Interventions sur "logement"

6300 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Pupponi :

... le cadre des CDT, les contrats de développement territorial. Le problème, c'est que certains CDT ont autorisé les constructions, et pas d'autres. Depuis lors, deux intercommunalités n'ayant pas signé le même CDT ont fusionné : une partie de l'intercommunalité peut donc déroger au PEB et construire, alors que la ville voisine, appartenant à la même intercommunalité, qui permet de reconstruire les logements détruits dans les communes environnantes, ne peut pas construire. Il s'agirait de soumettre les communes de cette intercommunalité, qui ont naguère signé deux CDT différents, à la même disposition, afin qu'elles puissent, sous contrôle du préfet et de la DDT, la direction départementale des territoires – le droit à construire sous PEB étant parfaitement encadré par la préfecture et la DDT, qui ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Pupponi :

Monsieur le rapporteur, je pense que vous vous êtes trompé d'argumentaire. L'autorisation n'était pas provisoire. Aujourd'hui, dans le cadre du CDT signé par la communauté d'agglomération Val de France, on a le droit de construire sous PEB durant toute la durée du CDT, de façon encadrée par le préfet. Dans ces communes, il y a des programmes de rénovation urbaine et des logements sont détruits. L'État nous demande de reconstruire ces logements hors des QPV – quartiers prioritaires de la ville – , comme le veut l'application de la règle. Mais, la commune voisine n'étant pas classée en QPV, elle n'a pas le droit de construire de logements, parce qu'elle est sous CDT. Or tout cela se passe dans la même intercommunalité ! L'État nous demande où nous voulons reconstruire, mai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Mattei :

Le dispositif de décote instauré par la loi du 18 janvier 2013 relative à la mobilisation du foncier public en faveur du logement et au renforcement des obligations de production de logement social a complété le dispositif de cession classique, d'une part en permettant une évaluation transparente de l'effort de l'État consenti lors de la vente, d'autre part en imposant à l'opérateur des engagements de réalisation dans un délai rapproché afin d'éviter la constitution de réserves foncières. L'article 6 enrichit le mécanisme e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

Nous proposons de ne pas trop s'éloigner de la mesure d'origine sur la décote. J'entends les remarques qui ont été formulées, mais à tout le moins, il faut que la décote bénéficie aux programmes comportant « essentiellement », et non « majoritairement », des logements, parmi lesquels des logements sociaux. On peut faire de la mixité fonctionnelle avec des commerces en pied d'immeuble, voire quelques bureaux ; cela n'empêche pas le programme d'être composé essentiellement de logements. À l'origine, cette mesure sur le foncier public a été prise pour essayer d'accélérer la production de logements et non l'aménagement de terrains. Il faut en rester à cette visée...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

Dans la droite ligne de ce que vient de dire notre collègue Peu, il nous semble important de ne pas remplacer le mot « essentiellement » par le mot « majoritairement ». Étant donné la forte demande de logements à prix abordable, il nous paraît contradictoire de privatiser du foncier public tout en réduisant les obligations de construction de logements. Comme l'explique la Fondation Abbé-Pierre, la vocation de ce dispositif est de favoriser l'offre de logements abordables et de garantir, en contrepartie de l'avantage accordé, une proportion de logements sociaux. Le foncier public est précieux pour attei...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Lioger, rapporteur de la commission des affaires économiques :

Je voudrais rappeler que la décote n'est pas modifiée : elle bénéficie toujours évidemment aux logements sociaux. Notre idée – qui parle à beaucoup d'entre vous – est de favoriser la mixité fonctionnelle et sociale entre propriétaires et bailleurs. Il faut également penser au modèle économique qui permet de construire du logement social et du logement tout court : le fait de vendre un peu plus cher à un promoteur ordinaire favorise cette mixité dont certains sont – à juste titre – très friands. L'a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Pupponi :

Monsieur le rapporteur, monsieur le secrétaire d'État, ne me parlez pas de mixité sociale à propos de cet alinéa ! Si vous vouliez vraiment favoriser la mixité sociale, il ne fallait pas oublier l'effet miroir. La décote de 100 % doit s'appliquer hors les pour construire des logements destinés au PLAI. Car si l'on pratique une décote sur du foncier public, y compris en QPV, celui qui achètera avec 100 % de décote aura intérêt à faire du PLAI ; mais s'il fait encore du PLAI en QPV, il ghettoïse le QPV. Alors ne me parlez pas de mixité sociale ! Dites que vous voulez construire du logement, non que vous favorisez la mixité ! Je le répète, pratiquer de la décote en QPV sur du PL...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

...ue de la mixité, il fallait le faire, mais il était impossible de vendre à un prix de marché, dans la mesure où il n'y avait pas de marché, où il fallait le créer – et, pour cela, il faut des prix décotés. On a réussi, mais on a mis trois ans à discuter avec les services de l'État pour faire admettre ce qui aurait dû représenter une relative évidence du point de vue des enjeux de la production de logements en général et de la mixité sociale, en particulier dans ces quartiers. François Pupponi a raison : à Paris, où la part des logements sociaux est inférieure à 25 %, la décote doit s'appliquer telle quelle, avec la rigueur qu'a soulignée M. le secrétaire d'État, pour pratiquement obliger à faire du PLAI ; mais à La Courneuve, à Saint-Denis ou à Sarcelles, c'est l'inverse. Il faut donc de la soupl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Lioger, rapporteur de la commission des affaires économiques :

Il est défavorable. Votre amendement vise à supprimer l'alinéa qui plafonne le taux de décote à 50 %. Ce plafonnement existe pour les logements financés par des prêts locatifs sociaux et pour les logements en accession à la propriété.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Mattei :

...le, les nos 2005, 2012, 626, 627 et 2009. Lors de la discussion du projet de loi de programmation militaire, j'avais déjà proposé de rendre cette procédure facultative pour les biens destinés à abonder le budget de la défense nationale. J'ai pu affiner ma réflexion dans le cadre des travaux d'évaluation budgétaire et j'en suis venu à la conclusion que, pour favoriser à la fois la construction de logements sociaux – objectif que je partage – et améliorer la gestion du patrimoine immobilier de l'État, il était nécessaire de réformer le processus de décote. En l'état actuel du droit, en effet, certaines collectivités ou établissements publics disposant de réserves foncières recourent à la décote pour valoriser leur propre patrimoine au détriment de celui de l'État. Pour améliorer ce dispositif, j'ai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Pupponi :

Avec la masse de terrains qu'ils possèdent, on pourrait en construire, des logements ! Alors qu'ils devraient les donner pour construire des logements, ils essaient de les vendre, en violation de la loi !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Pupponi :

Il faut aussi éviter les clauses spéculatives, grâce auxquelles certains gagnent beaucoup d'argent. Permettez-moi de vous donner un dernier conseil, à propos d'une chose que nous avons essayé de faire sans y parvenir – j'espère que vous y réussirez mieux que nous ! La décote est parfois si importante qu'elle permet de construire des logements sans avoir presque pas payé de foncier sur fonds propres – c'est le cas notamment à Paris. Il faut au moins obtenir, dans ces cas, que le prix de sortie des loyers soit suffisamment bas pour que les locataires ne soient pas des allocataires de l'APL, l'aide personnalisée au logement. Si le promoteur obtient du foncier pratiquement gratuit, il faut qu'il baisse le prix de sortie du loyer ; de la ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Pupponi :

...ec humilité, notre majorité n'a pas réussi sur ce point. C'est pourquoi nous vous donnons ces conseils : premièrement, lorsque le prix du foncier baisse, les APL doivent baisser aussi, c'est ainsi que nous ferons des économies sur ces aides ; deuxièmement, intéressez-vous au foncier détenu par l'ex-RFF, les Hôpitaux de Paris et d'autres grands organismes – il y a là de quoi construire beaucoup de logements.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Fuchs :

Monsieur le rapporteur, j'ai bien pris note de vos arguments sur la décote. Il y a tout de même un domaine dans lequel elle se justifie, autant du point de vue de l'efficacité que par sa portée symbolique : le logement adapté aux personnes à mobilité réduite. Cet amendement vise donc à porter la décote à 70 % pour les logements financés en prêts locatifs sociaux lorsque la totalité de ceux-ci permet l'accessibilité aux personnes à mobilité réduite ou handicapées. Les conditions auxquelles doivent répondre ces logements seraient définies par décret. Par cet amendement, l'État réaffirmerait avec force son soutien...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Lorion :

Monsieur le ministre de la cohésion des territoires, le Président de la République nous avait annoncé fièrement au mois d'août dernier qu'il y aurait un choc de l'offre, notamment dans le secteur de l'immobilier et du logement. Le choc, nous l'avons eu, mais il a surtout fait baisser la construction des logements neufs et du logement social. Malheureusement, les chiffres ne sont pas bons. Ils ne l'ont pas été pour les six derniers mois : avec une baisse de 8,2 %, la construction de logements collectifs a diminué de 5,6 % et, pour 2017, on prévoit entre 8 % et 10 % de ventes en moins.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda :

...r le secrétaire d'État auprès du ministre de la cohésion des territoires, monsieur le président de la commission des affaires économiques, monsieur le rapporteur, messieurs les rapporteurs pour avis, mes chers collègues, nous souhaitons revenir en commission pour répondre à une question qui n'a pas été suffisamment débattue : le projet de loi ELAN répond-il aux attentes des Français en matière de logement et d'aménagement du territoire ? Ce projet de loi est-il à la hauteur des enjeux ? Ce sont ces questions sur lesquelles nous sommes appelés à débattre. Ces questions sont légitimes, car force est de constater que le premier budget du Gouvernement n'était pas un budget en faveur du logement. Plusieurs décisions ont envoyé un signal négatif : le budget du ministère de la cohésion des territoires ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Lorion :

Pourquoi observe-t-on tant de craintes, en particulier s'agissant de la construction de logements ? Tout d'abord, les opérateurs de logements sociaux : si vous prenez 2 milliards d'euros dans leur poche, ils n'investiront évidemment pas beaucoup jusqu'en 2020.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda :

...eur des objectifs. Le premier objectif affiché par le Gouvernement est de construire plus, mieux et moins cher. Construire plus, c'est une bonne chose lorsqu'on sait que les indicateurs de la construction peuvent virer au rouge alors que les mises en chantier sont en baisse en 2018 et que les perspectives sont encore moins bonnes pour 2019. Construire moins cher est un objectif louable, car le logement est de loin le premier poste de dépenses des ménages en France. Attardons-nous sur le troisième élément du triptyque : « construire mieux ». La seule question qui doit nous guider est : que veulent les Français ? Ils veulent un logement avec des commerces de proximité, des écoles, des services publics, des espaces verts. Ils veulent aussi de l'habitat individuel, dont ils pourraient devenir pro...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda :

...ans cette incertitude des rapprochements territoriaux, je ne peux m'empêcher de citer à nouveau l'embolie de la métropole-capitale en Île-de-France. Alors que la région représente 20 % des mises en chantier, la suradministration et l'empilement de strates coûteuses ne sont propices ni à la confiance des élus, ni à celle des partenaires, ni même à celle des promoteurs, et donc à la construction de logements.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Lorion :

Alors, monsieur le ministre, vous allez sans doute me répondre que la loi dite ELAN – portant évolution du logement, de l'aménagement et du numérique – effacera tout cela…