3585 interventions trouvées.
...s. Comme l'a rappelé le ministre des Affaires étrangères dans son allocution, ce sommet avait pour but de « décliner le renforcement du partenariat par des projets concrets dans les domaines de la sécurité, de la défense, de la connectivité et du numérique ». Tout cela devant servir à appréhender des orientations à venir pour l'Union dans une zone stratégique tant en termes économiques que militaires. L'absence de la Chine à ce forum a évidemment été remarquée. Pour autant, au vu du travail fourni sur ces questions et diverses auditions menées, quel regard portez-vous sur l'action de l'Union dans cette zone ?
...ort pour voir si celles-ci suscitent d'autres questions. André Chassaigne vient d'énoncer la proposition visant à organiser à l'échelon interministériel l'expression des besoins et les processus d'achat d'équipement NRBC, celle de porter à 250 millions d'euros par an les crédits dédiés à la défense NRBC, la proposition de consacrer un budget de 2 milliards d'euros au NRBC en loi de programmation militaire et celle visant à acquérir 25 GRIFFON NRBC. Cela me permet d'évoquer la visite que nous avons faite au 2e régiment de dragons. Nous y avons eu l'occasion de participer à une manœuvre des militaires, très fiers de montrer à la représentation nationale le matériel qu'ils ont, la tente de décontamination qui peut être installée sur place, les véhicules de l'avant blindé (VAB) qui seront bientôt remp...
Depuis longtemps, les Européens s'étonnent que des zones comme le Sahel se déstabilisent davantage et que nos opérations ne donnent pas les résultats attendus. Soyons honnêtes, les failles de notre politique de sécurité commune sont profondes. Nous restons incapables de déployer nos moyens de défense militaires et civils pour répondre aux crises. L'Union est souvent une simple spectatrice des grandes puissances, que ce soit en Ukraine ou au Sahel récemment. Pourquoi cet échec ? Pour commencer, vous le rappelez, nos intérêts stratégiques divergent avec ceux de l'Allemagne et des pays de l'Est, le rapprochement se faisant à petits pas. Prenons par exemple l'accord de coalition du nouveau Gouvernement al...
Monsieur le co-rapporteur, vous parlez de la coopération nécessaire entre le civil et le militaire en matière de lutte contre les risques NRBC. Vous avez tout à fait raison mais il ne faut pas oublier le rôle des collectivités territoriales et notamment des mairies qui doivent intervenir dans les procédures, par exemple pour la distribution de l'iode.
...étachée une équipe qui est en contact permanent avec l'EMUE. L'objectif du l'EMUE est de monter en puissance et d'être capable, à terme, de commander une opération exécutive terrestrocentrée d'environ 1500 hommes. Sur la zone indopacifique, on peut citer la mission Atalante, opération navale lancée en 2008 pour lutter contre la piraterie au large de la Somalie. On peut également citer la mission militaire de formation de l'UE (EUTM) au Mozambique ou encore la présence maritime coordonnée (PMC) qui va être prochainement lancée au nord-ouest de l'océan indien. L'ensemble de ces opérations s'intègre dans la stratégie européenne pour l'Indopacifique adoptée en 2021. En ce qui concerne la boussole stratégique, les ambitions qu'elle fixera à l'Union européenne devront être mises en œuvre, ce qui suppos...
Effectivement, il ne faut pas l'oublier. Le rapport est centré sur l'aspect militaire mais nous avons bien vu à travers la crise sanitaire dont nous sortons qu'une coopération à l'échelle la plus basse est indispensable. Il existe des plans spécifiques, par exemple avec les zones Seveso, et comme M. Chassaigne l'a expliqué, la prise en charge militaire se fait conformément à la règle des « 4 i ». Cette coopération existe et peut être renforcée encore, sur le matériel notamment. Vo...
...ne excellente continuation. Nous tenons à les remercier de leur état d'esprit et pour le travail qu'ils ont fourni pendant leur mandat. Je tiens également à remercier nos rapporteurs pour tout le travail qu'ils ont accompli. Eux aussi symbolisent ce que nous avons essayé de construire dans cette commission. J'en suis très fière car je souhaitais que nous soyons à la hauteur des engagements de nos militaires et de tous ceux qui œuvrent au quotidien à la protection de notre pays. La nécessité de créer des ponts entre les domaines civil et militaire et d'adopter une approche internationale est de plus en plus évidente. Nous devons aussi poursuivre notre travail de diplomatie militaire et parlementaire. Je tiens enfin à remercier l'ensemble des personnels qui, de manière très discrète, nous permettent...
J'adresse moi aussi mes remerciements à Mme la présidente, au président Jean-Jacques Bridey, aux vice-présidents et aux vice-présidentes ainsi qu'aux membres du bureau de la commission, grâce auxquels nous avons pu assister à des auditions de très haut niveau, rendre des rapports qui nous ont tous intéressés et travailler ensemble quelles que soient nos opinions politiques pour le bien de nos militaires, pour nos anciens combattants et pour les jeunes qui arrivent.
...rce de résistance doit-on proposer face à la stratégie de la baïonnette ? Nous avons désormais dépassé le stade de la dissuasion car les troupes russes sont actuellement dans le Donbass. Il nous a semblé, et nous l'avons établi clairement, que la France ne peut pas ne pas réagir à ce qui se déroule actuellement en Ukraine. La France peut fournir une assistance économique mais aussi une assistance militaire, à la fois en termes de formation et d'armement. Il faut poser ces questions sur la table. Ensuite, nous l'avons évoqué, nous renforçons actuellement la posture défensive de l'OTAN ; alliance strictement défensive. Ce que nous faisons en Estonie et en Roumanie avec le renforcement des effectifs présents, a un caractère dissuasif. Cela contribue et participe à la logique de coup d'arrêt face à d'é...
...ve d'un déploiement français dans le cadre de l'OTAN en Roumanie. Le président de la République a annoncé la disponibilité de la France pour déployer une présence avancée renforcée sur le modèle du dispositif qui existe en Estonie. Cependant, en Roumanie nous aurions un rôle plus éminent puisque nous serions nation-cadre. Si le projet voit le jour, il impliquera de déployer plusieurs centaines de militaires français, voire un millier. Les discussions sont en cours. Nous aurions là un rôle plus important que celui que nous avons en Estonie où nous sommes simplement intégrés dans un bataillon britannique, les Britanniques exerçant le rôle de nation-cadre. En Roumanie cela serait l'inverse.
...volets. S'agissant de la conférence de sécurité et du rôle de la France au regard de ladite conférence, la France a eu une action diplomatique extrêmement active. Elle doit rester à être à l'initiative et un fer de lance dans le jeu diplomatique, qui a joué son rôle et continuera certainement à le jouer dans les semaines à venir, même si la phase que nous voyons actuellement est plutôt une phase militaire, en particulier en vue du règlement du conflit. La France doit continuer à jouer son rôle et à être ferme face à la Russie qui, je le répète, a refusé la diplomatie, ou l'a pratiquée d'une manière totalement hypocrite. Les demandes posées par le président Vladimir Poutine à l'Occident étaient conçues pour ne pas pouvoir offrir de réponse acceptable. La France doit donc continuer à jouer son rôle....
Pour répondre à Madame Ballet-Blu et à Madame Mauborgne, Vladimir Poutine a des postures et des positions à géométrie variable sur la question. Évidemment, si l'on écoute, Vladimir Poutine, la Russie dit lutter contre le terrorisme. On voit qu'elle l'utilise aussi comme prétexte quand il s'agit de justifier une politique parfois agressive ou certaines opérations militaire comme en Syrie. Mais peut-elle être considérée comme un rempart contre le terrorisme ? Je crois que ce n'est pas la vision de ses partenaires, ni non plus celle du camp occidental et de la France. Au contraire, en intervenant dans certaines crises, ou en les réglant à sa manière, la Russie a pu contribuer à l'expansion du terrorisme et de l'islamisme. On pourrait d'ailleurs élargir cette question...
Ne pensez-vous pas que le renforcement des relations militaires avec la Roumanie est en réalité une conséquence d'un accord implicite sur le fait que l'Ukraine ne rentrera pas dans l'OTAN, ce qui impose la nécessité de renforcer militairement les pays tampons ?
Il n'a échappé à personne que l'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN n'est pas à l'ordre du jour de l'agenda diplomatique de la plupart des parties prenantes. Je pense cependant que les deux éléments que vous évoquez sont disjoints et qu'il ne faut pas considérer le renforcement des relations militaires avec la Roumanie comme le fruit d'un compromis qui serait déjà arrêté concernant l'Ukraine. En revanche, il s'agit certainement de construire avec les pays qui sont aujourd'hui dans l'OTAN un rempart, dans le cadre d'une alliance strictement défensive. Les forces positionnées de l'OTAN n'ont pas vocation à « défendre » un territoire au sens opérationnel du terme, même si la VJTF (Very High Re...
... à ne pas avoir contribué à armer l'Ukraine, contrairement à la Pologne, aux pays baltes, au Royaume-Uni et aux États-Unis, tant il est vrai qu'il vaut mieux parfois préparer la guerre pour assurer la paix ? Enfin, face à la stratégie de tension permanente de la Russie, ne croyez-vous pas, monsieur le Premier ministre, qu'il est temps que nous accélérions la réalisation de la loi de programmation militaire française afin d'être prêts si M. Poutine allait un jour trop loin ?
...ale est encore loin pour notre armée ; cela est regrettable pour notre souveraineté. Dans une période où la probabilité de conflits de haute intensité n'a jamais été aussi proche, comment peut-on ainsi affaiblir notre armée ? Il est de votre devoir de compenser au plus vite la perte causée par ces exportations pour éviter d'accentuer le décalage entre la cible fixée par votre loi de programmation militaire (LPM) et la réalité. Une vingtaine de Rafale manqueront à l'appel en 2025 ; combien en manquera-t-il en 2030 ? Madame la ministre, face à cette rupture capacitaire critique, surtout lorsqu'un conflit de haute intensité menace, je souhaiterais savoir ce que vous envisagez pour y remédier.
... à nos promesses, à nos alliés : cette fidélité qui nous a fait répondre présents lorsque les autorités maliennes et les pays de la région ont demandé notre assistance pour repousser la menace qui risquait de les asservir. Cette même fidélité qui nous a fait demeurer là-bas depuis tant d'années et qui, nous en sommes conscients, nous a coûté : nous ne pouvons que rendre hommage aux cinquante-neuf militaires tombés pour la France au Sahel, ainsi qu'aux nombreux blessés et à leurs familles qui ont tous eu à payer le prix du sang et des larmes dans ce combat contre l'islamisme radical.
Je tiens à dire à leurs familles, à leurs frères d'armes, aux blessés meurtris dans leur chair et dans leur âme que la représentation nationale tout entière est fière d'eux. Leur sacrifice n'a pas été vain. Ils ont multiplié les succès militaires et les faits d'armes – j'en veux pour preuve l'héroïque sauvetage réalisé par Maxime Blasco. Non, Gao n'est pas Saïgon, Bamako n'est pas Kaboul.
... de la désinformation et de la propagande antifrançaise, c'est refuser de s'incliner devant la pression médiatique qui parle sans cesse d'enlisement, alors que nous savons, hélas, que nous sommes là-bas pour une nouvelle guerre de trente ans. Quelle que puisse être notre colère à l'égard des autorités de fait du Mali, c'est avec responsabilité que nous devons tirer les conséquences de ces succès militaires,…
...ue inouï. Si la France tire les conséquences de la posture de la junte malienne, nous ne saurions trop insister sur la responsabilité de ces autorités de fait si des actes hostiles causaient des pertes dans nos rangs. Dans ce cas, la riposte française devra être à la hauteur de l'indignité. Mais responsabilité n'exclut pas lucidité. Il appartiendra aux historiens de comprendre comment des succès militaires se sont transformés en ce qui apparaît comme une forme d'échec politico-diplomatique. Sur nos bancs, ceux d'un parti de gouvernement, nous abhorrons la géopolitique en chambre et le « y a qu'à, faut qu'on » des stratèges de buvette. Faute de disposer, notamment, des informations classifiées qui, seules, permettraient d'avoir une vision plus juste de la situation, c'est sous la forme interrogati...