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En effet, cette disposition du 2G – passe vaccinal et test – est complètement incohérente : d'un côté, vous refusez le test aux non-vaccinés qui veulent pouvoir continuer à vivre normalement, de l'autre, vous voulez exiger un test en plus d'un schéma vaccinal complet. Je dois être particulièrement limité, mais j'avoue que je ne comprends pas ce raisonnement. De deux choses l'une, en effet. Soit le test établit clairement qu'une personne négative ...
Il y a une vraie incohérence. Voilà en effet plusieurs heures que nous débattons – chacun peut avoir son avis, et nous partageons beaucoup de choses –, et M. le ministre nous dit : « Le vaccin, le vaccin, le vaccin ! » Étant moi-même favorable au vaccin, cela ne me gêne pas. Lorsque certains de nos collègues ont proposé de renoncer au passe vaccinal et de revenir au passe sanitaire, donc aux tests PCR, on leur a expliqué que ce n'était pas possible : « Le vaccin, le vaccin, le vaccin ! » Et voilà que, subitement, il faut rajouter au vaccin un test PCR.
Monsieur le secrétaire d'État, j'entends votre remarque et je ne veux pas la fermeture des discothèques mais, dans ces conditions, un test négatif suffit : inutile de demander le passe vaccinal, et cela montre bien qu'on revient au passe sanitaire. Du reste, dans les avions, on exige un test négatif même des personnes déjà vaccinées. Pourquoi donc ne pas maintenir le seul test négatif pour celles qui ne le sont pas ?
.... Est-il normal qu'il y ait davantage de cas de contaminations dans un lieu clos quand tout le monde n'est pas vacciné ? Ma réponse est oui. Vous avez raison, s'il y avait huit plus fois plus de risques d'attraper le virus en discothèque, c'est bien parce que tous les gens qui y étaient à ce moment n'étaient pas vaccinés. Je l'ai dit ici au mois de juin dernier, les jeunes à qui on va demander un passe vaccinal ont eu accès à la vaccination à partir du mois de juin, ce qui fait que leur passe sanitaire n'a été totalement validé qu'à partir du 15 août. C'est pourquoi jusqu'au 12 août les gens qui allaient en discothèque se faisaient tester, mais qu'à partir du 15 août plus personne ne le faisait parce que 95 % des jeunes qui sortaient avaient un passe sanitaire. Vous avez raison, mais c'était antidaté. J...
Comme l'ont dit certains collègues, la combinaison des alinéas 12 et 13 à l'article 1er permet au Gouvernement de déterminer, en cas de risque sanitaire supérieur, les possibilités d'un cumul entre le passe vaccinal et un test sérologique ou virologique. Monsieur le secrétaire d'État, je souhaite vous interroger sur les objectifs fixés par le Gouvernement parce que je n'ai pas trouvé d'étude d'impact dans le document qui a été transmis au Parlement.
Il prévoit la suppression du cumul du justificatif envisagé par le Gouvernement – passe vaccinal 2G+. Ce cumul est invariablement présenté comme étant envisagé en particulier pour les discothèques, comme si ces établissements étaient responsables de la propagation de l'épidémie. J'en veux pour preuve ce simple constat : depuis vingt-deux mois, ils sont restés fermés dix-sept mois, et le virus s'est propagé. Depuis un mois qu'ils sont à nouveau fermés, le virus ne cesse de battre tous les rec...
qui se passent bien loin de l'obligation réglementaire qu'ont les discothèques de vérifier l'identité de leurs clients et par conséquent l'authenticité de leur justificatif. Ce passe vaccinal +, accumulation de justificatifs, semble aussi méconnaître l'impatience des Français, en particulier des plus jeunes, qui estiment avoir donné le meilleur d'eux-mêmes, fait le maximum depuis près de deux ans, cette grande majorité de Français qui consent à ces contraintes en faveur d'une minorité plus fragile et en voit une autre s'en exonérer. Si l'on ne parvient pas à accepter cette solution, c...
...pas « quand », c'est que c'est déjà le cas depuis un mois. Alors que la nuit est officiellement fermée depuis un mois, les Français continuent de profiter de leurs loisirs festifs nocturnes, lors de soirées privées dont nous sommes tous témoins – sans parler du 31 décembre, qui reste une exception. Alors que ces soirées privées sont aujourd'hui dispensées de passe sanitaire et le seront demain de passe vaccinal, l'étude Pasteur réalisée fin novembre, qui a servi de base à la fermeture de la nuit, a établi que, sur les 8 857 personnes sondées sur leur potentiel lieu de contamination, 704 pensent qu'elle s'est effectuée en discothèque, quand 894, soit près de 200 de plus, avouent s'être contaminées dans une fête privée. Cela montre bien que le virus se propage plus par les fêtes privées, qui ont toujours ...
...'Assemblée se prononce sur une demande de suspension de séance. Je m'inscris en faux contre l'argument selon lequel il serait nécessaire d'adopter le projet de loi au plus vite, au motif que chaque heure qui passe voit l'augmentation du nombre de personnes contaminées. En effet, il existe déjà un passe sanitaire obligeant soit à être vacciné, soit à produire un test négatif : l'institution d'un passe vaccinal, mesure équivalente à la vaccination obligatoire, n'empêchera donc manifestement pas ces contaminations, ce qui était pourtant l'objectif annoncé.
Le passe sanitaire a prouvé son inutilité, puisqu'il était censé nous éviter une cinquième vague qui est là. Quant au passe vaccinal, il est lui aussi d'une inutilité flagrante : ce n'est pas la vaccination que je remets en cause, mais le fait qu'on autorise des gens vaccinés et potentiellement contagieux à continuer à avoir une vie sociale alors qu'une autre partie de la population en est empêchée. Cela dit, je veux avant tout soutenir M. Blanchet quand il souligne l'inutilité de la surenchère qui consisterait à ajouter enco...
Il vise à supprimer l'alinéa 14 de l'article 1er et nous permet de réaffirmer notre opposition au passe vaccinal. Je voudrais profiter de cette intervention pour revenir sur l'idée selon laquelle plus les minutes passent, plus nous débattons du passe vaccinal, plus l'adoption du projet de loi sera retardée – on parle désormais de la semaine prochaine –, et plus nous serions responsables du nombre de contaminations.
Il vise à supprimer l'alinéa 14, en cohérence avec mon opposition au passe vaccinal. Comme l'a dit M. Coquerel, nous nous trouvons dans une situation surréaliste : alors que le passe sanitaire prévoit la possibilité de présenter un test négatif, l'épidémie flambe – 300 000 cas aujourd'hui nous dit-on, avec un variant omicron qui entraîne heureusement moins d'hospitalisations. Je voudrais que l'on m'explique comment en supprimant le test négatif, qui est la meilleure des protecti...
Il vise à étendre aux restaurants d'entreprise l'obligation du passe vaccinal, avec un double objectif : instaurer l'équité – le risque est le même quel que soit le type de restaurant, dès lors que l'on enlève le masque pour manger – et protéger et renforcer la protection des entreprises et de leurs salariés.
Je ne vous en tiens pas rigueur. La question que mes collègues et moi posions au travers de cet amendement est finalement la même que celle qui est posée par les collègues qui viennent de s'exprimer : à quoi sert le passe vaccinal ? Quel est son objectif ? À l'alinéa 13, qui était visé par mon amendement, le texte prévoit de soumettre les personnes, dans un certain nombre de situations, à la présentation d'un passe vaccinal ainsi que d'un test PCR négatif. A priori, le but est de sécuriser entièrement les établissements ou les activités auxquels la personne pourra accéder, afin d'éliminer tout risque de contaminatio...
On sait depuis hier ce qu'en pense le Président de la République mais il faudrait que le Gouvernement fasse preuve de clarté quant aux objectifs qu'il poursuit lorsqu'il impose le passe vaccinal seul et lorsqu'il lui adjoint la présentation d'un test négatif, et qu'il clarifie également toutes les situations évoquées par les différents amendements. Nous attendons des réponses précises sur ces sujets.
Déposé par le groupe Socialistes et apparentés, il vise à maintenir le passe sanitaire pour l'accès aux transports publics interrégionaux. En effet, l'application du passe vaccinal dans ces transports priverait de facto les 10 % de la population française ne disposant pas d'un schéma vaccinal complet de leur faculté d'aller et de venir. Elle conduirait également à des cas absurdes : on pourrait voyager sans passe vaccinal à l'intérieur de grandes régions comme la Nouvelle-Aquitaine et l'Occitanie, mais il serait exigé pour se rendre de Mâcon à Villefranche-sur-Saône...
Il vise à permettre l'octroi d'un passe vaccinal dès l'entrée dans un schéma vaccinal. Je ne peux pas croire que le but, caché ou non, de la majorité soit d'emmerder les Français. Je pense plutôt qu'il est de voir un maximum de Français s'engager de leur plein gré dans le schéma vaccinal. Or avec des règles qui changent tous les quatre matins s'agissant des délais ou du vaccin utilisé, il est très difficile pour nos concitoyens de s'y retrouver...
Je souscris aux arguments qui viennent d'être avancés. L'amendement vise à exclure les transports publics interrégionaux du champ d'application du passe vaccinal. Le Conseil d'État lui-même, se souvenant quelquefois du rôle qu'il doit jouer, indique dans son avis sur le projet de loi que cette disposition « est de nature à porter une atteinte substantielle à leur liberté d'aller et venir », liberté fondamentale garantie par l'article 13 de la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948, adoptée par l'Assemblée générale des Nations unies au palai...
... nombre de professionnels de santé commencent à dire que ce n'est pas à eux de choisir les patients, et qu'ils ne refuseraient pas de soigner un alcoolique souffrant d'un problème au foie ou un ancien fumeur victime du tabagisme. Les soignants ne veulent pas exclure. Voilà l'erreur d'analyse que vous avez faite, monsieur le ministre. Vous dites que les députés Les Républicains sont favorables au passe vaccinal ; ce que nous souhaitons, c'est contribuer à améliorer le cadre juridique que vous proposez avec le présent projet. C'est notre rôle de parlementaires de l'opposition que d'améliorer le dispositif. Or vous l'avez reconnu vous-même aujourd'hui, il y a eu 66 000 nouveaux primo-vaccinés aujourd'hui ou hier, ce qui démontre un engouement récent. Partant de là, ne peut-on pas tendre la main à ces pri...