Interventions sur "parcours"

270 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Perrut :

Comme l'ont expliqué les collègues qui m'ont précédé, chacun sait que la plupart des pathologies chroniques sont prises en charge à la fois par la médecine de ville et par les structures hospitalières, dans le cadre de parcours rarement coordonnés. Mettre en place un forfait pour les pathologies chroniques qui ne concernerait que les établissements n'aurait pas de sens, notamment pour une pathologie comme le diabète. Pour améliorer réellement l'organisation du parcours de soins, il convient d'aller plus loin, en prenant en compte les médecins de ville. Ceux-ci ne comprendraient d'ailleurs pas que ce premier pas en dire...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général :

...i proposé n'est pas le dispositif expérimental prévu par l'article 51 du PLFSS pour 2018, auquel a fait référence M. Door, mais au contraire un dispositif généralisé, ce qui justifie qu'il se limite au cadre hospitalier. C'est précisément cette limitation qui va nous permettre d'avancer rapidement, car je pense qu'il nous faut encore un peu de temps pour mettre au point un dispositif englobant le parcours de soins à l'hôpital et chez les médecins de ville. Nous aurons l'occasion d'en reparler lorsque nous évoquerons les dispositifs visant à promouvoir l'innovation en santé, qui constituaient l'objet de l'article 51 de LFSS pour 2018, et, si vous le souhaitez, je ferai alors le point sur l'état d'avancement des projets ayant germé sur l'ensemble du territoire depuis le vote de cet article, ce qui v...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Borowczyk :

...dements qui nous sont ici présentés sont particulièrement imprécis. Nous devons respecter la logique du plan « Santé » et nous efforcer de structurer la médecine de ville en mettant en place des communautés professionnelles et territoriales de santé et des maisons de santé pluridisciplinaires (MSP). En d'autres termes, nous devons apprendre aux professionnels de santé à travailler ensemble sur le parcours de soins : la rémunération se fera probablement plus tard, mais la priorité est d'inciter les professionnels de santé à travailler ensemble en ville et de les faire ensuite communiquer avec l'hôpital. Pour ce qui est de la forfaitisation hospitalière, elle est finalement assez simple. Le diabète, par exemple, peut tout à fait être pris en charge dans le cadre d'une médecine de ville structurée, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général :

Il me paraît délicat d'imposer un parcours de soins comprenant la prise en charge de la schizophrénie à tous les établissements de santé, sans avoir procédé à une concertation préalable. Par ailleurs, le financement de la prise en charge de cette maladie ne relève pas aujourd'hui de la tarification à l'activité, à laquelle déroge l'article 28, mais de la dotation annuelle de financement (DAF) rémunérant les soins de psychiatrie. À mon s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

Cet amendement, qui propose un mode de financement alternatif à celui proposé par l'article 28, pourrait faire consensus, puisqu'il prévoit un financement du parcours de soins effectué par les établissements hospitaliers, mais aussi par les professionnels libéraux. Chaque acte réalisé dans le cadre du parcours de soins d'un patient ferait l'objet d'un financement depuis le dossier médical partagé, qui intégrerait un volet financier activé par la carte Vitale ou, le cas échéant, par une feuille de soins. Dans le cas où des actes autres que ceux prévus dans le ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

...mais si nous ne partageons pas exactement la stratégie thérapeutique, nous pouvons au moins partager le diagnostic. Convenons que nos concitoyens sont conscients qu'ils bénéficient d'un haut niveau de qualité des soins. Cependant, nous savons tous aussi que les inégalités territoriales et sociales persistent, que notre système de santé est assez mal coordonné entre le public et le privé et que le parcours de soins est souvent opaque pour nos concitoyens et pour les patients. Enfin, si le déficit de l'assurance maladie s'est bien réduit, la dette de la caisse d'amortissement de la dette sociale – CADES – reste à un niveau élevé, à près de 120 milliards d'euros. Les professionnels de santé connaissent un profond malaise. D'abord, les médecins ont le sentiment de ne pas faire le métier pour lequel i...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicole Sanquer :

...nt. Une place plus grande doit notamment être accordée à la tarification au forfait, à côté de la tarification à l'acte. Notre système de santé se caractérise également par un fonctionnement trop cloisonné entre médecine de ville et hôpital, ou entre privé et public. Il est fondamental de revoir l'organisation de l'offre de soins entre médecine de ville et hôpital, pour mettre enfin en oeuvre un parcours de soins coordonné. Le dossier médical partagé, qui permettrait une plus grande efficacité et une amélioration du parcours de soins, peine par ailleurs toujours à se déployer. Conjugué aux avancées de la télémédecine, il permettrait pourtant d'améliorer considérablement la prévention, la qualité, la continuité et la prise en charge coordonnée entre professionnels de santé, dont nous avons besoin....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Aviragnet :

... la prévention, d'autres visent à réformer la formation aux métiers de la santé, d'autres se rapportent à l'accès à la santé dans les territoires, certaines concernent l'exercice libéral de la médecine, mais aussi l'innovation et l'accès aux données de santé. Enfin, vos dernières propositions concernent le financement de la santé, notamment le passage d'un financement à l'acte à un financement au parcours de soins. Pour la petite histoire, la fameuse tarification à l'acte avait été instituée en 2004 par Jean-François Mattei, député UMP. Sans aucune provocation, je constate que la droite en reconnaît les limites et la nécessité de faire évoluer cette tarification pour l'adapter aux réalités actuelles. Toutefois, il serait imprudent de croire que, d'un coup de baguette magique, le financement au pa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Aviragnet :

La plupart de vos propositions sont déjà annoncées par le Gouvernement, qu'il s'agisse du parcours de soins, de la réforme des études de santé, des politiques de prévention ou de la réorganisation territoriale de la santé. Ainsi, nous aurons l'occasion d'examiner nombre de vos propositions dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale, dans les prochaines semaines. Pour toutes ces raisons, monsieur Grelier, malgré l'intérêt de certaines de vos propositions, le groupe Socialiste...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Mesnier :

... tous les pans de la santé et qui doit être traité à la hauteur des occasions qu'il nous donne. Toutes ces ambitions ne se réaliseront pas sans la jeunesse. Il ne suffira pas de créer de nouveaux statuts ou de réformer la PACES à la marge : il faut ouvrir et décloisonner les études de santé pour retrouver la diversité des profils. Mettons fin au numerus clausus, élargissons les formations et les parcours, donnons de la mobilité aux étudiants : c'est ce que prévoit « Ma Santé 2022 ». Offrons une chance aux étudiants, donnons-leur la capacité de rendre le système de santé de demain plus ouvert et plus juste, afin de lui permettre de répondre aux défis posés par la pénurie de médecins. Cette proposition de loi, vous l'avez souligné, monsieur le rapporteur, n'appelle pas au « grand soir », mais prév...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Chapelier :

...duit pas au champ médical : tel est le point sur lequel je souhaite faire porter mon propos. Vous consacrez un chapitre à la réforme des études paramédicales, qui, étonnamment, m'est assez familier puisqu'il s'inscrit dans l'orientation voulue et portée par notre stratégie de santé. Vous préconisez, monsieur le rapporteur, la création d'une conférence pédagogique, afin de mettre en cohérence les parcours de formation en favorisant les échanges entre les professionnels de santé. Or telle est l'orientation que nous avons donnée depuis déjà près d'un an à nos travaux. Face aux défis actuels du vieillissement de la population, du développement des maladies chroniques et de la persistance d'inégalités territoriales dans l'accès aux soins, nous avons naturellement pris acte que la qualité de notre sys...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist :

...ce à un système d'orientation progressive qui incite moins au bachotage, laisse plus de place à la pratique et permette de diversifier les profils des étudiants. Nous ne voulons plus d'une appréciation livresque des connaissances, sans lien avec les compétences réellement mises en oeuvre dans les métiers de la santé. Nous ferons du premier cycle des études de santé un véritable tremplin vers des parcours variés, au lieu d'être un sas à échec pour un nombre considérable d'étudiants brillants. Nous axerons la formation sur la coopération entre professionnels et non sur la compétition, qui produit des effets délétères durables. Oui, notre système de formation passera d'un mode compétitif à un mode collaboratif. Nous supprimerons dès 2020 les épreuves classantes nationales, ces épreuves de fin de s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBelkhir Belhaddad :

... » se retrouvent dans votre proposition de loi, cette dernière n'aborde que certains aspects de la politique de santé publique, alors que le Gouvernement propose une réforme globale et ambitieuse, qui s'inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de santé. Permettez-moi de prendre deux ou trois exemples. S'agissant du dossier médical partagé, je vous rejoins sur la nécessité d'y intégrer les parcours de prévention. Cependant, quatorze ans après son lancement, ce dossier sera peu à peu généralisé très prochainement. Laissons-lui la chance de répondre aux attentes des professionnels de santé et de remporter l'adhésion des patients avant d'y apporter toute modification. Ce dossier du patient s'est souvent limité à une succession de briques applicatives pas toujours intégrées. Il a fallu beaucoup...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Pradié, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Personne ne peut répondre que tout va bien. Car, mes chers collègues, ces chiffres abstraits ont des visages. Ces visages, ce sont autant de parcours de vie, de familles pour qui la promesse de l'école républicaine se résume aujourd'hui à une déception. La seule chose que nous leur devons, ce sont des réponses et des solutions. Notre proposition de loi s'attaque donc à plusieurs sujets précis et concrets. D'abord, il s'agit de faire évoluer positivement et significativement les situations professionnelles des AVS et AESH. Pour cela, nous prop...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Pradié, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Comment peut-on être à ce point écrasé par une discipline politique pour ne vouloir voter ni pour une meilleure formation, ni pour une revalorisation de ces parcours, ni pour une réduction des délais MDPH ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

...ionnelle. Il s'agit d'offrir à tous les enfants, pendant le temps scolaire et pendant tous les temps de leur vie en dehors de leur domicile, un accompagnement adapté à leurs besoins. Oui, monsieur le ministre, nous voulons réussir l'inclusion. Pour cela, il nous faut encore travailler ensemble pour surmonter les obstacles auxquels ces enfants et leurs parents sont confrontés, pour sortir du long parcours du combattant auquel ressemble trop souvent la vie d'une personne en situation de handicap. C'est pourquoi je vous demande, chers collègues de la majorité, de vous montrer constructifs. Il faut prendre conscience que malgré toute notre volonté, les problèmes persistent. Je vous invite donc à travailler avec nous en procédant à l'examen au fond de tous les articles de cette proposition de loi de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Berta :

...tant que possible, mais le placement par principe des enfants handicapés en milieu scolaire peut aussi leur être préjudiciable. C'est une situation que je connais bien, et dont on ne parle pas assez. La personnalisation est donc la clef. Deuxièmement, il est indispensable de réfléchir à l'accompagnement des personnes en situation de handicap – qu'il s'agisse d'enfants ou d'adultes – en termes de parcours. La continuité du parcours, c'est-à-dire la lutte contre les ruptures, doit être une priorité : une expérimentation en ce sens a lieu actuellement dans mon département. Cette priorité doit jouer à chaque étape de la vie, dans la continuité du rapport Piveteau et de la démarche « Zéro sans solution », mais également à l'échelle de la journée de l'enfant. De ce point de vue, l'article 5 de cette pr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Descamps :

...xe – , autisme, et d'autres encore, sont bien souvent décelés à l'école sans être pour autant visibles dès le premier jour de la scolarisation. L'article 4 de la proposition de loi semble pourtant, malheureusement, s'adresser exclusivement à des handicaps moteurs. La distinction entre les divers handicaps permettrait pourtant un accompagnement au plus près de l'enfant, et surtout plus adapté. Le parcours éducatif, auquel je retirerais l'adjectif « spécialisé », est extrêmement intéressant et important, il faut absolument que l'on s'y attelle rapidement, car le chemin sera long, ne nous le cachons pas. À la suite d'un partage d'expérience à Stockholm sur ce sujet, j'ai été admirative de voir la capacité, dans ce pays, à réunir tous les membres des équipes en contact avec les enfants, qu'il s'agiss...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGeorge Pau-Langevin :

... de droits et de chances pour ces élèves afin de permettre leur scolarisation dans l'établissement scolaire le plus proche de leur domicile. Le nombre de ces enfants scolarisés dans les établissements ordinaires a ainsi triplé depuis dix ans. Il faut d'abord saluer les enseignants, qui ont su relever ce défi – en modifiant, évidemment, leurs pratiques professionnelles. Il faut aussi noter que ce parcours scolaire est possible parce que les enfants sont accompagnées par des auxiliaires de vie scolaire – aujourd'hui dénommés « accompagnants des élèves en situation de handicap » – , personnels très longtemps recrutés en contrat aidé, pour certains en CDD de trois ans renouvelé une seule fois. Le fait qu'ils changeaient ainsi régulièrement non seulement pouvait chagriner les enfants qu'ils suivaient,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElsa Faucillon :

...res en institut médico-éducatif pour les cas où l'inclusion n'est pas possible. Depuis la loi d'inclusion, le nombre d'élèves en situation de handicap est en hausse. De 2004 à 2015, le nombre d'élèves scolarisés en situation de handicap est en effet passé de 210 000 à 350 000, soit une augmentation de 66 %. C'est donc bel et bien un défi. Scolariser son enfant handicapé s'apparente souvent à un parcours du combattant ou de la combattante. L'obtention de l'accord de la MDPH ne permet pas automatiquement à l'enfant concerné d'être suivi par une AESH. À ce sujet, la loi de 2005 est pourtant claire : c'est un droit, dont l'effectivité nécessite, ne vous en déplaise, des moyens financiers et humains supplémentaires pour les MDPH. Ce sujet mérite mieux que des incantations. Pour que le droit à l'édu...