Interventions sur "médicament"

985 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Turquois :

Ma question est proche de celle de M. Lurton. La crise du coronavirus a nécessité, en milieu hospitalier, l'usage accru de certaines spécialités pharmaceutiques. Face à ces besoins importants, et compte tenu des difficultés de fabrication et d'approvisionnement, les autorités sanitaires ont instauré une gestion centralisée au niveau national des stocks de plusieurs médicaments, notamment le propofol, le midazolam et les spécialités à base de curare. Si cette gestion centralisée vise à assurer que les hôpitaux les plus exposés à la crise sanitaire aient les moyens d'y faire face, elle n'est pas sans poser d'autres problèmes importants. Le propofol par exemple, utilisé en réanimation, est quasiment indispensable pour une anesthésie générale. Or, si l'activité hospital...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAgnès Thill :

 « Les stocks de médicaments se comptent en jour. Ils sont si réduits que nous n'avons plus accès à certains médicaments. » Monsieur le secrétaire d'État, nous avons tous à l'esprit des appels au secours comme celui-ci, après les avoir entendus de la bouche même du personnel médical. Les tensions, comme vous dites, étaient fortes en Hauts-de-France, dont vous venez. La raison première ? Près de 80 % des substances actives ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Christophe :

... de santé, en lieu et place de l'agence régionale de santé, ou en acheminant certains produits pour le compte des services de l'État. Ainsi, en prenant en compte les spécificités de leur territoire, les élus locaux ont su réagir avec l'agilité que leur confèrent leur proximité et leur connaissance précise des besoins du terrain. Huit établissements pharmaceutiques gèrent le stock stratégique des médicaments et des produits de santé pour le compte de l'État. Ne pensez-vous pas, au regard des leçons que nous devons tirer de cette crise, que certaines attributions relatives à la gestion de ce stock pourraient être conférées aux collectivités locales, plus à même de répondre aux besoins précis de leur territoire ? Globalement – je l'ai vécu en diverses occasions – , si nous ne sommes pas suffisamment ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarielle de Sarnez, co-rapporteure :

... manquements qu'elle révèle. L'Italie, comme l'Espagne, ont été laissées très seules, en première ligne. On a, comme d'habitude, l'impression que le « chacun pour soi » l'emporte dans nombre d'États. Jacques Delors l'a rappelé : le manque de solidarité peut être mortel pour l'Europe. Trois questions se posent. La première est celle de l'indépendance de notre Union. Face aux risques de pénurie de médicaments, de matériels de protection sanitaire et dans tous les domaines stratégiques vitaux, nous avons le devoir de garantir à notre ensemble politique les moyens de son indépendance et de sa souveraineté. Deuxièmement, pour affronter la crise sanitaire, empêcher l'effondrement de nos économies et de notre modèle social, de nouvelles dépenses publiques seront indispensables. Il n'y aura pas d'autre iss...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

...lendrier proposez-vous et quel contrôle les parlementaires pourront-ils exercer ? Dans l'immédiat, et dans l'esprit de la planification, êtes-vous prêt à nationaliser l'entreprise Luxfer, qui produisait les bouteilles les plus légères d'oxygène médical en Europe et dont les ouvriers sont prêts à reprendre le travail demain ? Êtes-vous prêt à nationaliser l'entreprise Famar, qui produit douze des médicaments dont nous avons le plus besoin, afin d'éviter la pénurie dont certains nous disent menacés ? Au-delà des usines de fabrication de masques, comptez-vous réquisitionner les industries textiles, afin que des chaînes de production encore présentes en France puissent sortir des centaines de milliers de masques supplémentaires ? La même question se pose pour l'industrie pharmaceutique. J'achève avec ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...as de sens –, mais en lutte contre l'épidémie. La société ne doit pas être étouffée, elle doit être mobilisée. Et nous contestons les atteintes que vous avez portées au droit du travail, quand, sur la question des dividendes, vous faites preuve de frilosité. Les questions sont nombreuses. Quand prévoyez-vous la sortie de la pénurie de masques et de blouses ? Comment comptez-vous éviter celle des médicaments qui menace ? Allez-vous nationaliser Luxfer et Famar, qui pourraient concourir à un pôle public ? Entendez-vous réactiver les savoir-faire du site Fareva de Romainville ? Il y a urgence aussi sur l'usage étendu des tests RT-PCR et sur le développement des tests sérologiques ? Enfin, il faut préparer la stratégie de sortie du confinement, et pas uniquement dans les cabinets ministériels. Alors q...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

... qui travaillent et tiennent le pays debout : éboueurs, caissières, artisans, ouvriers, policiers et gendarmes, enseignants… Monsieur le Premier ministre, hier, vous avez été, comme un certain nombre de vos homologues européens, destinataire d'un courrier envoyé par les responsables de huit centres hospitaliers universitaires (CHU) de premier plan, qui s'inquiètent de la diminution des stocks de médicaments essentiels au traitement des patients atteints du Covid-19 et hospitalisés dans les unités de réanimation. L'affaire est sérieuse, puisqu'ils redoutent une éventuelle rupture de stock à l'horizon d'une à deux semaines. Huit molécules sont concernées, dont les curares, le Propofol, le Midazolam, la morphine… Certes, ces tensions font l'objet d'un constat partagé, mais c'est précisément ce qui no...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Mardi après-midi, relayant les inquiétudes de l'Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament, et du président de la commission médicale de l'Assistance publique–Hôpitaux de Paris (AP-HP), j'ai interrogé le Gouvernement sur son action face au risque de pénurie de certains médicaments – curare, morphine, antibiotiques, sédatifs, ou encore anxiolytiques. « Il n'y a aucune demande de limitation du recours à la morphine auprès de qui que ce soit. […] Je le dis […] avec gravité, car ce n'est p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

... coronavirus, mon groupe, que j'ai l'honneur de représenter aujourd'hui, m'a transmis de très nombreuses questions ; j'en aborderai ici deux. La première porte sur la réanimation. Vous avez annoncé, samedi dernier, vouloir porter les capacités de notre pays à 14 000 places, contre 10 000 actuellement et 5 000 initialement. Je vous en remercie. Au-delà, se pose toutefois la question des stocks de médicaments utilisés en réanimation, en particulier le curare cisatracurium et le midazolam. Pouvez-vous me confirmer que la France dispose de stocks suffisants pour faire fonctionner 14 000 places de réanimation, et pour combien de temps ? Par ailleurs, se pose également la question de la phase post-réanimation, nécessaire à tous les patients qui ont subi une réanimation aiguë. Je souhaiterais que vous no...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

...rs de stock d'anesthésiques. On doit choisir les patients admis dans notre service, en fonction de leur probabilité de s'en sortir. Mais si on en venait à ne plus soigner ou à mal soigner ceux qui peuvent s'en sortir, ce serait vraiment terrible ». Voici la souffrance insupportable des soignants. Ils manquent de tout : de masques, de lits, de personnels, de respirateurs, de tests et maintenant de médicaments. Ils manquent de curares, indispensables pour relaxer les muscles lors d'intubation de patients ; de sédatifs pour les personnes en réanimation ; de morphine ; d'antibiotiques. Une catastrophe dans la catastrophe. Le manque de médicaments, c'est l'impossibilité de mettre sous respirateur toutes les personnes qui devraient l'être. Ce sont des gens qui vont mourir d'étouffement à cause de douleur...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElsa Faucillon :

...e éclairés sur la méthode. Attendez-vous de disposer du nombre de tests de dépistage nécessaire pour amorcer la sortie du confinement ? Votre objectif est-il encore d'atteindre le seuil de l'immunité de groupe, en vous assurant d'ici là de minimiser le nombre de victimes ? La sortie sera-t-elle progressive, en fonction de la disponibilité des masques pour le grand public ? Allons-nous manquer de médicaments ? Autant de questions sur lesquelles nous aimerions vous entendre, monsieur le ministre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharlotte Parmentier-Lecocq :

...uttent chaque jour pour sauver des vies, et à toute la chaîne de santé, des secrétaires aux ambulanciers. Il tient aussi à saluer les personnels de l'État et des collectivités territoriales qui assurent les besoins du quotidien, et plus largement à tous ceux qui travaillent. Sauver des vies, c'est dans les cas les plus graves, placer le patient en réanimation. Pour ce faire, nous avons besoin de médicaments anesthésiques puissants tels que le curare. De nombreux professionnels s'alarment d'une réduction inquiétante des stocks dans les hôpitaux. Dans sa circonscription du Lot-et-Garonne, une usine UPSA implantée à Agen produit différentes formes de paracétamol. Le député Lauzanna tient à saluer le travail des salariés qui oeuvrent sans relâche à la production des médicaments. Si une production fran...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

... des grands hôpitaux, mais aussi les médecins libéraux, les infirmières, les professions paramédicales, tous les intervenants à domicile, tous ceux à qui nous rendons un vibrant hommage, c'est désormais aussi du manque de tous les autres matériels de protection – les surblouses, les charlottes, les gants, le gel hydroalcoolique – , mais aussi de tensions sur les réserves et l'approvisionnement de médicaments comme les antibiotiques, le curare ou la morphine. Il y a un risque, d'une part, de perte de chance pour certains malades et, d'autre part, de profonde carence dans l'accompagnement des patients en fin de vie. Et là, à la différence des masques, les agences régionales de santé – ARS – n'ont pas été mobilisées. Chacun semble être renvoyé au système D. Nous assistons à de très sympathiques opérat...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Sarles :

La vente de médicaments à l'unité est une idée déjà ancienne qui va dans le sens de l'histoire. Le groupe La République en marche l'a approuvée à l'unanimité en commission, et elle trouve parfaitement sa place dans ce projet de loi. Chaque habitant gaspille 1,5 kilogramme de médicaments par an. Un médicament sur deux est oublié au fond d'une armoire avant d'être jeté, à la poubelle ou dans les toilettes, pour finir bi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Beauvais :

L'article 5 bis BA, que nous proposons de supprimer par cet amendement, rend obligatoire la délivrance à l'unité des médicaments en pharmacie à partir de 2022. Je m'étonne que cette mesure, qui pose d'importants problèmes logistiques et sanitaires, ait été adoptée sans étude d'impact, selon un calendrier resserré et au détour d'un amendement sur un projet de loi relatif à la lutte contre le gaspillage.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Beauvais :

La lutte contre le gaspillage des produits médicamenteux est un objectif louable mais un tel dispositif, compte tenu des enjeux, trouverait mieux sa place dans un texte relatif aux questions de santé et devrait faire l'objet des études et concertations appropriées. C'est pourquoi nous proposons de supprimer de l'article. Outre qu'elle risque d'imposer des contraintes logistiques aux pharmaciens, la vente à l'unité présente un risque sanitaire. Une ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Riotton, rapporteure de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

La délivrance des médicaments à l'unité a toute sa place dans ce projet de loi. D'une part, elle présente un intérêt environnemental lié à la baisse du recours aux emballages. Ensuite, elle permet de réduire le risque d'interactions médicamenteuses et la résistance aux antibiotiques – une stratégie ancienne qui commence à porter ses fruits et qu'il faut poursuivre. Enfin, la mesure contribue à diminuer les dépenses sociales....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Maillart-Méhaignerie :

Comme l'a rappelé ma collègue Nathalie Sarles, nous tenons résolument à maintenir dans ce texte la DAU – la dispensation des médicaments à l'unité, car le Président de la République s'y est engagé. Nous n'en méconnaissons pas les difficultés mais nous ne partons pas de rien. En effet, Mme la ministre a rappelé que l'INSERM – l'Institut national de la santé et de la recherche médicale – a présenté le 3 octobre 2017 les résultats d'une expérimentation qui montre que 80 % des personnels de pharmacie et des patients acceptent la mesu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Beauvais :

Quels sont les médicaments qui pourront être vendus à l'unité : les médicaments prescrits par les professionnels de santé et remboursables par la sécurité sociale, ou les médicaments plus banals et sans prescription ? Sans doute la sécurité sociale gagnera-t-elle à l'instauration de ce dispositif mais en sera-t-il de même des acheteurs de médicaments non remboursable ? Pourra-t-on se contenter d'acheter trois ou quatre gé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Millienne :

Les députés du groupe MODEM sont naturellement favorables à la vente des médicaments à l'unité, car elle permet de lutter non seulement contre le gaspillage, mais aussi contre l'automédication. En effet, il arrive hélas que, plutôt que de consulter leur médecin, les patients se soignent eux-mêmes en piochant dans leurs tiroirs et armoires à pharmacie, parfois à mauvais escient. Ainsi, la vente à l'unité de médicaments prescrit par ordonnance présente l'avantage d'assurer aux pa...