Interventions sur "politique"

396 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

…malgré ce qu'affirment les tenants du déclinisme en s'appuyant sur des comparaisons qui ne tiennent pas la route. La politique actuelle s'embourbe et rappelle ce qui se produisit dans les années trente, lorsqu'il fallait choisir entre, d'un côté, les propositions de Keynes pour une politique de la demande, et, de l'autre, une politique de l'offre. L'histoire nous a appris, à nos dépens, où cela pouvait nous entraîner. Plutôt que de balayer d'un revers de main toute pensée hétérodoxe sur l'économie, on serait bien plus in...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Attal :

Le groupe La République en marche vous remercie par ma voix, madame la ministre, d'avoir décrit devant nous votre vision, votre méthode et votre ambition pour la culture dans notre pays. Notre groupe approuve cette ambition, portée par le Président de la République lors de son discours devant le Congrès et par le Premier ministre dans sa déclaration de politique générale. Les attentes de nos concitoyens sont fortes et les membres de notre groupe sont déterminés à accompagner votre action qui traduira les engagements pris par le Président de la République pendant la campagne électorale. La question budgétaire ne peut être ignorée. La situation dégradée des finances publiques oblige le Gouvernement à assumer collectivement ses responsabilités. Le ministèr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

Votre présence, madame la ministre, atteste votre souhait d'associer au mieux les élus à votre action. Ce souci avait déjà transparu lorsque vous avez assisté au Conseil des collectivités territoriales pour la culture. Le groupe Les Républicains vous en remercie. Si une politique culturelle ne peut se résumer aux questions budgétaires, elle ne peut s'en affranchir. La politique culturelle étant une politique de l'offre, si l'on offre moins, on fragilise la démocratie culturelle. Comment, alors, préserver le budget de votre ministère, déjà affecté par des coupes substantielles en 2013 et 2014, sous la précédente législature ? Alors que la promesse avait été faite que l'on ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGéraldine Bannier :

Je prends la parole au nom du groupe du MODEM pour vous remercier, madame la ministre, de vous prêter à ces échanges sur la politique culturelle, que nous jugeons vitale. Nous voulons une culture accessible à tous, à tous les niveaux, de manière que la création « élitiste » bénéficie aussi à ceux qui n'y sont pas habitués, et ce sans méconnaître une haute exigence de qualité. Nous attachons donc une importance particulière à l'accès de tous les enfants à l'éducation artistique et culturelle. Nous serons attentifs à ce que la po...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Descamps :

Madame la ministre, je tiens à vous remercier, au nom du groupe Les Constructifs, du temps que vous nous consacrez aujourd'hui. La question de l'accès à la culture est très importante à nos yeux, et je dois dire que les réponses que vous avez apportées dans votre discours liminaire nous ont rassurés, particulièrement pour ce qui est de l'éducation artistique et culturelle et de la politique territoriale. Je n'y reviendrai pas. Je me concentrerai sur les questions budgétaires. M. le ministre de l'Action et des Comptes publics a annoncé que le budget de la culture serait relativement épargné. Il a évoqué 50 millions d'économies, à faire principalement sur le patrimoine et les dépenses de fonctionnement du ministère. Or les missions du patrimoine sont généralement partagées avec les c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

Madame la ministre, au nom du groupe La France insoumise, je vous remercie pour votre présentation qui a précisé les différents axes autour desquels vous souhaitez articuler votre politique culturelle. Je retiens en particulier votre intérêt pour l'éducation artistique et culturelle. La baisse des crédits du ministère de la Culture s'inscrit dans une politique d'austérité globale. Ce sont 50 millions d'euros qui vont lui manquer. Une question se pose dès lors : peut-on mener une politique ambitieuse en matière d'éducation artistique et culturelle sans y consacrer les moyens suffisa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBrigitte Kuster :

... Nous avons découvert que le ministère de la Culture devra économiser 50 millions d'euros cette année. J'espère que vous aurez été moins surprise que nous et que l'on vous aura informée avant votre prise de fonction. Il s'agirait, nous avez-vous dit, de « lignes budgétaires non utilisées »… Le montant est tout de même important. Va-t-on vraiment ne toucher en rien à la création et aux différentes politiques culturelles ? Pourriez-vous informer les commissaires du périmètre exact de ces économies ? Je suis d'autant plus inquiète que le contexte budgétaire des collectivités locales est particulièrement tendu. Hier, ce sont 13 milliards d'euros d'économies qui leur ont été demandés. Comment va-t-on gérer cet entonnoir budgétaire dans les lieux de culture de notre territoire ? Je serai à vos côtés con...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGisèle Biémouret :

La lecture publique est un puissant facteur d'insertion sociale et de lutte contre la précarité. Les bibliothèques sont un lieu d'apprentissage de la citoyenneté, d'aide à la formation et à la recherche d'emploi, comme en témoigne le rôle de la Bibliothèque publique d'information (BPI) en la matière. Dès 2012, le précédent gouvernement avait engagé une politique volontariste de développement de la lecture publique, comprenant un volet central – la rénovation de la BPI – et un volet déconcentré – les contrats territoires-lecture. Ces contrats rencontrent un vif succès et mobilisent tous les acteurs de la lecture sur un territoire donné. Vous avez récemment tenu un discours ambitieux devant le congrès de l'Association des bibliothécaires de France (ABF). ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaxime Minot :

Ma question s'appuiera sur mon expérience d'élu local. Je suis maire de la commune d'Etouy, 900 habitants. À l'heure où l'on parle de la suppression de la taxe d'habitation, je sais que les budgets culturels sont les premiers touchés en cas de restrictions budgétaires. Même avec une politique volontariste, les territoires éloignés des structures culturelles peinent à mettre en place des actions culturelles et, surtout, ne peuvent financer les dispositifs d'éducation artistique et culturelle, pourtant clés de voûte de l'accès à la culture. Avez-vous une ambition et une vision pour ces territoires parfois oubliés ? La culture dans les petites communes se résume trop souvent en un relais...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Cormier-Bouligeon :

Je voulais vous interroger sur le soutien de l'État aux politiques culturelles locales, mais, puisque nous manquons de temps, je vous invite à venir apporter vos réponses dans le Cher, à Bourges en particulier. Les occasions ne manqueront pas qu'il s'agisse de la prochaine édition du Printemps de Bourges, d'une visite à l'abbaye de Noirlac, au centre de Céramique contemporaine de La Borne, ou à Sancerre, ville candidate à un classement par l'UNESCO !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac :

... je me félicite de la priorité que vous donnez à ces enjeux. Avec l'éducation, la culture est le ciment de notre société. Elle est un projet d'émancipation, une réponse aux barrières invisibles que crée notre monde. Des déserts culturels subsistent pourtant partout sur notre territoire. Trop de nos concitoyens n'ont pas accès à la culture. Il revient à l'État de donner une nouvelle impulsion à la politique culturelle. En tant que chef d'établissement, j'ai pu constater à quel point les arts pouvaient être vecteurs d'inclusion et de réussite. Quels leviers activerez-vous pour que l'éducation culturelle et artistique occupe enfin la place qu'elle mérite et devienne un moyen concret et efficace de lutte contre le décrochage scolaire, la possibilité d'un épanouissement et d'une réussite différente à l'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Mazars, président :

...ur de présider aujourd'hui car notre présidente est la rapporteure des deux textes en discussion. Les textes que nous allons examiner sont attendus par les Français et ils correspondent à un engagement fort, pris par le Président de la République pendant sa campagne. Nous avions également porté ce projet dans le cadre des élections législatives, à l'époque sous le nom de « moralisation de la vie politique ». Nous devons nous montrer à la hauteur de cet engagement lors de notre examen en profondeur de ces textes. Je remercie la rapporteure pour le travail qu'elle a déjà commencé à réaliser.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

S'il est nécessaire d'édicter des règles, nous voudrions éviter la stigmatisation. Or nous avons le sentiment que ces projets de loi concernent spécifiquement les parlementaires. Pourtant, moraliser et réguler la vie politique, renforcer la confiance, toutes choses qui sont pour nous une ardente obligation, exige d'aller beaucoup plus loin et de légiférer de manière plus large que ce que vous proposez. J'ajoute que nous n'avons pas découvert hier cette ardente obligation puisque, depuis 1985, elle a motivé pas moins de trente et un textes. Je rejoins par ailleurs Cécile Untermaier au sujet des conditions dans lesquell...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErwan Balanant :

...e statut des élus : l'élection, la durée du mandat puis la période qui suit son terme. Ces différents points étant essentiels si l'on envisage, par exemple, de réduire la durée du mandat. Nous y reviendrons. Fallait-il intituler ce texte « projet de loi de rétablissement de la confiance dans l'action publique » ? Nous pensons qu'il s'agit plutôt d'un texte portant sur la transparence de l'action politique ; les références à l'action publique, notion assez large, y sont d'ailleurs rares. Peut-être les termes « action politique » seraient-ils plus appropriés. Je terminerai en évoquant la réserve parlementaire. En la matière, nous devons envoyer un signal simple à nos concitoyens en la supprimant purement et simplement. Trouver des artifices pour tenter de la conserver à moitié relèverait du renonce...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

Au nom du groupe de la Gauche démocratique et républicaine, je tiens moi aussi à dénoncer la précipitation avec laquelle nous devons examiner ce projet de loi, qui aurait mérité un travail plus approfondi. En même temps, je reconnais qu'il fallait aborder la question, car le fossé entre les citoyens et les responsables politiques se creuse. Il fallait un signe, face à un sentiment de rejet, voire de dégoût. Pourtant, malgré certaines avancées, ce texte est encore loin de ce qu'attendent nos concitoyens. Ce sentiment de rejet est essentiellement dû aux promesses non tenues, aux reniements, aux mensonges qui font que la déception grandit au fur et à mesure des élections. Les élections passent, et les difficultés de vie de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

...nd à rétablir la confiance dans l'action publique, va plus loin que les dispositions proposées. Or nous connaissons une crise démocratique profonde depuis plusieurs années qui se traduit notamment par un très fort niveau d'abstention – même si nous sommes tous légitimes du fait de notre élection. Il faudrait donc apporter une réponse beaucoup plus large, à tous points de vue – débat sur le projet politique, nature des institutions. À cet égard, nous continuons à défendre la réforme de l'ensemble des institutions. Ce projet s'inscrit dans la continuité d'autres lois. Or nous pensons qu'il serait temps de remettre en cause les institutions de la Ve République. C'est nécessaire si l'on veut rétablir la confiance, si l'on veut que les citoyens et les citoyennes se sentent partie prenante de la démocra...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Dussopt :

...cutifs locaux, d'employer ou de nommer des membres de leur famille proche comme collaborateurs. Or cette interdiction, qualifiée de nouvelle par votre exposé des motifs, existe déjà pour les chefs d'exécutifs locaux. Le fait que les chefs d'exécutifs locaux embauchant des membres de leur famille ne soient pas systématiquement poursuivis pour prise illégale d'intérêts s'explique uniquement par la politique pénale des parquets, et non par l'absence de disposition législative : les parquets pourraient tout à fait poursuivre les dirigeants d'exécutifs locaux qui recrutent des proches comme collaborateurs, politiques ou autre. Pas plus tard que le 6 juillet dernier, un élu du Rhône, maire, a été condamné pour prise illégale d'intérêts parce qu'il avait recruté sa soeur comme directrice générale des ser...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda :

...nt un débat honnête sur l'IRFM, nous avons évoqué le contrôle de légalité et le contrôle d'opportunité – autrement dit, le pouvoir de l'administration et celui du député, en son âme et conscience. J'insiste également sur l'examen des frais de gestion liés à l'IRFM, qui générerait une augmentation de dépenses et un renforcement du pouvoir de l'administration par rapport au pouvoir des responsables politiques. En somme, la véritable question à poser est la suivante : voulez-vous que les députés existent demain pour eux-mêmes, à l'Assemblée nationale et en circonscription, ou qu'ils soient des députés hors sol, infantilisés par leur groupe et par l'administration ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Schellenberger :

...mme le garant du rétablissement de la démocratie, qui souffre aujourd'hui beaucoup de plusieurs turpitudes. Or, depuis quelques temps, on sent que ce qui peut sauver la démocratie, c'est la transparence. Est-ce du voyeurisme lié aux données ouvertes et massives, au numérique et à la revendication de démocratie directe, ou faut-il plutôt « injecter » de la transparence dans l'ensemble du processus politique ? De ce point de vue, votre démarche est carencée ; il eût été plus transparent de nous présenter d'emblée l'ensemble de votre triptyque législatif en y incluant votre projet de réforme constitutionnelle et la vision que vous avez de la réforme des institutions. Dans votre propos introductif, vous avez résumé les raisons qui vous poussent à procéder comme vous le faites. Les sondages, qui diraie...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRégis Juanico :

...bre d'affaires et de comportements ont alimenté un sentiment de défiance, désormais très fort dans le pays, entre nos concitoyens et les élus qui les représentent. En matière de confiance dans l'action publique, nous ne partons toutefois pas de rien ! Depuis l'époque de Michel Rocard, en 1988, une quinzaine de textes de loi ont été adoptés et ont permis de mieux encadrer le financement des partis politiques et des campagnes électorales. Je cite en particulier la loi de 2013 relative à la transparence de la vie publique, par laquelle a été créée la Haute autorité pour la transparence de la vie publique. Ce nouveau texte doit donc compléter utilement une législation déjà robuste et pallier les vides juridiques. Il comporte de bonnes mesures, comme l'interdiction des emplois familiaux, le durcissemen...