Interventions sur "masque"

1018 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvia Pinel :

...os voisins européens et extra-européens. Dans le même temps, nous devons développer des outils, en particulier numériques, pour limiter la surfréquentation et mieux répartir les flux sur le territoire et au cours des saisons. Au coeur de nos préoccupations, la souveraineté sanitaire occupe une place à part. Il convient en priorité de relocaliser la production d'équipements médicaux, tels que les masques, les écouvillons, les bouteilles d'oxygène ou les ventilateurs, ainsi que la production pharmaceutique dont certains principes actifs manquent. Être souverain, c'est détenir des moyens financiers et matériels mais, avant tout, c'est disposer de moyens humains. C'est pourquoi nous devons accentuer nos efforts pour lutter contre les déserts médicaux par le renforcement des mécanismes incitatifs. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

...litique d'accompagnement des délocalisations, d'ouverture de tous les secteurs aux échanges internationaux et de soutien permanent au secteur financier. Douloureux de venir parler de souveraineté économique quand tant d'ouvriers ont perdu leur emploi industriel depuis 2017. Douloureux, quand à Plaintel, dans les Côtes-d'Armor, votre gouvernement a laissé disparaître le seul site de fabrication de masques en France. Douloureux, quand à Luxfer, dans le Puy-de-Dôme, cela fait plus d'un an que l'on demande à l'État d'agir efficacement pour la reprise d'activité de cette entreprise, seul fabricant dans l'Union européenne de bouteilles d'oxygène à usage médical. Oui, chers collègues, les productions de matériels et de services et leur localisation doivent être pilotées par un tout autre but que le tau...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure de La Raudière :

...proposer une image attirante et valorisante pour que les jeunes, y compris les jeunes femmes, s'orientent vers le monde industriel. Je dois reconnaître l'important travail effectué par ce gouvernement dans la revalorisation des filières industrielles, mais nous venons de loin, de très loin. Avec la crise, les Français ont découvert que nous n'avions plus de capacités nationales de fabrication de masques, faute de commandes publiques, et que nous dépendions des pays étrangers, en particulier de la Chine, pour les principes actifs de certains médicaments. Il nous faut maintenant identifier, filière par filière, les activités stratégiques au niveau européen, d'un point de vue technologique et sanitaire. Le plan de relance de 500 milliards d'euros, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti :

Pour nos concitoyens, le choc de cette crise sanitaire terrifiante s'est doublé de la découverte de notre dépendance à des pays étrangers qui ne sont pas des pays amis. Les Français ont découvert qu'un produit aussi simple qu'un masque de protection n'était plus fabriqué dans notre pays. Ils ont découvert la fragilité d'une grande nation qui se voulait toujours la cinquième puissance du monde et qui était incapable de fabriquer des masques, des tests et des appareils de réanimation. Ils ont découvert, enfin, et c'est le thème de ma question, que nous souffrions d'une dépendance tragique à l'égard des pays étrangers pour la pro...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

...e du covid-19 vient de nous montrer que nos vieilles industries agro-alimentaires et nos petites et moyennes entreprises du textile et de la broderie, sur fond de désindustrialisation, étaient toutes capables de relever le défi. Avec souplesse, grâce au mérite de leurs ouvriers, elles ont fait rempart contre la rupture d'approvisionnement alimentaire, transformé leur production pour fabriquer des masques destinés à nos concitoyens, et, en plein marasme, ôté leurs oeillères à ceux qui ne juraient que par la finance. Certains exhument désormais les valeurs du gaullisme. Mais le gaullisme, n'est-ce pas aussi, en matière économique, la souveraineté qui nous épargne d'être à la merci des autres et garantit à nos concitoyens sécurité sanitaire, alimentaire et de l'emploi, celle qui nous permet d'être...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatricia Lemoine :

À mesure que la crise sanitaire s'atténue et que ses conséquences économiques se révèlent, un enseignement majeur se dessine clairement : la relocalisation des activités considérées comme stratégiques, notamment dans le domaine de la santé, doit être une priorité si nous ne voulons plus subir de pénurie de masques, de médicaments ou encore de principes actifs consécutive aux délocalisations d'usines et à la mondialisation du secteur pharmaceutique. Dès 2018, l'État avait identifié cette faiblesse en créant le dispositif Territoires d'industrie, destiné à redynamiser 148 territoires et doté d'une enveloppe de 1,3 milliard d'euros. Plus qu'un défi, cet objectif est devenu une exigence, qui devra se décline...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

... seraient pas arrivées en France et, sans sondes, vous auriez eu encore davantage de problèmes. L'entreprise fermera pourtant en juin. Qu'attendez-vous pour réquisitionner cette société, qui fait des profits ? Comptez-vous faire quelque chose pour Péters Surgical avant qu'il ne soit trop tard ? Le sort de cette entreprise soulève directement la question de la sécurité sanitaire. L'entreprise de masques Honeywell l'avait déjà posée en 2018 : les Américains avaient alors préféré tronçonner les machines plutôt que de les laisser être utilisées par la concurrence, raison pour laquelle les masques nous ont manqué. Mais le Président de la République semble ne pas s'en être aperçu ; sans doute nous dira-t-il bientôt que la Terre est plate. J'attends néanmoins de votre part une réponse sérieuse.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

...et professionnel, puisque j'exerce une profession de santé. Nous avons mis sur pied des centres d'orientation et de diagnostic, en partant du principe qu'il valait mieux ne pas contaminer les cabinets médicaux ni encombrer les urgences. Quinze jours plus tard, nous avons reçu une visite dont l'objet était de vérifier la conformité de ce centre ! C'est extraordinaire ! Je ne mentionne même pas les masques ni les tests de sérologie que certains départements voulaient déployer. Il est temps de mettre fin aux dyarchies, voire aux triarchies. C'est au préfet qu'il revient de disposer de l'intégralité des prérogatives des ARS. Il y va pour le Gouvernement de l'efficacité et de la réactivité !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

...lus en plus difficiles à gérer : voilà l'alerte que nous adresse une psychologue, membre de l'association SOS Enfants placés. Cette promiscuité est difficilement compatible avec l'impératif de santé publique, notamment dans les sites qui ne disposent pas de jardins extérieurs, alors qu'un protocole sanitaire clairement établi faisait déjà défaut au début du confinement. Bien entendu, l'absence de masques et de produits d'hygiène a entravé le travail des éducateurs. Les ordonnances de mars ont eu pour effet d'assouplir considérablement les conditions d'accueil des enfants relevant de l'ASE, autorisant un taux d'occupation allant jusqu'à 120 % pour des publics fragiles nécessitant un fort accompagnement. L'insuffisance du nombre d'éducateurs et la nécessité d'alléger l'organisation du travail et ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Bruneel :

...rance, où l'État doit garantir la sécurité sanitaire des citoyens. La réalité a illustré la dépendance flagrante des industriels et des consommateurs européens à l'égard de productions délocalisées, en particulier chinoises. La déstructuration du tissu économique a accentué la fragilité de l'industrie européenne, incapable de répondre aux besoins essentiels des populations, notamment en termes de masques de protection. L'économie étant organisée selon le dogme ultralibéral, la concentration des activités industrielles se produit dans les zones où le droit du travail est le plus avantageux pour la rentabilité financière. Il faut produire à moindre coût, quitte à produire à l'autre bout du monde ! La crise liée à la pandémie du covid-19 a mis en relief les effets négatifs de cette vision libérale...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

Je formulerai mes questions sous l'angle de l'élu de terrain que je suis, afin de faire connaître la façon dont la crise sanitaire est vécue dans mon territoire. Nous avons d'abord dû pallier le manque d'anticipation. Je ne remercierai jamais assez les entreprises qui ont accepté de céder leurs réserves de masques et de surblouses, ainsi que ceux qui en ont confectionné. Sans eux, nos soignants seraient demeurés de longues semaines sans protection pour lutter contre le covid-19. Je n'oublie pas les aides-soignants, ni ceux qui concourent au travail des soignants, tels que les agents hospitaliers et les ambulanciers, ainsi que ceux qui entourent les plus vulnérables. Nous avons ensuite dû répondre aux int...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

...ns bilan sérieux. Pourquoi ne pas établir des protocoles rigoureux, avec un questionnaire, et les suivre systématiquement dès lors que le patient est adressé par un médecin ? Non seulement une telle prise en charge nous informerait sur le plan épidémiologique, mais elle apporterait de la crédibilité au médecin et inciterait le patient à respecter la période d'isolement. Alors que la question des masques semble enfin se résoudre, le Gouvernement est-il prêt à améliorer la politique de tests ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Vatin :

Je tiens à saluer ici l'engagement bénévole de tous les Français qui se sont mis spontanément à fabriquer des masques en papier ou en tissu pour chacun de nous, des surblouses ou du gel hydroalcoolique. Les premiers masques sont enfin arrivés il y a quelques jours, après que les stocks constitués par la France jusqu'en 2012 n'ont pas été renouvelés. C'est aujourd'hui indubitable : il s'avère indispensable d'en porter dans des phases de déconfinement ; nous aurions évité, on peut légitimement le penser, un conf...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSarah El Haïry :

Des questions ont été posées sur les masques, sur les tests, sur l'hôpital ; j'aimerais aborder la question de la prévention. La République s'est ancrée durablement en France grâce à la troisième République, et à un État très fort qui, par une instruction publique de qualité, a aussi offert à tous une meilleure hygiène et une meilleure santé. Le courant hygiéniste a compté de grands noms : Lavoisier, le préfet Poubelle ou encore Pasteur. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Fuchs :

...e temps administratif. Le Président de la République a lui-même félicité le personnel soignant pour s'être affranchi des contraintes administratives qui pesaient sur lui. Mais toutes les barrières n'ont pas pu être levées et nombreuses sont celles qui ont entravé une gestion optimale. Depuis Mulhouse, sévèrement touchée, nous étions bien placés pour l'observer : il y eut, bien sûr, les stocks de masques stratégiques que nous n'avons pas su identifier ; il y eut ces malades transférés depuis Mulhouse ou Strasbourg jusqu'à Angers ou même Bordeaux, alors que nos amis suisses avaient proposé des lits à quelques kilomètres de la frontière ; enfin, il y eut la lourdeur des formalités, là où il aurait fallu plus de fluidité. Loin de nous lamenter, nous souhaitons contribuer fortement à l'après. Pour ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Bouillon :

...idémie se profile chez nous et plus fortement encore dans des pays européens qui nous entourent ; entre mars et aujourd'hui, l'épidémie se répand partout dans le monde. L'évaluation que s'apprête à effectuer l'OMS nous permettra, espérons-le, d'y voir plus clair sur le début de l'épidémie en Asie. Les enquêtes parlementaires en France nous permettront également de démêler le vrai du faux sur les masques, les tests, la chronologie des événements et les décisions prises, mais le manque d'anticipation vient à l'esprit. La crise est inédite par son ampleur et sa nature, mais ce n'est pas la première épidémie à laquelle nous sommes confrontés. Je ne parviens pas à comprendre qu'à partir de ce qui se passait en Chine fin 2019 et de ce que nous avions déjà connu dans les dix dernières années, aucune ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bricout :

...la date du second tour et les conditions de son déroulement est, quant à lui, fortement attendu. Pour connaître cette date, il nous faudra pourtant attendre que le conseil scientifique remette, d'ici au 23 mai prochain, son rapport sur la situation sanitaire. Si elle est fixée en juin, comme beaucoup le réclament, il y a fort à parier que, s'agissant des mesures sanitaires à appliquer, le port du masque sera obligatoire ou, tout au moins, recommandé. Quelles dispositions comptez-vous prendre pour vous assurer que chacun aura les moyens de respecter cette consigne, afin que la démocratie soit accessible à tous et sécurisée ? Nous sommes nombreux à souhaiter que les exécutifs seront en ordre de marche le plus tôt possible ? C'est essentiel pour la relance de la commande publique et pour la repri...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

Dès que le port du masque a été imposé, ma collègue Agnès Firmin Le Bodo et moi nous sommes intéressés à la question de la collecte et du traitement des masques usagés, pour plusieurs raisons. D'une part, il convient de garantir la sécurité sanitaire de tous les Français, particulièrement des personnels soignants et des agents chargés de l'entretien et de la collecte des déchets. D'autre part, collecter et traiter les mas...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

...ur reprendre les termes de notre Constitution. De fait, en interrogeant maints acteurs du secteur, on s'aperçoit que c'est de l'aide active des pouvoirs publics qu'ils ont cruellement besoin, notamment à l'heure de la crise du covid-19, alors que l'élan spontané d'entraide a été particulièrement indispensable. Dans ma seule circonscription, j'ai rencontré des couturières bénévoles fabriquant des masques quand la parole gouvernementale sur le sujet était encore flottante ; des associations collectant des masques de plongée pour pallier la pénurie signalée par des hôpitaux parisiens de renom ; des collectifs de jeunes, si souvent décriés, distribuant grâce à leur voiture personnelle jusqu'à 100 repas par jour, préparés dans des cuisines particulières. Malgré les trésors d'ingéniosité mis en oeuv...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Bruneel :

...ravail, Muriel Pénicaud, a déclaré que le dispositif serait progressivement réduit et que l'État n'avait pas vocation à continuer de payer l'intégralité des salaires du secteur privé. Le Gouvernement prend donc l'orientation d'une baisse du pourcentage d'indemnisation du chômage partiel, dès le 1er juin, alors que l'épidémie est loin d'avoir dit son dernier mot. L'activité du pays redémarre. Les masques ne sont pas à la disposition de tous les salariés ; pire, ils ne sont toujours pas gratuits. Mais, pour vous, il faut absolument redémarrer. Avant que vous ne preniez définitivement votre décision, je souhaite vous alerter sur la situation de tous ces jeunes qui comptaient sur leur job d'été, dans les colonies de vacances ou ailleurs, pour financer leurs études ou leur permis de conduire. Je pe...