propose donc, au travers de ce sous-amendement, de supprimer cette nouvelle contrainte. En effet, contrôler un ratio d'endettement de la collectivité revient à ce que l'État effectue un contrôle d'opportunité sur les politiques d'investissement des collectivités, ce qui n'est pas tout à fait conforme au principe de libre administration des collectivités locales. Pour mesurer la capacité de désendettement, vous prenez en compte l'encours de la dette et l'épargne brute mais pas l'actif de la collectivité. Cela crée une vraie difficulté.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

Le présent sous-amendement a pour objet de modifier la rédaction des alinéas 29 et 30 de l'amendement du Gouvernement, pour tenir compte du taux de pauvreté de la collectivité, notamment s'il est supérieur de plus de 20 % au taux moyen de pauvreté de l'ensemble des collectivités locales.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

Ce sous-amendement vise exactement le même objectif. Lorsque l'Assemblée nationale et le Sénat votent une nouvelle norme, lorsque l'État impose une nouvelle norme aux collectivités locales et que celle-ci, comme c'est le cas 99 fois sur 100, induit des coûts, ces derniers doivent pouvoir être exclus de l'évolution de l'indicateur dépenses réelles de fonctionnement, sinon cela biaise sacrément la réalisation de l'objectif.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

...a 34 que « l'État propose » : il faudrait dire que l'État « fixe » le projet de prélèvement. Troisièmement, à l'alinéa 40, comme pour le premier point, il faut indiquer qu'il s'agit d'un prélèvement sur recettes et non d'une « reprise ». C'est très important parce que, dans sa rédaction actuelle, le dispositif comporte une part d'ambiguïté. La notion de contrat entre l'État et les collectivités locales est déjà assez curieuse. C'est un contrat innomé. Un contrat lie deux personnes qui négocient librement des engagements réciproques. En l'occurrence, il ne s'agit pas d'un vrai contrat. Pourrait-on l'attaquer devant le tribunal administratif au cas où l'État ne le respecterait pas ? On voit que votre amendement emporte des problèmes juridiques considérables. Je pense même qu'il contrevient au pr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-René Cazeneuve :

...r de l'occasion pour remercier le ministre de nous proposer cette nouvelle rédaction de l'article, bien meilleure que la précédente. Cela prouve que la méthode choisie par le Gouvernement il y a quelques mois – c'est-à-dire la concertation dans le cadre de la conférence nationale des territoires – est la bonne. Ce sous-amendement vise à laisser un mois, au lieu de quinze jours, aux collectivités locales pour adresser leurs observations au représentant de l'État si celui-ci leur impose un rattrapage.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Giraud, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...de la TVA – FCTVA – et la fraction de TVA de l'enveloppe normée. Nous avons fait énormément pour que les collectivités puissent davantage respirer que sous la précédente législature. Cela étant, votre amendement, auquel je donnerai un avis défavorable, me permet de rappeler qu'en application de l'article 33 de la loi de finances de 2017, le Gouvernement doit au Parlement et au comité des finances locales un « rapport sur le coût pour les collectivités territoriales des mesures d'exonération et d'abattement d'impôts directs locaux. » Or, je n'ai pas reçu ce rapport et, à ma connaissance, personne d'autre ne l'a reçu. Je rappelle au secrétaire d'État que nous l'attendons toujours. J'aimerais vraiment que nous recevions les rapports relatifs aux collectivités locales en temps et heure. Dans le cadr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Giraud, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...Louwagie, a donné lieu à un débat extrêmement riche en commission. La question des immobilisations industrielles nous préoccupe depuis longtemps. Des amendements ont été votés sous la précédente législature, qui n'ont pas porté leurs fruits. Lorsque l'on redéfinit la notion d'immobilisation industrielle, on touche à un grand nombre de sujets, parmi lesquels les recettes fiscales des collectivités locales et la CVAE – cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises. On déplace des masses financières considérables. En commission, je vous indiquais que j'avais demandé une note à la Direction générale des finances publiques, de façon à disposer d'éléments d'analyse qui nous auraient été utiles pour nos travaux. Cette note éclairante est malheureusement arrivée après notre réunion – je la transmettr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Giraud, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Je suis un peu long, monsieur le président, car je vais demander le retrait de l'ensemble des amendements au profit de l'amendement no 1504. Le rapport demandé au Gouvernement me semble seul en mesure d'apporter la lumière nécessaire pour que nous arrivions à définir une règle sincère, qui ne modifie pas les grandes masses financières intéressant les collectivités locales ; dans le cas contraire, nous serions obligés de redélibérer pour défaire ce que nous avons fait. Par ailleurs, l'instauration d'un moratoire n'aurait aucun effet sur les procédures contentieuses en cours et n'est pas envisageable. En revanche, M. le secrétaire d'État nous a indiqué que des instructions seraient données aux services fiscaux pour qu'ils aient la « pédale douce » dans le cadre de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Pupponi :

L'amendement ne concerne pas uniquement les départements, monsieur le rapporteur général. Il concerne aussi les communes. Vous nous demandez de voter un amendement qui privera certaines collectivités locales d'une partie de leurs recettes fiscales, monsieur le secrétaire d'État. Ce sont elles qui en subiront les conséquences. Par conséquent, avant de voter un tel amendement, nous aimerions connaître le montant de la ponction sur les collectivités locales qui est envisagée, donc celui des recettes fiscales dont vous les privez.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

Certes, c'était avec l'ancienne majorité, dans l'ancien monde, mais l'année dernière nous avons arrêté deux principes. Tout d'abord, si l'Assemblée nationale vote des exonérations, il faut indiquer qui les prend en charge : ou bien l'État rembourse les collectivités locales, ou bien celles-ci enregistrent une diminution de leurs recettes fiscales. Ce premier principe, il faut absolument le respecter, ne serait-ce qu'en vertu du principe de libre administration des collectivités territoriales. Si nous votons des possibilités d'exonérations, nous devons leur indiquer si l'État les rembourse ou si elles doivent consentir à un manque à gagner en matière de recettes fi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

Nous en avons débattu et l'un de vos collègues nous l'a encore répété il y a trois jours, monsieur le secrétaire d'État, il n'y a donc pas très longtemps ! S'agissant de cet amendement, je souhaite que les deux principes que j'ai rappelés soient respectés : nous devons savoir qui le finance – l'État ou les collectivités locales – et combien il coûte.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

...e au Rhin, avec des bateaux-logements. Le code général des impôts prévoit que les bateaux utilisés en un point fixe et aménagés pour l'habitation, le commerce ou l'industrie sont imposables à la taxe foncière sur les propriétés bâties, même s'ils sont seulement retenus par des amarres. En commission, le rapporteur général m'avait répondu que les bateaux-logements devraient avoir une contribution locale, mais leurs propriétaires sont surimposés. En effet, outre la taxe foncière, la taxe d'habitation et la taxe d'enlèvement des ordures ménagères, ils doivent acquitter une redevance annuelle en contrepartie de l'occupation privative du domaine public fluvial. Je vous propose donc, par cet amendement, d'instaurer un abattement de 75 % de la taxe foncière en raison des charges et des contraintes qu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

...1382 du CGI pour les installations de méthanisation agricole et à l'article 1451 du même code pour les sociétés de méthanisation agricole à toutes les installations et sociétés de méthanisation, qui ne relèvent pas forcément du domaine agricole. Le développement de l'ensemble des types de méthanisation est nécessaire. Cet amendement vise donc à ce qu'un soutien soit apporté par les collectivités locales au développement de la filière sur l'ensemble des territoires. Contrairement au rapporteur général, pour qui il n'appartient pas aux collectivités locales de soutenir des installations de cette nature, en appui d'une politique déterminée au niveau national, je pense que les collectivités locales seraient dans leur rôle en participant à cette dynamique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Laure Cattelot :

...usieurs de mes collègues qui mènent des auditions dans la perspective de prochaines réformes, relatives au droit à l'erreur ou à la simplification administrative. En effet, de nombreuses contraintes réglementaires entravent encore malheureusement le développement de la méthanisation. S'agissant de l'accompagnement, il est fréquent que des projets économiques, souvent portés par les collectivités locales dans le cadre d'une stratégie de territoire, soutiennent, ou pas, le développement de ces méthaniseurs.