Interventions sur "métier"

130 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Fabre, rapporteure de la commission des affaires sociales :

Il est plus facile d'accueillir un élève un jour, à des fins d'observation, pour avoir une illustration de ce qui se fait dans l'entreprise. L'idée, c'est que cette journée soit l'aboutissement de tout le travail de réflexion autour de l'orientation qui aura été mené pendant le parcours personnalisé d'orientation à l'école. L'intérêt est d'ouvrir l'horizon des jeunes, au-delà des métiers auxquels ils pensent spontanément du fait de leur environnement familial ou parce qu'ils sont plus connus, comme ceux de boulanger ou de vendeur, et de leur permettre de se faire une idée plus concrète de métiers dont ils ont entrevu l'existence lors de leur parcours d'orientation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Mattei :

...es complémentaires au-delà des trois années d'apprentissage de base. Je pense notamment à la filière carrosserie – 2 500 entreprises, 1,5 milliard d'euros de chiffre d'affaires et 35 % du marché de la réparation en France – , où plusieurs milliers de postes restent à pourvoir chaque année. C'est pourquoi je vous proposerai, à l'article 10, deux amendements de bon sens pour intégrer les listes des métiers en tension au mécanisme d'orientation des jeunes, qu'ils soient dans le système scolaire ou en dehors, pour leur permettre d'accéder à une formation et à un vrai métier qui les fasse vivre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Viry :

...GD comprenait des compensations financières liées à la formation professionnelle à hauteur d'une part évaluée par les régions autour de 330 millions d'euros. La suppression de la taxe d'apprentissage implique donc un rééquilibrage en matière de compensation financière accordée aux régions, indépendamment des transferts de ressources liés à leur nouvelle compétence en matière d'information sur les métiers ou des moyens de la péréquation territoriale dont elles héritent. Il y a un effet domino lié à ce nouveau mécanisme financier, et il nous paraît nécessaire, car ce n'est pas sans conséquences sur la philosophie et l'impact de cette loi, de disposer, dans les six mois qui suivront la promulgation de la loi, d'un rapport sur cette question fondamentale du financement de l'ensemble du dispositif.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Vercamer :

Cet amendement a pour objet de revaloriser la place de la découverte des métiers dans le cadre des enseignements dispensés dans les collèges et les lycées. Tout le monde s'accorde en effet sur la nécessité de reconnaître l'apprentissage et l'enseignement professionnel comme des voies d'excellence pour accéder au milieu professionnel. Pourtant, force est de reconnaître que la concrétisation de cette pétition de principe est restée un voeu pieux. Trop souvent, l'enseignement p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

...les élèves par le biais d'une présentation de l'apprentissage et des formations qu'ils proposent. Nous proposons également d'impliquer les CFA et les branches dans la mise en oeuvre du parcours d'orientation et de découverte du monde économique que chaque élève du second degré doit suivre. Nous proposons, pour finir, que la formation des élèves des lycées comprenne deS sessions de découverte des métiers et du monde économique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNatalia Pouzyreff :

...effet, alors que l'apprentissage est une voie de réussite vers l'insertion professionnelle, on note une stagnation, voire une régression, du nombre de contrats depuis 2012, notamment pour les premiers niveaux de formation – niveaux IV et V. Pour y remédier, un double objectif est poursuivi : celui de faire converger plus rapidement l'offre de formation avec la demande des entreprises en termes de métiers, et celui d'offrir aux jeunes des formations qui répondent à leurs aspirations. L'article insiste également sur l'accompagnement des apprentis, mission dévolue aux CFA : accompagnement dans leur projet professionnel et dans la recherche d'un employeur lors d'une éventuelle rupture de contrat ; accompagnement de tout apprenti qui serait confronté à des difficultés d'ordre social et matériel, ce ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Mörch :

...arcours marqué par la violence et les dangers de l'exil – et des jeunes suivis par la protection judiciaire de la jeunesse retrouvent des perspectives d'emploi en même temps qu'un cadre rassurant. À Toulouse, les lycées professionnels doivent être développés. Un réseau d'entreprises permet d'accueillir des jeunes en apprentissage. L'école de production de l'ICAM – l'Institut catholique d'arts et métiers – présente également d'excellents résultats, avec près de 90 % de réussite aux examens et un taux d'insertion dans l'emploi de près de 100 %. Donc oui, une voie existe entre l'école et l'entreprise, car c'est une pédagogie qui parle à certains de nos jeunes parmi les 100 000 décrocheurs auxquels l'école ne convient plus, mais qui sont trop fragiles pour se confronter directement aux règles de l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

...de ceux qui sont installés dans les zones rurales et qui y maintiennent des formations et un maillage territorial, c'est-à-dire un avenir pour des étudiants qui ne pourraient peut-être pas aller apprendre ailleurs. Quelles entreprises donneraient leur taxe d'apprentissage à de petits CFA perdus dans la campagne ? Nous courons un grand risque : celui de voir les CFA urbains, ou ceux formant à des métiers considérés comme plus rentables, se développer au détriment de ceux installés au sein des espaces ruraux qui se retrouveront de facto exclus de l'offre d'apprentissage. Cette mesure c'est, une fois de plus, l'abandon des territoires. Dès lors, comment vous croire, madame la ministre, lorsque vous prétendez vouloir augmenter le nombre d'apprentis ? Dans ma région, l'Occitanie, 70 % des centres d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Huyghe :

...tion des CFA sur l'ensemble du territoire sera un problème : en confiant aux branches le financement de ces centres, le risque est de les voir se concentrer sur certains territoires plutôt urbains et de voir se former de véritables déserts de formations en apprentissage en zones rurales. En outre, un autre problème va également se poser : celui de l'enseignement par la voie de l'apprentissage de métiers rares ou très spécifiques.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Bassire :

Il est souhaitable de supprimer cet article parce que la création – sur simple déclaration d'activité – des CFA aura pour conséquence d'enlever aux régions la maîtrise de cette compétence. Cela revient à sortir d'une logique administrée pour passer à une logique de marché : on s'expose alors au risque de voir les CFA urbains ou spécialisés dans les métiers les plus rentables se développer au détriment des espaces ruraux. L'amendement vise à empêcher cette libéralisation de l'implantation des CFA.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Fabre, rapporteure de la commission des affaires sociales :

Cet amendement vise à autoriser le travail de nuit pour les apprentis mineurs, dès lors que le métier préparé le justifie. Sa rédaction est trop générale. À l'instar de ce que nous avons dit à propos du temps de travail, la question du travail de nuit nécessite des adaptations réglementaires, qui ont été annoncées par le Gouvernement, mais pas un bouleversement complet des équilibres trouvés dans la loi, dans la mesure où nous parlons de mineurs. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Pauget :

J'entends vos arguments, mais comment faire pour les boulangers-pâtissiers ? Dans ma circonscription et dans ma commune, il y a énormément de jeunes apprentis qui veulent aller vers ces métiers actuellement à la mode. Ce cas pose un dilemme !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Pierre Rixain :

...urs contribue à développer une véritable culture de l'apprentissage dans l'établissement et permet également de valoriser chaque fonction de l'entreprise. Être maître d'apprentissage, c'est diversifier ses compétences et ses activités, enrichir sa carrière et son avancement professionnel – sans compter que les formations permettent également aux tuteurs de se confronter aux nouvelles pratiques du métier et aux mutations du marché. C'est pourquoi nous proposons par cet amendement que chaque employeur veille à ce que l'aspirant tuteur soit informé de l'offre de formation existante. Il est primordial qu'il y ait, dans chaque entreprise, une bonne publicité relative à l'offre des chambres de commerce et d'industrie et des chambres des métiers et de l'artisanat en la matière.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Viry :

...rasbourg pour ouvrir une structure de formation sur le bassin d'emplois d'Épinal : c'est exactement le genre d'initiative que vous souhaitez voir se multiplier partout en France. Nous avons réussi à le faire dans le cadre de la législation actuelle. La question des maîtres d'apprentissage, en l'espèce, est essentielle : on peut envisager d'ouvrir des CFA un peu partout, notamment pour former aux métiers du sport et de l'animation, mais il faut pour cela des maîtres d'apprentissage. Or les dirigeants associatifs qui sont des bénévoles refusent souvent de s'engager dans cette voie, de crainte de prendre un risque. Il est donc indispensable de légaliser cette possibilité. En l'état actuel, les dispositions du code du travail relatives à l'apprentissage peuvent donner lieu à des interprétations am...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Wonner :

Cet amendement vise à permettre une contractualisation entre les centres de formation d'apprentis et les écoles de la deuxième chance, d'une part, et les chambres des métiers et d'artisanat, d'autre part, afin de prévenir les échecs et le décrochage de certains apprentis. De nombreux apprentis peuvent connaître une situation d'échec parce qu'ils ne parviennent pas à adapter leur savoir-être dans les entreprises où ils effectuent leur apprentissage. Cette contractualisation peut être extrêmement utile pour les accompagner.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Les apprentis effectuent déjà une période de formation en entreprise, qui correspond au métier qu'ils apprennent dans le centre, mais les enseignants des entreprises n'ont pas forcément des qualités de pédagogues : ils doivent donc être accompagnés d'un pédagogue pour dispenser le savoir. Si l'apprenti se rend dans l'entreprise avec son enseignant, une convention d'accueil est nécessaire, mais pas une convention d'enseignement. En outre, supprimer les mots « ou des entreprises » n'interdir...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Pierre Rixain :

L'apprentissage est la voie privilégiée d'accès aux métiers de l'artisanat, tous secteurs et niveaux confondus. Il est en effet le meilleur moyen pour l'apprenti de découvrir concrètement son futur métier, guidé par un maître d'apprentissage ayant à coeur de lui transmettre son savoir-faire. Afin de consolider la culture de l'apprentissage en France, notamment dans le secteur de l'artisanat, il est capital que chaque artisan puisse bénéficier d'une prés...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Fuchs :

...l'occasion du rapport qui lui est demandé, le Gouvernement puisse travailler sur ce volet de la question, à savoir l'ouverture des formations en apprentissage à ces deux autres catégories de personnes. On voit bien, dans d'autres situations, que l'on cherche toujours, s'agissant de telle ou telle activité, à élargir le champ de la dérogation. Il faut également prendre conscience du fait que les métiers évoluent : dans dix ou vingt ans, un certain nombre de nouveaux métiers auront vu le jour. Pourquoi donc priver une personne qui a aujourd'hui trente ans, et qui en aura quarante demain, de la possibilité de changer de profession et d'apprendre un nouveau métier grâce à l'apprentissage ? Cette extension permettrait également d'adresser un signal très fort aux jeunes qui suivent aujourd'hui une...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Fuchs :

... nouveau dispositif, on ne peut pas envoyer des signaux dans tous les sens. En revanche, je pense qu'il faudra qu'on y arrive assez vite. Dans toutes les classes où cohabitent des personnes d'âges différents, on enregistre des résultats extrêmement positifs. Tous les enseignants souhaitent avoir des classes intergénérationnelles. D'autre part, quelqu'un de quarante ans qui veut faire un nouveau métier doit bien suivre une formation initiale pour apprendre ce nouveau métier. On reste donc bien dans le même esprit. Je suis donc d'accord avec vous sur la nécessité d'assurer la lisibilité du dispositif, mais si l'on pouvait lancer rapidement une expérimentation qui permettrait de fonder le rapport sur des données concrètes, ce serait l'idéal.