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Nous sommes opposés à la vision de la pénibilité de la majorité car nous sommes contre l'individualisation de cette pénibilité. Comme cela vient d'être dit à l'instant par notre collègue communiste, nous souhaiterions un traitement collectif de la pénibilité. M. Jumel a évoqué tout à l'heure le cas des sous-traitants de la filière nucléaire. Aujourd'hui, 80 % de la maintenance dans ce domaine est assurée par des sous-traitants, parfois en casc...
… dont quarante années de travail dans le nucléaire, et qui touche toujours 1 200 euros. Aucune année d'ancienneté ne lui est reconnue, car on le balade de boîte de sous-traitance en boîte de sous-traitance ! Je trouve cela scandaleux ! D'autant que ces personnes reçoivent des doses extrêmement fortes de radioactivité. Cette pénibilité n'est pas du tout reconnue, bien que des gens développent des cancers en raison de la radioactivité : on ne fait absolument rien ! Je rappelle que la question des sous-traitants était déjà évoquée dans le rapport de commission d'enquête sur la sûreté et la sécurité des installations nucléaires, rendu par Mme Pompili il y a plus d'un an, et vous ne vous en êtes jamais emparé !
La pénibilité est probablement le sujet central du texte. C'est en effet sa prise en compte qui garantira aux Français que les choix que nous ferons ensemble seront justes. Ce sujet en recouvre en fait de nombreux autres. Je voudrais d'abord souligner rapidement que, pour la première fois, notre pays reconnaîtra la pénibilité dans la fonction publique. Deuxièmement, le sujet de la pénibilité soulève la quest...
À propos de la pénibilité, je tiens à évoquer le cas particulier des infirmières et aides-soignantes qui travaillent au contact de radiations ionisantes. De fait, la pénibilité du travail ne semble pas vraiment prise en compte dans votre projet.
...ma journée de douze heures, première journée d'une longue série qui s'achèvera dimanche. Cinq jours. Je vous laisse faire le calcul. « Je vais vous parler au nom de toute une profession : les infirmières, toutes ces personnes qui prennent soin des autres, quelle que soit l'heure, quel que soit le jour. Qui sont auprès des personnes, des malades abîmés, meurtris par la maladie, par la vie. « Les pénibilités sont multiples : il y a le travail de nuit, il y a l'alternance jour-nuit, qui casse énormément le rythme. Il y a aussi les rappels incessants sur nos jours de repos. Il y a les jours fériés, les week-ends, les dimanches travaillés où l'on est loin de notre famille. Il y a encore la pression au sein des services, qui augmente, parce que, si les activités des hôpitaux augmentent, les moyens humai...
Il concerne lui aussi la pénibilité. Si les gens manifestent et râlent autant, c'est bien parce que les choses n'ont pas été expliquées clairement et que personne n'est rassuré. Aurons-nous un jour des explications permettant aux gens de comprendre et de savoir avec certitude ce qu'ils auront ? Manifestement, ce n'est pas du tout le cas aujourd'hui.
...honistes et des professions libérales. Tout cela a un sens : nous constituons tous la même société. Vous avez raison de souligner les spécificités et les difficultés particulières, car elles donnent encore plus de sens à notre projet, qui vise à ce que, pour la retraite, pour ce temps particulier qu'est la dernière partie de notre vie, nous ayons des règles communes pour la prise en compte de la pénibilité. Cette dernière est indéniable pour les métiers de la santé, mais elle l'est également pour certaines professions indépendantes, comme les pêcheurs – je sais qu'ils vous sont chers, monsieur Jumel – et d'autres professions que vous avez citées. Tenter de définir des règles communes qui tiennent compte des spécificités des parcours me semble donc avoir du sens. Cette succession de particularités d...
Inutile donc de parler de choses qu'on n'est pas en mesure de rendre opérationnelles ! En ce qui concerne le personnel hospitalier, on ne peut nier la pénibilité du métier d'aide-soignant, que ce soit en EHPAD ou en hôpital. Les aides-soignants sont amenés à porter des corps et à adopter des postures qui, souvent, fatiguent le dos, si bien qu'après vingt ans de métier ils ne peuvent plus l'exercer et doivent être reclassés, ce qui est aujourd'hui extrêmement difficile car il n'est pas possible de reclasser tout le monde dans les services administratifs. L...
Monsieur le secrétaire d'État, monsieur le rapporteur, vous avez beau dire que vous prenez en considération le problème de la pénibilité auquel est confronté le personnel soignant, la règle de l'âge d'équilibre s'appliquera à ces professionnels. Même si un critère de pénibilité est retenu, leur âge de départ à la retraite se verra donc mécaniquement repoussé. Deuxièmement, vous dites que vous allez instaurer des mécanismes de retraite progressive et de compte épargne-temps afin de prendre en considération cette situation. Mais su...
Il est intéressant d'observer le sens des mots. « Ces réformes prennent en considération, dans un esprit de justice sociale, les spécificités des métiers, de leur pénibilité et de l'espérance de vie des assurés concernés. » Que signifie « prendre en considération ? »
Quand on observe la considération dont vous faites preuve envers la justice sociale, envers la spécificité des métiers – vous voulez tout aligner ! – , envers la pénibilité – vous évacuez tout un tas de critères de pénibilité ! – et envers l'espérance de vie des assurés, on s'aperçoit que c'est tout le contraire : vous leur exprimez un manque de considération ! Nous proposons d'écrire, avec le mot juste : « ces réformes prennent en compte » : ce sera davantage conforme à vos intentions !
On conditionne les plans de retour à l'équilibre budgétaire à des restrictions de dépenses de personnel, ce qui aboutit à une aggravation de la pénibilité pour les personnes concernées.
...jets méritent de plus amples débats que d'autres. Aussi, puisque le rapporteur pour le titre II prend le soin de nous répondre en apportant des informations précises provenant de réunions qui se tiennent en dehors de l'Assemblée, serait-il utile que nous puissions en débattre. On nous indique que des dispositions ont été prises pour permettre des temps partiels à 50 % afin de prendre en compte la pénibilité du travail des infirmières. C'est très intéressant et j'aimerais en discuter en séance avec le rapporteur et lui expliquer que l'attractivité des hôpitaux…
Les rapporteurs vous ont apporté des réponses concrètes sur la pénibilité, sur les phases de transition. Vous demandiez tout à l'heure : « Qu'est-ce qu'on fait d'une aide-soignante ? » – excusez-moi, mais c'étaient les termes employés. L'une des mesures concrètes que nous avons prises est la création du statut des assistants médicaux. C'est précisément une solution pour reclasser une carrière d'aide-soignante. Je suis assez effaré de constater que, vous revendiquant d...
Plus encore, concernant la pénibilité, c'est le sens que nous donnons à notre action qui compte pour les personnes qui travaillent dans le monde hospitalier, en particulier dans le secteur de la santé ; je suis bien placé pour en parler – et je ne suis pas un arracheur de dents, il ne faudrait pas faire l'amalgame… Le sens de notre action, c'est la réforme de la tarification à l'acte, la TAA, la réforme des urgences, celle de la gouv...
Au sein du groupe de la Gauche démocrate et républicaine, nous considérons que la meilleure façon de prendre la pénibilité en compte consiste à étendre au secteur privé les critères de départ anticipé en vigueur dans le secteur public. Je sais que le Président de la République n'est pas à l'aise avec le mot « pénible », tout comme le patron du MEDEF. Pourtant, la pénibilité affecte bien les corps. Plus de 70 % des ouvriers du bâtiment sont exposés à au moins un critère de pénibilité ; 36 % sont exposés à au moins tr...
L'amendement de Boris Vallaud permet d'ouvrir le débat sur la prise en considération de la pénibilité et des personnes atteintes de handicap, auquel le sous-amendement contribue. Cette contribution est d'autant plus nécessaire que vous avez décidé, mesdames et messieurs les députés de la majorité, de supprimer spécifiquement 1 184 amendements déposés par les députés communistes.
...ion du minimum contributif ; nous devrions également évoquer le minimum garanti. Vous prévoyez un montant de 1 000 euros. Comment cela va-t-il se passer ? Les gens vont-ils avoir moins d'argent lorsqu'ils seront au minimum garanti ? L'étude d'impact répond par l'affirmative. Ensuite, des périodes de transition très longues sont prévues. Quelle en est le calendrier ? Enfin, pour ce qui est de la pénibilité, il faut éviter de la considérer métier par métier. En dehors des grands métiers mille fois cités, il y a une pénibilité objective qui doit donner droit à des points pour la prévention ou pour la reconversion professionnelle. Lorsqu'on y a été exposé plus qu'un autre, on doit pouvoir partir plus tôt à la retraite si on constate une usure physique – nous aurons l'occasion de revenir sur les problè...
Le 3 octobre 2019, le Président de la République – votre président – a prononcé la phrase suivante : « Moi j'adore pas le mot de pénibilité parce que ça donne le sentiment que le travail serait pénible. » Comme s'il n'y avait pas de métiers pénibles dans notre pays ! Comme vient de le rappeler Elsa Faucillon, une étude du ministère du travail indique que 70 % des ouvriers sont quotidiennement exposés à au moins un facteur de pénibilité physique. Pire encore, 26 % des ouvriers cumulent au moins trois facteurs de pénibilité. L'écart mo...
… et je sais ce que c'est que la pénibilité du travail ! Vous, vous ne le savez pas et vous voulez intervenir sur une situation que vous ne connaissez pas.