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…et de délit de faciès : « Celui-là ne me convient pas ». On voit bien que votre seul objectif est d'augmenter l'échelle des peines. Cela ne mène nulle part ; en plus, ça ne règle pas le problème de fond ! Est-ce que les gens seront davantage vaccinés si l'on augmente les sanctions pour le passe vaccinal ? Ça n'a pas de sens !
Nous sommes opposés à l'augmentation des sanctions. D'ailleurs, nous sommes opposés aux sanctions telles que vous les proposez, parce que nous sommes opposés au passe vaccinal et au passe sanitaire.
Les problèmes sanitaires, dans notre pays, ne se résument pas au covid : les cas d'obésité, de surpoids et de maladies cardiovasculaires vont croissant. Pour les comptes de la sécurité sociale, la sédentarité est un poids, dont le coût est évalué à 17 milliards d'euros. C'est gigantesque. L'amendement vise donc à exempter les lieux de pratique physique et sportive du passe vaccinal. C'est une mesure de bon sens et de santé publique. Deuxième argument : l'an passé, en 2021, avec toutes les restrictions ,…
Je suis un peu gênée à la lecture de la nouvelle version de ce projet de loi, car il contient un alourdissement des mesures pour les 16-17 ans. J'aimerais avoir l'attention du secrétaire d'État, car ce point me semble très important. Les jeunes de 16 et 17 ans devaient être exonérés du passe vaccinal pour les sorties scolaires ; il semblerait que ce ne soit plus le cas, si j'ai bien lu le texte. J'aimerais que vous nous disiez que je me trompe, j'en serais très heureuse. Pourriez-vous éclairer la représentation nationale sur ce point ? Pour les activités scolaires, les 16-17 ans ont-ils besoin d'un passe sanitaire ou d'un passe vaccinal ?
...per des formes graves. En revanche, nous n'avons jamais souscrit à la logique autoritaire induite par le passe sanitaire et vaccinal. Les Françaises et les Français non plus : ils vous reprochent d'agir à marche forcée, alors même qu'ils font preuve d'un civisme exemplaire depuis deux ans. L'amendement vous donne l'occasion de corriger le tir, en atténuant le caractère vertical à l'œuvre avec le passe vaccinal. Faites confiance aux Françaises et aux Français en leur donnant la possibilité de présenter leur passe dans un délai de quarante-huit heures si jamais ils n'ont pas pu le faire au moment du contrôle.
C'est un sujet important, monsieur le président, c'est dommage de l'entamer au moment de l'interruption de séance. Il s'agit des motifs impérieux dérogatoires au passe vaccinal ; l'amendement vise à supprimer les alinéas 7 et 8 de l'article 1er . Ces motifs impérieux concernent plusieurs domaines, mais la faisabilité des dispositions qui les encadrent pose question. Comment les mettre en œuvre ? Prenons l'exemple de l'accès aux trains. Pour accéder à un train, quelqu'un vous demande votre passe sanitaire – demain, votre passe vaccinal. Si vous ne l'avez pas, cette pers...
Il a pour objectif de supprimer le dispositif de repentir, réintroduit en commission des lois alors qu'il avait été supprimé par les sénateurs, dans leur sagesse me semble-t-il. Ce dispositif prévoit une extinction automatique de l'action publique, c'est-à-dire une absence automatique de poursuite – je traduis – lorsque l'auteur d'un délit de détention et d'usage d'un faux passe vaccinal – ce n'est pas rien, comme infraction – consent à s'engager dans un parcours vaccinal dans les trente jours à compter de la date de l'infraction.
Sur ce sujet, nous nous sommes abstenus parce que le débat est ubuesque. Vous créez un passe vaccinal, vous instaurez des moyens de le contrôler, puis vous vous dites que des gens peuvent frauder et donc vous élaborez des mécanismes de repentir. Jusqu'où irez-vous dans la technocratie et la bureaucratie ? Je comprends que vous en arriviez à créer un statut de repenti, puisque l'objectif initial est théoriquement d'inciter à la vaccination. Nous finissons par avoir une discussion juridique pour s...
Je finis par ne plus rien comprendre aux desiderata des uns et des autres, dans un débat qui devient abscons. Pas de passe vaccinal, pas de sanctions, pas de repentis : il faut convaincre plutôt que contraindre !
Il vise à supprimer les alinéas 38 à 41 de l'article 1er , qui sont les alinéas de référence imposant le passe vaccinal. Cette suppression faciliterait notamment le travail des juristes et des policiers. La rhétorique employée dans le débat précédent oscillait entre le dolorisme chrétien, la repentance et les accords avec les repentis de la mafia italienne ; c'est complètement ubuesque. Outre le fait que vous créez une espèce de monstre technocratique et juridique, vous vous perdez dans l'injonction d'« emmerder ...
Exactement, les alinéas 43 et 44 apportent des modifications mineures au dispositif du passe sanitaire, sans commune mesure avec le dispositif du passe vaccinal. Cet amendement de suppression nous permet de rappeler notre opposition au passe vaccinal. C'est le débat parlementaire, je suis désolé.
Ce n'est pas supportable ! Vous décidez de punir une partie des citoyens en les empêchant d'accéder aux loisirs, à la culture et ainsi de suite, et voilà que vous les privez d'une partie de leurs droits politiques. Vous rendez-vous compte de la voie dans laquelle vous vous engagez ? Vous rendez-vous compte que l'instauration du passe vaccinal, dont chacun dit que c'est un dispositif qui n'est pas du tout adapté à la situation, s'accompagne de la transgression de droits absolument fondamentaux ?
La commission a introduit la possibilité pour les organisateurs de meetings politiques d'exiger des participants la présentation d'un passe sanitaire. Le Premier ministre avait pourtant pris soin de rappeler que le dispositif du passe vaccinal ne concernerait ni les cultes ni les rassemblements politiques. Dès le mois de novembre dernier, le Conseil constitutionnel a jugé que « la présentation du passe sanitaire ne peut être exigée pour l'accès aux bureaux de vote ou à des réunions et activités politiques. » L'amendement adopté en commission prévoit la possibilité de demander le passe sanitaire. Cependant, il ouvre une brèche dans l'...
...faut pas inverser les responsabilités. Nous sommes en période électorale et chaque citoyen doit pouvoir aller anonymement, sans décliner son identité et en toute liberté, prendre connaissance des programmes et des propositions qui s'exprimeront dans ces réunions publiques durant la campagne électorale. C'est de cela qu'il s'agit. Dès lors qu'on ouvre la brèche pour que les uns puissent imposer le passe vaccinal dans ces réunions, ce droit individuel du citoyen d'être informé sur les programmes politiques librement et sans décliner son identité est entravé
…ce qui polluera totalement le débat politique et l'organisation. La question de fond, et celle que pose le Conseil constitutionnel dès le stade du passe sanitaire, est celle de la liberté individuelle de chaque citoyen de pouvoir aller librement dans des réunions politiques pour se faire une opinion sans décliner son identité et sans passe vaccinal.
J'appelle l'attention de nos collègues sur le fait que le vote d'un amendement de suppression aurait pour conséquence l'application du droit actuel, qui prévoit – on l'a un peu oublié – qu'en dehors des cas où la loi permet de demander un passe vaccinal, il y a une sanction pénale. Cela signifie très concrètement que si l'un d'entre nous, candidat aux élections législatives, décidait de demander un passe vaccinal pour l'accès à un meeting, ou si un candidat à l'élection présidentielle demandait un passe vaccinal pour accéder à une réunion publique,…
…cette personne s'exposerait à une sanction pénale très lourde, d'un an de prison, ce qui est tout à fait disproportionné et excessif. C'est la raison pour laquelle il est nécessaire de donner, très sereinement, aux organisateurs des réunions publiques la liberté de demander le passe vaccinal. Et les orateurs du groupe La France insoumise ont eu raison de le dire, il y aura une ligne de partage : certains responsables politiques réellement responsables…
…et soucieux de la protection de nos concitoyens demanderont le passe vaccinal – c'est ce que nous ferons, au sein du groupe Les Républicains –, et d'autres, irresponsables, souhaiteront ne pas respecter ces exigences sanitaires.
Je reprendrai l'argumentation de mon collègue : il s'agit d'une question de principe. M. Bernalicis demandait à M. Larrivé pourquoi il n'imposait pas le passe vaccinal dans les lieux de culte. Pourquoi personne n'a-t-il eu le courage, en cohérence avec votre position, de dire qu'on peut interdire à un fidèle de se rendre dans un lieu culte si l'autorité religieuse souhaite appliquer le passe vaccinal ? Pourquoi y aurait-il deux poids, deux mesures ? Pourquoi cela serait-il possible pour les meetings politiques, et pas pour les lieux de culte ? Il y a là quelque...
Il s'agit de supprimer les alinéas qui concernent le passe sanitaire et le passe vaccinal. Monsieur le secrétaire d'État, nous défendons cet amendement même si la manière et nos arguments ne vous plaisent pas. Nous avons deux minutes pour le faire, et nous les utilisons.