Interventions sur "police"

636 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

L'un des enjeux de cette commission d'enquête sera de déterminer si nous avons affaire aux errements d'une ou deux personnes ou si une milice ou une police parallèle avait été érigée en système par le parti majoritaire à l'Élysée.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

...er mai, je ne comprendrais pas que le syndicat organisateur du rassemblement, qui a été la victime des violences et des problèmes dans le commandement du maintien de l'ordre ce jour-là, à savoir la CGT et son service d'ordre, ne soient pas auditionnés par notre commission d'enquête. J'ai donc proposé ce matin qu'ils soient entendus. Enfin, comme vous le savez tous, chers collègues, en matière de police, on donne souvent aux syndicats un rôle proche de celui de porte-parole. Cela s'est fait sous tous les gouvernements. Nous souhaitons donc que tous les syndicats de policiers puissent être entendus dans le cadre de cette commission d'enquête. Ces auditions nous paraissent nécessaires à la manifestation de la vérité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Lagarde :

... C'est la raison pour laquelle, après les évolutions – parfois aussi les énervements – que nous avons constatées, non seulement la commission est mise en place et les auditions seront toutes publiques sauf – je répète la position de notre groupe à ce sujet – si un intéressé le demande et si la commission le juge légitime. Je demande à présent à la commission que l'audition des fonctionnaires de police ait lieu dans des conditions différentes : on peut faire entendre leur voix mais pas montrer leur visage. En effet, souvenez-vous, chers collègues, de l'affaire de Magnanville : la police nationale est aujourd'hui encore traumatisée par ce qui s'est passé. Nous n'avons pas besoin d'exposer publiquement le visage des policiers, mais simplement d'entendre leur voix.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

...ent de donner le sentiment que vous ne souhaitez pas la vérité et la transparence dans cette affaire. Certaines personnes ont eu des pouvoirs exorbitants : qui les leur a donnés ? Elles ont obtenu des passe-droits : qui les leur a accordés ? Elles ont bénéficié d'une protection de nature hiérarchique et politique : qui la leur a octroyée ? Ensuite, planent des soupçons très lourds d'activités de police parallèle, de police politique, pas seulement le 1er mai, mais en une série d'occasions au cours desquelles M. Benalla, voire M. Crase, ont tenté d'exercer l'autorité qui relève normalement de nos forces de l'ordre républicaines. C'est si vrai que les journaux regorgent d'exemples de frictions entre des policiers ou des gendarmes et cette équipe qui s'arrogeait des pouvoirs indus, en étant protég...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Untermaier :

On ne peut pas mettre en place une commission d'enquête et considérer que M. Benalla n'est pas invité, pas plus que M. Crase, les victimes de M. Benalla, ou les syndicats de police, qui ont exprimé leur inquiétude à plusieurs reprises.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé, corapporteur :

...blique, M. Bruno Roger-Petit, porte-parole du président de la République et M. Alexis Kohler, secrétaire général de la présidence de la République. S'agissant du ministère de l'intérieur, il nous paraît nécessaire d'entendre M. Gérard Collomb, ministre d'État, ministre de l'intérieur, M. Jean-Marie Girier, chef de cabinet du ministre d'État, ministre de l'intérieur, M. Michel Delpuech, préfet de police, M. Alain Gibelin, directeur de l'ordre public et de la circulation, M. Laurent Simonin, contrôleur général de la police nationale, affecté à la direction de l'ordre public et de la circulation, M. Maxence Creusat, commissaire de police affecté dans le même service, M. Jean-Yves Hunault, commandant de police dont l'affectation devra d'ailleurs être précisée, MM. les policiers de la compagnie répu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Lagarde :

...llègues, notamment de la majorité, pensaient que cela pouvait poser problème, mais cela ne posera pas de problème. La seule chose que je pourrais concéder, à des fonctionnaires, pour leur image personnelle, c'est qu'il n'y ait pas de retransmission télévisée, mais cela ne veut pas dire qu'il ne doit pas y avoir de retransmission audio. Disons les choses concrètement. Tel ou tel fonctionnaire de police – et on se souvient, j'alerte tout le monde sur ce point, de ce qui est arrivé à deux fonctionnaires de police –, dont le visage deviendrait connu dans l'ensemble du pays, pourrait se retrouver en difficulté, voire en danger, dans l'exercice de sa profession, voire dans sa vie privée. C'est la seule concession que l'on puisse faire. Aucun personnage public, naturellement, ne peut se passer de la ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYaël Braun-Pivet, corapporteure :

... que M. Guillaume Larrivé m'a transmise de matin. Il souhaite entendre M. Gérard Collomb, ministre d'État, ministre de l'intérieur – c'est également notre cas, et nous l'avions d'ores et déjà annoncé. Je vous propose de commencer nos travaux par cette audition, dès lundi matin, à dix heures. Il s'agit d'une proposition ; nous en délibérerons. Je souhaite également que nous entendions le préfet de police, M. Michel Delpuech, que je propose de recevoir dès ce lundi également, à quatorze heures. M. Larrivé propose ensuite l'audition d'un certain nombre de policiers. Je suis en accord avec lui concernant la majorité d'entre eux. Je pense que nous pouvons nous entendre sur les noms de M. Alain Gibelin, directeur de l'ordre public et de la circulation, M. Laurent Simonin, contrôleur général de la pol...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti :

Une autre question se pose : y a-t-il, dans notre pays, une police parallèle organisée par La République en Marche ? (Même mouvement.) Il est essentiel que les responsables de La République en Marche puissent être entendus par notre commission. Je pense à son délégué général, mais aussi aux responsables de la sécurité. M. Baratier, tout d'abord et j'ajoute le nom de M. Christian Guédon dont Mme Ariane Chemin, dans Le Monde daté du samedi 21 juillet, indique qu'i...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Lagarde :

...der à un certain nombre d'auditions, dès lors qu'elles ont un rapport avec le sujet de la commission d'enquête. Cependant trois des auditions proposées posent question, à savoir celle du contrôleur général membre de l'état-major de la DOPC, celle du commissaire responsable du dispositif de la place la Contrescarpe ce jour-là et celle du commandant chargé de faire la liaison entre la préfecture de police de Paris et la Présidence de la République, puisque ces trois personnes sont en garde à vue depuis ce matin. Cela signifie qu'elles sont sous le coup d'une procédure judiciaire, ce qui ouvre un débat juridique entre la commission et la chancellerie sur la question de savoir si leur garde à vue concerne les faits survenus le 1er mai ou, ainsi que semble l'indiquer la presse, la transmission de ba...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Habib :

...nsabilité individuelle et collective, que de faire éclater la vérité. Faire éclater la vérité est impossible sans auditionner M. Benalla, sans entendre ceux qui ont organisé la sécurité à l'Élysée, sans comprendre la façon dont le dispositif élyséen a été mis en place, sans connaître les relations avec le ministère de l'intérieur – je vous rappelle qu'un brassard, une voiture et des attributs de police ont été donnés à M. Benalla. Nous devons donc auditionner celles et ceux qui organisent le fonctionnement du ministère de l'intérieur. Nous devons savoir comment des personnes, salariées de la République en marche, ont pu participer à cette manifestation et se permettre des choses inacceptables. Nous devons auditionner celles et ceux dont les noms ont été cités par le corapporteur, M. Larrivé. N...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

Notre commission d'enquête devra comprendre, entre autres choses, si cette affaire est celle des errements d'un voyou qui se serait retrouvé malencontreusement dans les allées du pouvoir, comme je l'ai dit hier soir, ou si ce fonctionnement a été érigé en système, celui d'une police, ou d'une milice parallèle, articulée à la fois avec l'Élysée et le parti de La République en Marche. Ce sont les questions qui se posent, compte tenu des protagonistes et des informations qui nous ont été communiquées. De ce point de vue, je souscris à la liste proposée par le corapporteur, M. Larrivé. J'y ajouterais deux séries d'auditions. Dans la mesure où l'enquête porte sur la journée du 1...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

...d point d'interrogation. Ces personnes ont été soumises à des brutalités inacceptables ; il est important que la commission d'enquête, forte de ses prérogatives, puisse les interroger sur les faits puisqu'elles sont les premières victimes. Il nous semble que la brigade de CRS présente place de la Contrescarpe devrait également pouvoir être interrogée. Comme l'a dit M. Stéphane Peu, les forces de police, notamment M. Anthony Caillé, secrétaire général de la CGT Police Paris ont envoyé un courrier le 1er mai et ont eux-mêmes engagé une procédure judiciaire pour éclaircir la question ; il convient de les interroger, de même qu'un représentant du syndicat des commissaires de police, ainsi que M. Laurent Nuñez de la DGSI, et M. Michel Delpuech, le préfet de police de Paris, mais aussi les gradés cha...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYaël Braun-Pivet, corapporteure :

...s échanges et des prises de parole par chaque groupe politique, je constate que plusieurs propositions complémentaires ont été ajoutées aux listes établies par M. le rapporteur et par moi-même. Faites-les nous parvenir. Je vous invite à nous mettre d'ores et déjà d'accord sur les deux auditions que nous tiendrons lundi, à savoir celle du ministre de l'intérieur à dix heures et celle du préfet de police à quatorze heures. Un certain nombre d'auditions suscite un accord commun des corapporteurs ; cela montre notre volonté commune d'avancer et de faire fonctionner cette commission de la façon la plus sereine possible, même si certains ici ne le souhaitent pas. Nous ne sommes pas en mesure d'arrêter une liste définitive aujourd'hui. Nous nous sommes mis d'accord sur les auditions de lundi dans la...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Habib :

... le président, les images qui ont circulé en boucle ont profondément choqué les Français. Comme tous mes collègues ici, j'ai reçu plusieurs dizaines de SMS et de courriels de personnes demandant dans quel pays nous vivons. Nous avons appris ce matin que le ministre de l'intérieur, Gérard Collomb, savait dès le lendemain que ces faits s'étaient produits. Il a demandé à l'Inspection générale de la police nationale – IGPN – un rapport, dont il devait disposer depuis le 2 mai. Je souhaite que le Gouvernement nous apporte des précisions, car il n'était apparemment pas le seul ministre à être informé de la chose. D'une affaire Benalla, on passe à une affaire d'État.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

Pour ajouter de l'eau au moulin, je tiens à préciser que le seul problème n'est pas que le ministre de l'intérieur ait été au courant dès le lendemain – même si je crois qu'il l'a été plutôt le jour même – , mais qu'il y a un troisième individu en civil sur la vidéo, à côté de la jeune femme, dont la préfecture de police nous a confirmé que c'était bien un policier !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

Nous découvrons, grâce aux déclarations du secrétaire général du syndicat des commissaires de la police nationale, que M. Benalla était déjà présent au sein du service d'ordre d'autres événements, avant le 1er mai ! Comment est-ce possible ? Ces faits, par surcroît, ne sont pas couverts par le champ de la commission d'enquête que nous avons instituée hier. Il nous faut donc élargir le champ de la commission d'enquête, à moins que M. Collomb ne vienne immédiatement s'expliquer. Comment imaginer que ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

C'est d'une gravité sans précédent : les personnes impliquées travaillent au coeur de l'Élysée, au coeur du ministère de l'intérieur. Cela signifie que le Président de la République, au mépris des fonctionnaires de police, au mépris des militaires de la gendarmerie nationale, s'est entouré d'une équipe de barbouzes. C'est bien de cela qu'il s'agit.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

Nous ne reprendrons pas nos travaux dans d'autres conditions, ce n'est pas possible. Est-ce que chacun mesure bien l'extrême gravité des faits ? Sont en cause un commandant de police chargé des relations avec l'Élysée et un contrôleur général de police : c'est le coeur de l'État qui est atteint !