Interventions sur "médicament"

985 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Christophe :

Cet amendement vise à substituer à la politique traditionnelle de fixation d'un prix de référence par le CEPS une pratique de fixation d'un prix différencié en fonction de l'efficacité constatée en vie réelle pour chaque traitement. Afin de permettre au CEPS de se préparer à cette transition vers une évolution dynamique des médicaments innovants, l'amendement vise, dans un premier temps, à intégrer les infrastructures de données en vie réelle existantes au Health data hub.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGisèle Biémouret :

Cet amendement du groupe Socialistes et apparentés vise à répondre à la demande récurrente que les investissements publics qui ont contribué à la recherche et au développement d'un médicament soient pris en compte dans la définition de son prix. Cela permettrait que le prix du médicament soit fixé de manière plus juste. Lors de l'examen en commission du PLFSS pour 2020, le rapporteur général avait évoqué des risques concernant l'interprétation de l'expression « recherche et développement ». Pour répondre à cette remarque, nous proposons de renvoyer à un décret en Conseil d'État la mé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosiane Corneloup :

Il vise également à ce que les investissements en recherche et développement réalisés par l'État soient pris en compte. Ce dernier participe en effet très largement à la recherche et au développement des médicaments qui se trouvent sur le marché, que ce soit par le biais de subventions, par celui du CICE ou par le financement de systèmes ou de logiciels. Il est donc nécessaire, si l'on souhaite un prix plus juste du médicament, de référencer ces financements publics, ainsi que les dons, afin de les décompter du prix de vente.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Blanchet :

Avec cet amendement de Mme Janvier, nous revenons au débat que nous avons eu sur l'article 28 : il s'agit d'éviter que le contribuable ne paie deux fois le prix du développement des médicaments. La loi définit actuellement des critères en fonction desquels le prix des médicaments doit être défini, tels que l'amélioration du service médical rendu, les volumes de vente ou les conditions réelles d'utilisation du médicament. L'amendement vise à compléter ces critères afin de garantir que les investissements publics en recherche et développement soient pris en compte dans la définition du ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

...néas différents. Je souligne simplement que la demande faite ici émane d'associations dont je veux saluer l'action de sensibilisation, puisqu'on la relaie dans notre enceinte depuis les bancs de La France insoumise jusqu'à ceux du groupe Les Républicains. Cela manifeste une vraie volonté et un vrai besoin d'avancer sur le chemin de la transparence dans le domaine de la l'élaboration des prix des médicaments. J'en suis conforté dans l'idée que nous allons réussir à trouver un dispositif qui permette de répondre à cette demande très forte, et je salue les associations, dont je sais que certaines nous regardent ce soir, pour leur action. Nous allons leur apporter une réponse, la plus rapide possible, je l'espère, et qui ira dans le sens de leurs revendications légitimes. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

Cet amendement, que j'ai effectivement fait adopter par la commission des affaires sociales, tend à interdire tout délai supérieur à cinq ans pour la révision du prix d'un médicament. En pratique, les prix des médicaments sont révisés tous les ans par le CEPS, dans le cadre des négociations contractuelles qu'il mène avec les industries. Mais certains médicaments sont un peu oubliés, notamment parce que le CEPS a beaucoup de travail – je salue d'ailleurs l'action de cette agence qui, vu les dotations humaines dont elle dispose, réalise un travail extraordinaire. Mais, de fait...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Christophe :

C'est un sous-amendement de cohérence, qui vise tout simplement à marquer notre attachement au caractère conventionnel des modalités de fixation des prix des médicaments.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Borowczyk :

...e dispositif que vous souhaitez instituer permet de mettre sur le marché, avec une sorte d'ATU, un dispositif médical. C'est vraiment gagnant-gagnant car il permet de tester le service médical attendu et de construire un prix sur des bases qui n'existaient pas vraiment jusqu'alors. C'est là une avancée importante. Finalement, elle est une sorte de phase III, comme en connaît le développement des médicaments ; elle offrira un large accès à l'innovation, en particulier pour les produits des PME. Le dispositif vient aussi renforcer les mesures de révision de la régulation que nous avons adoptées précédemment. Le sujet est vraiment d'importance.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

L'article L. 5125-23-3 du code de la santé publique indique que « par dérogation au premier alinéa de l'article L. 5125-23, le pharmacien peut délivrer, par substitution au médicament biologique prescrit, un médicament biologique similaire » lorsque différentes conditions sont remplies. « Les modalités d'application du présent article », est-il ajouté, « et notamment les conditions de substitution du médicament biologique et d'information du prescripteur à l'occasion de cette substitution de nature à assurer la continuité du traitement avec le même médicament, sont précisées p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Mesnier :

Les biosimilaires sont des médicaments qui font leurs preuves au quotidien, sont utilisés largement à l'hôpital – je pense par exemple à l'énoxaparine – et pourraient rendre tout autant service en médecine de ville, tout en permettant de réaliser des économies, au profit d'autres dépenses de santé – chacun, j'imagine, voit à quoi je fais référence dans la situation actuelle. Supprimer cette possibilité de substitution dans la loi me...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

...leur étant reversés. L'article 43 du présent PLFSS crée de nouvelles incitations financières à l'achat de biosimilaires, pour des économies attendues de l'ordre de 4 à 20 millions d'euros. Certaines expérimentations concernent à la fois la ville et l'hôpital, qui visent notamment à encourager la communication entre prescripteurs hospitaliers et prescripteurs de ville. Au total, la délivrance des médicaments biosimilaires a été multipliée par trois, voire par douze pour certaines molécules, entre 2017 et 2018. Le taux de pénétration des biosimilaires est en ascension. Une disposition avait été votée autorisant la substitution par le pharmacien, directement en officine, par un biosimilaire ; mais le décret d'application n'a jamais été publié, notamment en raison des vives réserves exprimées en 2016 ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Christophe :

Vous m'avez souvent entendu, madame la ministre, râler au sujet des amendements gouvernementaux qui viennent modifier la teneur d'un texte après que nous avons mené les auditions préalables. Je me réjouis cependant de cette avancée vers la pluriannualité, que nous défendons depuis un certain temps, qu'il s'agisse du secteur hospitalier, du médicament ou de l'innovation. Je partage aussi les inquiétudes exprimées par mes collègues quant au postulat de départ, au-delà de la grande confiance que nous vous accordons. Allez-vous poser certains garde-fous pour que ce secteur déjà en souffrance ne soit pas encore un peu plus abîmé en passant à une échelle pluriannuelle ? Nous avons besoin de quelques éclaircissements sur le mécanisme que vous enten...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

...vez deviné, monsieur le rapporteur général, je ne vais pas retirer cet amendement. Je ne peux pas admettre l'idée de critères de qualité dans la situation actuelle, même si vous allez un peu y remédier. Quand vous avez quatre patients dans une chambre simple, il ne peut pas y avoir de qualité. Tant que vous n'aurez pas assez de soignants pour discuter avec les patients plutôt que de les gaver de médicaments, pour qu'ils aillent mieux, il n'y aura pas de qualité. Nous avons vu tellement de choses pendant l'élaboration de ce rapport. Il faut peut-être que vous changiez le terme parce que, de toute manière, même avec les moyens accordés, la qualité est impossible. En plus, les soignants vont culpabiliser d'avoir ces critères de qualité qu'ils ne pourront pas satisfaire faute de moyens financiers et h...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Viry :

L'article 4 porte sur l'ajustement du seuil de déclenchement de la clause de sauvegarde applicable aux médicaments remboursables. Cette disposition technique est symptomatique de la trajectoire de notre industrie pharmaceutique. Les ventes de médicaments ont baissé pour la première fois en 2018, ce qui a eu d'inévitables conséquences économiques sur la filière pharmaceutique. Cet article, qui prévoit un mécanisme correctif bienvenu et nécessaire, révèle les limites du dispositif instauré il y a quelques ann...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Aviragnet :

...urprenant dans le contexte national actuel ! Puisque Mme la ministre propose un plan de soutien pour l'hôpital public et que ce plan nécessitera des moyens supplémentaires, ne serait-il pas judicieux de reprendre ces 60 millions pour les donner aux hôpitaux, plutôt que de les offrir aux laboratoires, qui n'en ont pas prioritairement besoin ? Nous ne nions pas que la répartition et la pénurie de médicaments soulèvent des difficultés, mais il aurait été préférable d'éviter de donner comme ça, dans la négociation, de manière un peu légère, un tel montant, alors qu'il manque de l'argent partout.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

Le groupe La France insoumise souhaite la suppression de l'article 4. En effet, pour que la France ne dépende plus de puissances étrangères dans le domaine du médicament, pour qu'elle retrouve une forme d'indépendance et développe à sa manière l'innovation dans cette filière, il est urgent d'instaurer un pôle public du médicament, indépendant des puissances industrielles et qui permettrait, en outre, de faire face à la pénurie de certains médicaments. Telle est en tout cas notre proposition. Notre assemblée a longuement discuté hier soir du lien entre le PLFSS e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Avec l'article 4, le Gouvernement relève le taux à partir duquel se déclenche la contribution due par les entreprises du médicament. Cette mesure, qui fait suite à un engagement du Gouvernement auprès des industriels du médicament, est motivée, nous dit-on, par le fait que, après plusieurs années de croissance, leur chiffre d'affaires a connu, en 2018, une baisse qui, en 2019, entraîne une moindre recette de 60 millions d'euros pour la sécurité sociale. Nous considérons que ce cadeau aux industriels est tout à fait injustifié...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Aviragnet :

Offrir 60 millions aux industriels du médicament, c'est envoyer un très mauvais signal aux personnels des hôpitaux et des urgences. Mieux vaudrait garder cet argent et l'utiliser là où il est vraiment nécessaire. La mesure prévue à l'article 4 est malvenue et intervient à un bien mauvais moment. Il existait d'autres moyens de régler la question de la pénurie de médicaments dans les officines.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...vient. Nous ne pouvons pas continuer à faire une politique d'exonération sans avoir aucun regard sur les politiques menées par ceux qui en bénéficient. La relocalisation dont vous parlez ne sera pas au rendez-vous avec la mesure que vous proposez – au moins une entreprise du secteur l'a déjà annoncé. Je crois qu'il ne s'agit vraiment pas du bon levier si nous voulons relocaliser la production de médicaments, ce qui, vous avez raison, est nécessaire. Nous avons besoin d'agir et je propose que nous y travaillions réellement. J'ai mis sur la table une proposition visant à créer un pôle public du médicament. Nous pourrions sans doute agréger un certain nombre de laboratoires pour constituer une force de frappe, peser sur les politiques mises en oeuvres par les grandes entreprises, et jouer un rôle bea...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAgnès Firmin Le Bodo :

Je suis désolée de ne pas du tout tenir le même discours que ceux de mes collègues qui se sont exprimés avant moi : certes, il faut un plan pour l'hôpital, mais il faut aussi un plan pour le médicament. En France, l'industrie du médicament va mal, même très mal. Monsieur Dharréville, ne regardez pas les choses par le seul prisme des bénéfices de Sanofi. Ce n'est pas comme cela qu'il faut analyser l'industrie du médicament. Je l'ai déjà dit l'année dernière, si l'on considère la chaîne à rebours, les choses vont mal : cela a commencé par la fermeture des pharmacies, cela s'est poursuivi avec le...