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En outre, nous savons qu'un chef de cabinet adjoint organisait une police parallèle qui a infiltré les services de police : telle est la réalité.
Cet individu avait-il oui ou non le droit d'interpeller ? Et si oui, sur quelle base juridique pouvait-il le faire ? Avait-il en outre le droit de porter un brassard de la police et d'utiliser un véhicule de police ?
C'était un tweet du Président de la République, Emmanuel Macron ! Dès le lendemain, le Président de la République, avec son directeur de cabinet, le ministre de l'intérieur et le préfet de police de Paris ont, à la suite d'un rapport, étouffé le fait qu'une sorte de police politique, comprenant un salarié de La République en marche, un salarié du cabinet du Président de la République, se rendait dans les manifestations pour tabasser nos compatriotes. C'est une honte !
C'est pourquoi des enquêtes ont été diligentées : il y a une enquête administrative, l'inspection générale de la police nationale ayant été saisie ; le procureur de la République s'est lui aussi saisi du dossier ; et une commission d'enquête parlementaire a été créée. C'est le rôle du Parlement que de créer une commission d'enquête, mais celle-ci doit avoir le temps de se réunir, afin que tous ses membres puissent être présents – c'est d'ailleurs ce qu'a demandé M. Lagarde : qu'un maximum de personnes puissent êtr...
Je termine, monsieur le président. Pourquoi, disais-je, ne pas avoir sanctionné l'individu ? Qui a donné l'autorisation ? Qui est ce type ? Y a-t-il une police parallèle ?
...mer devant nous ? Le choix est très simple : soit le ministre de l'intérieur vient, dit la vérité et sauve sa conscience, soit il ne vient pas et il doit alors démissionner. La réalité, en effet, c'est que l'exécutif est aux abois car il ne connaît pas la vraie vérité : seul Emmanuel Macron la connaît. La vraie vérité, c'est qu'il y a eu la tentation, sans aucun doute, de mener des opérations de police parallèle, ce qui s'est rarement vu sous la Ve République.
Cette police parallèle au sommet de l'État, c'est insupportable pour nous tous.
Eux ont un devoir de réserve ; ils sont armés et portent un brassard de police. L'homme dont nous parlons tutoie le Président de la République, à qui il était manifestement très fidèle. Il a, tout aussi manifestement, commis une erreur grave, que l'on ne peut camoufler. Les Français nous regardent ! Dieu sait si je ne suis pas, en politique, un « fan » de la France insoumise, mais nous parlons, je le répète, d'un homme qui manifestait de façon normale, et qui a été tabassé ...
J'entends dire que la personne incriminée avait construit une trappe, qu'elle portait un gilet pare-balles… Mais quel est donc ce pied nickelé ? La sécurité, ce n'est pas cela ! En France, nous avons une police, nous avons le SDLP, nous avons le groupe de sécurité de la présidence de la République ! Pas besoin de barbouzes qui se baladent au milieu de tout cela et tutoient le Président !
Une procédure administrative a été ouverte par l'inspection générale de la police nationale – IGPN – , ainsi qu'une enquête judiciaire, et c'est tant mieux également.
… la couverture, le mensonge du ministre au Sénat, puis la voiture de fonction, accordée à ce monsieur par l'Élysée, aux couleurs de la police et en portant tous les insignes, l'effacement de vidéo ; …
Qu'apprend-on depuis ? Que M. Benalla était de toutes les grandes opérations : l'entrée au Panthéon de Simone Veil, la visite de Tom Cruise à l'Élysée ou la descente des Champs-Élysées en bus par les Bleus. Après l'arrivée de l'avion de l'équipe de France, il a même cherché à prendre le commandement des forces de police sur le tarmac de l'aéroport ! On apprend ce matin que ce monsieur, censé être puni, rétrogradé et ne pouvant plus avoir d'autre mission qu'administrative, a été logé depuis le 9 juillet dans un appartement de fonction dans le septième arrondissement de Paris, quai Branly.
...ode de procédure pénale, sachant qu'il y avait manifestement des choses pouvant donner lieu à une enquête. Pourquoi avoir prétendu que ce monsieur n'intervenait plus sur le terrain, alors que, comme les médias l'ont démontré, il était intervenu à deux reprises au coeur d'événements nationaux ? Nous souhaitons connaître l'ampleur de la confusion qui peut exister, depuis un an, entre les forces de police et certaines milices privées. Qui a maintenu M. Benalla en fonction après le 3 mai ? M. Roger-Petit a parlé de deux collaborateurs : nous souhaiterions savoir s'il y en n'a pas d'autres. M. le ministre peut-il nous apporter des précisions à ce sujet ? Enfin, je m'adresse à l'ensemble des membres du Gouvernement : que pensez-vous de cette sanction de quinze jours, au regard de la discussion que no...
...récente descente des Champs-Élysées de l'équipe de France de football ne sont pas sécurisés par des services de sécurité privée, même si ces derniers sont proches de l'Élysée. On le voit sur les photos : M. Benalla avait un rôle, et peut-être d'autres personnes – on parle déjà d'un deuxième comparse – ont-elles une mission de sécurité qui me semble relever des fonctions de la gendarmerie ou de la police. J'aimerais qu'on interroge M. le ministre de l'intérieur sur ce sujet également, même si, à mon avis, la chaîne de responsabilité nous conduit à l'Élysée.
Il s'agit d'une affaire de la plus grande gravité. L'individu en question n'est pas n'importe qui : c'est l'adjoint au chef de cabinet du Président de la République. Dans quelles conditions a-t-il pu infiltrer les forces de police ? Avec quelle autorisation ? Avec quelle autorisation a-t-il pu porter un brassard de police ? On peut comprendre qu'il ait un gilet de protection, mais le brassard de police, c'est autre chose ! Avec quelle autorisation a-t-il pu interpeller des gens ? On le voit clairement en train d'interpeller et de frapper des individus. Qu'est-ce qui a justifié que sa hiérarchie, au premier rang de laquelle...
... Or, celles qui ont été apportées, depuis ce matin, par le porte-parole de l'Élysée ne sont pas satisfaisantes : il a été question d'une sanction décidée par le directeur de cabinet, avec l'aval du Président de la République, de suspendre quinze jours l'un des plus proches collaborateurs du Président de la République, qui s'est rendu à une manifestation le 1er mai avec un casque et un brassard de police, accompagné de l'un de ses collègues, qui n'était autre qu'un salarié de La République en marche. On peut nous rétorquer que ce dernier est réserviste de la gendarmerie, mais il n'en reste pas moins un salarié de La République en marche. Dans ce contexte, ces deux individus ont frappé un compatriote à terre devant les autorités de police, qui pensaient, peut-être à juste titre, qu'ils en avaient ...
...ant sur les violences policières perpétrées lors de la manifestation du 1er mai, à propos desquelles le ministre de l'intérieur a fait des déclarations tonitruantes. À l'époque où nous avons formulé cette demande, nous n'avions pas connaissance de cette confusion des pouvoirs entretenue par des collaborateurs qui se prennent pour des forces de l'ordre. J'ai été maire, et, à ce titre, officier de police judiciaire déléguée : mesurez-vous l'ampleur du scandale et des sanctions encourues, si un collaborateur de maire se prenait pour un officier de police judiciaire ? Là, l'adjoint du chef du cabinet du Président de la République porte un brassard, un casque et tout l'attirail des forces de l'ordre, et se prend pour un membre d'une milice privée, d'une milice privée de la République.
...is pas exprimé sur cette affaire, mais il paraît tellement évident que ce monsieur n'a plus rien à faire à l'Élysée et qu'il doit être poursuivi par la justice, que l'on se demande même comment la question peut se poser. D'autant plus qu'il éclabousse des institutions, qui ne sont pas forcément ou nécessairement responsables du délire de quelqu'un qui se prend pour un policier et qui pense que la police a pour fonction de taper sur les manifestants. C'est de l'ordre du délire. La police, ce n'est pas cela, et il n'est pas policier. Il n'a en tout cas rien à faire au palais de l'Élysée. Mais mon intervention ne vise pas à évoquer le fonds de l'affaire mais à démontrer ce que je m'efforce de dire depuis des semaines : tant que nous n'aurons pas de Parlement, c'est-à-dire un Parlement qui équilibr...
... souhaitons avoir des éclaircissements sur ce qui se passe. Vous vous rendez compte, il s'agit de l'adjoint du chef du cabinet du Président de la République. Tout de même ! La République exemplaire en prend un coup. La moindre des choses est de nous donner des explications. Évidemment, vous ne pouvez pas nous les fournir, madame la ministre, mais nous voulons que le ministre ayant autorité sur la police, à savoir le ministre de l'intérieur, nous les apporte. Sans cela, nous ne pourrons pas continuer nos travaux.