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Quel manque de respect pour le personnel médical ! Le Président de la République a-t-il une idée de ce que nous avons vécu sur nos territoires ? Quelques exemples. Je me souviens de ce pharmacien en colère et très inquiet parce qu'il ne pouvait tout simplement pas équiper en masques son personnel, pourtant en première ligne. Idem pour ce patron de société ambulancière. Je me souviens aussi de ce médecin généraliste abasourdi parce qu'il n'avait, lui non plus, pas de masques. Je me souviens encore de cette directrice de services à domicile qui me suppliait de lui trouver des masques, ses « filles », disait-elle, ne voulant plus se rendre chez les personnes âgées par peur de ...
Pour filer la métaphore présidentielle, la France est partie en guerre, mais sans être équipée, comme si elle n'apprenait jamais rien de l'histoire. En juillet 2005, lors de l'épidémie de grippe aviaire, la France est considérée par l'OMS comme l'un des pays du monde les mieux préparés. En 2006, le nombre de masques par habitant est l'un des plus élevés au monde, avec 600 millions de masques FFP2. En 2007, nous pouvions produire chaque année 300 millions à 400 millions de masques, ce qui a abouti à un stock d'1,4 milliard en 2012, conformément aux recommandations de la DGS, la direction générale de la santé. Ces stocks ont été mal gérés, non seulement par vos prédécesseurs mais également par vous. On ne pe...
Monsieur le ministre des solidarités et de la santé, après le scandale d'État des masques, voici venir celui de la prime aux soignants. Des hommes et des femmes ont risqué leur peau à l'hôpital partout en France et, pour les remercier, vous saucissonnez les primes : les soignants ne toucheront la prime de 1 500 euros que dans quarante départements. C'est une honte et une injustice que nous vous demandons solennellement de réparer.
… évoquaient la guerre des masques, la pénurie de tests ou encore la reprise chaotique des transports en commun, nous constatons que, finalement et fort heureusement, le si terrible n'est pas advenu. Réjouissons-nous de cela et continuons à oeuvrer pour que ce déconfinement se poursuive dans les meilleures conditions ! Réjouissons-nous aussi des mesures sociales et économiques inédites prises par le Gouvernement ! Un seul chiffre...
... machine économique et tisser de nouveau du lien social. Nous ne pouvions pas rester tous cloîtrés dans nos maisons et nos appartements pendant des mois, voire des années, jusqu'à ce que le virus disparaisse réellement. Oui, vous avez eu raison de déconfiner. La réussite du déconfinement implique aujourd'hui le respect de quatre conditions, que nous connaissons toutes. La première est le port du masque pour protéger les autres mais aussi pour se protéger soi-même, si les autres le portent également. La deuxième est le lavage des mains, au savon ou au gel hydroalcoolique. La troisième est le respect des gestes barrières, qui évite la trop grande proximité entre les uns et les autres. Enfin, la quatrième condition réside dans la capacité à réaliser des tests réguliers et massifs pour toute person...
Or nous constatons aujourd'hui qu'en raison de nombreuses contraintes que l'on peut qualifier de bureaucratiques – certes indispensables du point de vue de la certification, mais ralentissant grandement la production et la commercialisation des masques – , nombre de nos concitoyens ont été contraints de se rabattre sur des masques chirurgicaux. Ceux-ci sont disponibles en quantité, depuis quelques jours, dans les grandes surfaces, les bureaux de tabac et les pharmacies. Néanmoins, ces commerces commercialisent souvent les masques au prix plafond, 95 centimes l'unité, qui est relativement élevé. Il faut en effet en moyenne trois masques par jou...
Je ne reviendrai pas sur les ordres et contre-ordres, le manque de lits de réanimation, de masques, de protections, de tests. L'État a pris des mesures pour endiguer la propagation du virus, et je ne doute pas, monsieur le Premier ministre, monsieur le ministre des solidarités et de la santé, de votre volonté. Mais c'est bien sur le terrain que les acteurs de santé – directeurs, équipes d'encadrement, personnels des hôpitaux – ont montré leur capacité à changer en urgence l'organisation de le...
...evait permettre de contrôler la diffusion de la contamination et d'enrayer la catastrophe en limitant le nombre de personnes accueillies en réanimation. Mal organisée, cette phase a régulièrement donné lieu à des consignes contradictoires et incohérentes. En refusant de planifier la mobilisation sanitaire, de réquisitionner tous les moyens permettant de produire les instruments de lutte, tels les masques, les tests, les respirateurs, en dédaignant les propositions de nationalisation d'un certain nombre d'entreprises défaillantes qui avaient pourtant le potentiel pour consentir à l'effort nécessaire, le Président, son gouvernement et sa majorité ont fait perdre au pays un temps précieux. Alors que les conditions matérielles n'étaient pas réunies pour garantir la protection maximale de toute la p...
En France, 400 000 commerces représentant plus de 875 000 emplois ont ainsi redémarré leur activité le 11 mai. Nos concitoyens ont adopté le masque. Dix jours après, rares sont ceux qui n'ont pas pu s'en procurer, grâce aux distributions dans les mairies, à leur prise en charge à 50 % par l'État, …
Monsieur le ministre, vous devez comprendre que leur incompréhension face à l'absence de versement d'une prime par l'État est à la hauteur de leur investissement pendant la crise, d'autant qu'elles avaient déjà été prises en compte assez tardivement pour la distribution des masques.
Ma question s'adresse au Premier ministre. Hier soir, le Président de la République a affirmé que jamais la France n'avait manqué de masques.
Il faudra bien que notre assemblée se dote d'une commission d'enquête pour tirer la question au clair, et ne plus laisser les Françaises et les Français aux prises avec ces dénégations sans fin ! Toujours est-il qu'aujourd'hui, après moult tergiversations, le port du masque est obligatoire dans bien des circonstances et pour de nombreuses personnes. La proposition de résolution que nous avons déposée le 28 avril, en prévision du débat relatif au déconfinement, comportait une mesure de justice face au risque sanitaire : la gratuité des masques. Pour l'heure, tel n'est pas votre choix : ce sont donc les collectivités locales qui commandent des masques et qui les distr...
Au bout de la chaîne, les Françaises et les Français doivent donc se débrouiller, faire la queue pour se procurer des masques et, souvent, les payer eux-mêmes. Le Gouvernement a certes encadré les prix, mais à des niveaux dix fois supérieurs à ceux qui étaient pratiqués avant la crise – et encore, uniquement pour les masques à usage unique, et seulement jusqu'à la fin de cette semaine, puisque le décret afférent sera caduc le 23 mai. Comme le montre une étude de 60 millions de consommateurs, ce budget peut représenter...
...tant plus que d'autres abattoirs à l'étranger – je pense aux États-Unis et à l'Allemagne – sont, eux aussi, le cadre d'un développement épidémique du covid-19. Les déclarations des ARS des régions concernées laissent à penser que l'activité propre aux abattoirs n'est a priori pas en cause, pas plus que les systèmes de ventilation et de nettoyage, et que les protocoles sanitaires – distribution de masques et mise à disposition de gel hydroalcoolique – ont été respectés par les établissements. À ce stade, avez-vous des informations complémentaires à donner à la représentation nationale sur l'origine de ces foyers épidémiques ? Est-elle liée à une activité particulière à ces abattoirs ? Question complémentaire : pouvez-vous rassurer nos concitoyens sur le fait qu'il n'y a pas de risque de contamin...
Un masque, c'est pour respirer en toute sérénité, ce n'est pas un objet de mode ! Un masque de loisir, qu'est-ce que c'est ?
...mière ligne pour préparer la sortie de cette période exceptionnelle. Ils font face à deux puissants défis, le premier étant la réouverture des portes des tribunaux, ces lieux de brassage et de rencontres, en s'adaptant aux contraintes sanitaires. À Pontoise, dans mon département du Val-d'Oise, le tribunal judiciaire est prêt : marquage au sol, places numérotées dans les salles d'audience, gels et masques bien sûr, avec une attention particulière portée à l'accueil des publics fragiles, notamment les demandeurs à l'aide juridictionnelle et les plaignants dans le cadre des affaires de violences intrafamiliales. Face à ce premier défi, quelle solution d'accompagnement à court terme avez-vous prévue pour une reprise en toute sécurité de la vie de Palais ? le second défi est tout aussi immense : abs...
... la rénovation qualitative globale et soutenir les ménages dans leurs projets, car cette crise a aussi jeté un éclairage cru sur le besoin de solidarité envers les plus fragiles. Le prochain projet de loi de finances sera, de ce point de vue, un rendez-vous crucial pour accomplir ce saut qualitatif et solidaire. Reconstruire notre souveraineté, ce n'est pas seulement relocaliser la production de masques et de médicaments : c'est reprendre la main dans ces domaines essentiels. Nous connaissons les vieilles recettes qui nous ont conduits à la crise actuelle. Nos concitoyens attendent plus et mieux. Il est temps de travailler ensemble pour leur apporter les bonnes réponses.
...crise du coronavirus nous démontre que la souveraineté industrielle n'est pas un concept suranné, mais bien une condition de sécurité de la nation, et que la souveraineté ne doit pas être confondue avec le souverainisme. En lien avec les établissements et les personnels de santé, nous avons tous constaté le manque de matériel médical et de produits sanitaires qu'ils ont subi avec les pénuries de masques, de gants, de blouses, de gel hydroalcoolique, de respirateurs et même de médicaments, notamment anesthésiants. L'Agence nationale de la sécurité des médicaments porte à ce problème une attention toute particulière et le ministre de la santé reconnaissait dès le 31 mars des tensions sur les stocks de ces produits essentiellement fabriqués en Chine et en Inde, ce qui nous conduit à un incroyable ...
..., bien entendu, nos caissiers, nos éboueurs, nos postiers, nos livreurs, nos transporteurs, nos enseignants et toutes ces filières dans lesquelles, bien souvent, les femmes sont en première ligne. Cette situation a également mis en évidence les faiblesses structurelles de notre pays, qui se résument en un mot : la dépendance. Dépendance industrielle et technologique pour notre matériel médical – masques, médicaments, blouses, respirateurs et tests. Dépendance politique, lorsque les coopérations que nous voulons mettre en oeuvre avec nos partenaires achoppent en raison d'un manque de volonté de la part de certains dirigeants. Dépendance numérique vis-à-vis d'outils extérieurs, comme nous le voyons tous les jours avec nos outils de visioconférence et le verrons encore lors des débats autour de l'...