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Cette proposition de résolution relative à l'interdiction de la pêche électrique est une nécessité. Elle l'est pour la sauvegarde des fonds marins et de la biodiversité, car l'électricité envoyée ne décime pas seulement les poissons plats mais aussi les oeufs, les femelles pleines et tous les autres organismes marins environnants. Cette pêche n'est pas sélective, et c'est bien le drame : parfois jusqu'à 60 % de la pêche peut ainsi être rejetée dans la mer. Cette p...
Je trouve dommage de ne pas mettre en cohérence un texte qui fait la quasi-unanimité dans l'hémicycle avec une pratique qui perdure sur notre sol. Il est regrettable d'adopter une belle déclaration de principe sur l'interdiction de la pêche électrique et de ne pas aller jusqu'au bout en interdisant les produits de cette pêche sur notre territoire. C'est vraiment une occasion manquée.
Madame Ménard, vous n'avez pas tort sur le fond. Cependant, aujourd'hui, nous sommes réunis pour défendre l'interdiction de la pêche électrique. Or, par définition, si la pêche électrique est interdite, la consommation de produits qui en sont issus ne sera plus possible. Par ailleurs, je regrette que nous ayons été peu nombreux dans l'hémicycle lors de la discussion générale. Tous les groupes politiques ont exposé leur position en indiquant qu'il n'était pas question de pécher de cette manière ou de consommer les poissons. Il...
Votre idée est louable, mais si la pêche électrique est interdite, quoi qu'il arrive, aucun pays ne pourra consommer de produits pêchés de cette manière.
À ma connaissance, la grande distribution, les criées françaises et les restaurateurs français ont refusé de commercialiser les produits de la pêche électrique il y a quelques mois.
Nous sommes heureux de voir se dégager une majorité en faveur de l'interdiction de la pêche électrique. Encore faut-il veiller à l'effectivité de cette mesure. Cet amendement entend agir à l'autre extrémité de la chaîne en recommandant aux collectivités territoriales de ne pas consommer de poissons issus de ce type de pêche dans les lieux de restauration qui relèvent de leur compétence. Nous employons le verbe « inviter » car nous ne voulons pas empiéter sur la compétence desdites coll...
...ord avec vous et avec Mme Ménard sur la nécessité d'une prise de conscience à tous les niveaux sur ce sujet, mais je vous invite à rester concentrer sur l'objet de la résolution. Pour aller dans votre sens, sur de tels sujets, l'efficacité passe par une prise de conscience à tous les niveaux. Les amendements déposés par Mme Lorho, qui n'ont pas été défendus, abordaient la question du ratio entre pêche industrielle et pêche artisanale, question également intéressante. La protection de la ressource halieutique est efficace lorsqu'elle est assurée avec les acteurs locaux et les autochtones. La ressource est toujours mieux gérée par ceux qui connaissent le terrain. L'implication du producteur et du consommateur relève de la même démarche. Je vous livre une anecdote personnelle : lors d'un dîner a...
À plusieurs reprises, j'ai entendu le rapporteur vanter la nécessité de respecter les aires marines, les parcs marins et les pêcheurs dans ces lieux. Malheureusement, en la matière, le Gouvernement ne tient pas le même discours. Dans la Somme, nous sommes hostiles à un projet d'éoliennes en mer dans un parc marin. Le conseil du parc, les élus locaux et les pêcheurs ont voté contre ce projet. Malheureusement, le Gouvernement est en train de passer en force. Il ne tient pas compte de l'avis conforme du parc, contrairement à c...
Pour prolonger le propos de M. Fasquelle, au large du Tréport, dans ma circonscription, les membres du conseil du parc marin ont, à une large majorité, exprimé leur souhait de préserver la ressource pêche menacée par un projet éolien offshore mal ficelé, mal commencé, peu concerté qui fragilisera la filière pêche. Si vous êtes, comme nous, attachés au respect des avis émis par les instances des parcs marins – d'ailleurs, depuis la décision de l'Agence française pour la biodiversité, une grande partie des élus a démissionné pour protester contre l'irrespect manifesté – ,…
… venez à nos côtés ! Aujourd'hui, il y a l'unanimité – c'est une bonne chose – et la bonne foi du ministre n'est pas à mettre en cause sur ce sujet. Mais les marins pêcheurs sont inquiets à plusieurs titres. Je ne vais pas dresser le tableau de la pêche en France, mais on pourrait en parler plus souvent. Ils sont inquiets à cause des discussions sur le Brexit qui auront des conséquences sur la pêche dans les régions des Hauts-de-France et de Normandie notamment. Ils sont inquiets des projets qui viennent mettre en péril la ressource, comme celui que je viens d'évo...
J'abonde dans le sens du ministre. Pour avoir eu l'occasion de l'accompagner sur les terres du département de la Manche, au contact des marins-pêcheurs, je peux valider sa parfaite connaissance du sujet. Je souscris également à la proposition de notre collègue Sébastien Jumel consistant à relayer ensemble au niveau européen la démarche consensuelle que nous avons cet après-midi – c'est une chance – , au-delà des débats que nous pouvons avoir par ailleurs. Nous allons envoyer cet après-midi un signal aux marins-pêcheurs, gens qui parlent peu...
Je tiens à rappeler, au nom du groupe Les Républicains, que nous voterons pour cette proposition de résolution européenne, nous inscrivant en cela dans les traces de nos collègues membres de la délégation française au sein du Parti populaire européen, groupe majoritaire au Parlement européen, qui avaient tous voté en faveur de l'interdiction de la pêche électrique en séance plénière. Mes chers collègues, nous devons absolument préserver cette unanimité en faveur de l'interdiction de la pêche électrique. Comme l'a indiqué mon collègue Daniel Fasquelle, nous faisons confiance à M. le ministre pour mener les négociations en ce sens. Ce n'est pas un chèque en blanc, mais l'expression de la volonté de l'ensemble de la représentation nationale et des...
Le groupe du Mouvement démocrate et apparentés votera, bien évidemment, en faveur de cette proposition de résolution. Indépendamment des questions relatives aux parcs marins et aux éoliennes en mer, je rappelle que la pêche au bar a été interdite cette année au nord d'Audierne, car il n'y a plus de ressource. Le présent débat est certes important pour l'avenir de la pêche – il va falloir trouver des solutions, échanger, construire – , mais peut-être faudra-t-il aussi prévoir des périodes de non-pêche, au moment du frai.
Il faudra alors que l'on trouve une solution pour que les pêcheurs restent à terre. Merci, en tout cas, d'avoir inscrit ce débat sur la pêche et les marins-pêcheurs à l'ordre du jour de l'Assemblée cet après-midi.
Je suis très heureux de constater que nous aboutissons au texte qui est proposé aujourd'hui. Je vous renouvelle, monsieur le ministre, mon invitation à venir rencontrer les pêcheurs des Hauts-de-France, en particulier à Dunkerque, à l'occasion du débarquement d'une marée, afin d'apprécier vraiment à la fois l'impact de cette pêche et la faiblesse des quantités que l'on trouve aujourd'hui dans nos fonds marins. Car, je vous le rappelle, notre territoire est en prise directe avec cette pêche pratiquée par nos voisins hollandais, qui vide littéralement nos eaux de leurs pois...
... associé dès l'origine. Nous nous réjouissons que le débat entamé au sein de la commission des affaires économiques ait été approfondi dans l'hémicycle, notamment en ce qui concerne la portée du texte pour nos outre-mer dans les océans Indien et Atlantique. Le Gouvernement et les rapporteurs ont apporté des précisions à ce sujet dans leurs réponses. C'est bien un modèle français et européen de la pêche et de l'exploitation des ressources halieutiques que nous voulons promouvoir à travers le monde. En matière de pêche comme d'agriculture, le partage est synonyme de prospérité et de justice.
Admettons, peu importe : ce qui compte, c'est la cause générale. Si je prends la liberté de m'exprimer dans les explications de vote, c'est moins pour ajouter à ce qui a déjà été dit et que je partage que pour évoquer devant vous, ne fût-ce qu'un instant, dans la mesure où vous avez élargi le débat, le problème particulier des pêches illégales en Guyane, d'où je reviens. Celles-ci sont absolument insupportables pour nos compatriotes : la zone économique exclusive de la France est littéralement envahie, et les pêcheurs guyanais doivent attendre leur tour pour faire leurs prises. Le prix de la surpêche à cet endroit est la destruction économique que vous pouvez imaginer. Monsieur le ministre, nous avons les moyens de nous fai...
...résolution, et c'est bien. Il y a un accord pour composer une délégation représentative de l'Assemblée qui cherchera à obtenir de Bruxelles la possibilité pour les régions d'accompagner le renouvellement de la flottille, et c'est bien. Je ne veux donc pas gâcher la soirée, mais je ne suis pas d'accord avec notre collègue Jimmy Pahun – sans doute plus sensibilisé à ce qui touche à la voile qu'à la pêche – lorsqu'il affirme qu'il va falloir apprendre aux pêcheurs à laisser leur sac à terre. Je pense que nous devons prendre acte ici que notre responsabilité n'est pas de conjuguer la pêche au passé ni même au présent, mais bien de la conjuguer au futur. Car il y a un avenir pour la pêche en France, à condition qu'on s'en donne les moyens, à condition que le volontarisme politique soit au rendez-vou...
… et à condition que l'on fasse céder l'Europe, dont la politique libérale tue la pêche comme elle tue un certain nombre de secteurs de l'économie réelle. Notre collègue Jimmy Pahun a donc tort de dire qu'il va falloir habituer les pêcheurs à mettre leur sac à terre.
Nous voulons que les pêcheurs continuent à prendre la mer et à nourrir une partie de la planète. Car ils sont désormais respectueux de la ressource, responsables dans leur manière de pêcher.