675 interventions trouvées.
Monsieur le préfet, à ce stade, je voulais évoquer la situation des trois fonctionnaires suspendus, et celle du major. Ces gens n'ont pas le droit à l'erreur. J'ai cru comprendre que certains avaient des carrières et des notes brillantes. Nous évoquions tout à l'heure cette question avec la directrice de l'IGPN : imaginez, nous a-t-elle dit à propos du major, il était avec quelqu'un qui venait du « Château » ! Ces ...
Monsieur le directeur nous avons quand même affaire à la mise en examen de trois policiers, en plus de celles de M. Benalla et de M. Crase. Le major Mizerski est entendu parce que, le jour J, il était l'accompagnateur de M. Benalla. Nous savons maintenant que l'ancien chef de cabinet du préfet de police, M. Yann Drouet, a signé ou fait signer par le préfet de police le document autorisant M. Benalla à porter une arme. Il se pourrait même que l'arme de M. Benalla lui ait été fournie, et qu'il ne se la soit pas procurée par lui-même. Il y a aussi le talkie-walkie, et, à plusieurs étapes bien précises, des policiers qui ne communiquent rien. Je sais bien que des travaux de psychologie ont...
...faire la lumière sur les événements survenus à l'occasion de la manifestation parisienne du 1er mai 2018. Je vous rappelle que, pour ce faire, la commission des lois est dotée des prérogatives d'une commission d'enquête, conformément à l'article 5 ter de l'ordonnance du 17 novembre 1958. Je ne reviens pas sur les faits que nous avons d'ores et déjà évoqués ce matin. Après avoir prêté serment, le préfet de police tiendra un propos liminaire, puis moi-même et le corapporteur lui poserons quelques questions. Le préfet y répondra et je laisserai ensuite, comme ce matin, un représentant de chaque groupe, dans l'ordre de leur importance, poser une première série de questions. Le préfet y répondra, et nous passerons à une deuxième série de questions par groupe. Je sais que, ce matin, un certain nombr...
Monsieur le préfet, vous avez indiqué que vous souhaitiez faire une déclaration liminaire ; je vous donne donc la parole.
Monsieur le préfet de police, je tiens tout d'abord à saluer votre dévouement, votre engagement au service de l'État, dont nul ici ne peut douter, et la qualité du travail que vous accomplissez pour faire face à vos missions dont on sait à quel point elles sont difficiles. Il me semble important de vous rendre hommage, à cet égard. J'en viens à mes questions. Vous avez indiqué, dans votre propos préalable, que vou...
J'informe nos collègues que la commission auditionnera M. Gibelin ce soir à vingt et une heures. C'est la volonté des deux corapporteurs. Monsieur le préfet de police, y avait-il d'autres observateurs, ce jour-là, lors de cette manifestation ?
À titre liminaire, monsieur le préfet de police, je voudrais redire, après la présidente de la commission des Lois, la confiance que les députés manifestent à l'endroit de cette institution au coeur de l'État qu'est la préfecture de police ainsi qu'à l'endroit du corps préfectoral tout entier, qui est l'une des composantes de notre République. Ma première question portera sur l'identité actuelle ou passée de M. Benalla : est-elle co...
...ns de l'article 40 du code de procédure pénale disposent que « toute autorité publique qui a connaissance dans l'exercice de ses fonctions de la commission d'un crime ou d'un délit est tenue d'en aviser sans délai le procureur de la République pour, le cas échéant, y donner des suites ». Il semble, et nous en avons eu la confirmation ce matin, que l'article 40 n'ait pas été actionné : monsieur le préfet, avez-vous reçu des instructions de quiconque pour ne pas le faire ? Je poserai la même question en ce qui concerne l'enquête de l'IGPN. J'ai compris que vous aviez lancé administrativement cette enquête après le 18 juillet et non dans la foulée des événements du 1er mai. Avez-vous, de la même manière, reçu des instructions pour ne pas le faire ?
Monsieur le préfet, au-delà du soutien et de l'hommage que nous souhaitons rendre aux forces de sécurité qui sont sous votre autorité, je voudrais aussi vous remercier pour la teneur de votre témoignage, qui éclaire un certain nombre de points sur lesquels les réponses que nous avons reçues ce matin manquaient peut-être parfois de précision. C'est notamment le cas en ce qui concerne la saisine de l'Inspection géné...
Monsieur le préfet, vous avez indiqué que M. Benalla était un interlocuteur connu avec lequel vos agents travaillaient au quotidien. Dans le même temps, vous dites avoir été stupéfait de le retrouver dans la salle de commandement. Avez-vous fait part de votre surprise au ministère de l'intérieur, dans la mesure où la préfecture de police est directement rattachée au ministère de l'intérieur, le ministre de l'intéri...
Quand vous dites « nous le connaissions », monsieur le préfet, voulez-vous dire « je le connaissais » ou vraiment « nous le connaissions » ?
Monsieur le préfet, si je me suis permis de vous poser la question, c'est parce que M. le ministre, ce matin, a dit ne pas le connaître. (Protestations des députés du groupe La République en Marche.)
Monsieur le préfet, vous avez indiqué que l'Élysée connaissait l'existence de cette vidéo au matin du 2 mai. Et vous avez indiqué que c'était M. Laurent Hottiaux… D'après vous, comment l'Élysée a-t-il pu se procurer cette vidéo ?
Comme mes collègues, je tenais à vous remercier pour la précision de votre intervention liminaire, monsieur le préfet de police, et pour l'ensemble des informations que vous nous avez transmises. Je voulais revenir sur trois points. Tout d'abord, vous avez cité le 8 mai comme la dernière fois où vous avez vu M. Benalla. J'imagine que c'est bien le 8 mai 2018, c'est-à-dire pendant la période où il était censé être suspendu. La sanction, dont vous aviez eu connaissance par le porte-parole de l'Élysée, était une ...
Monsieur le préfet, je voulais tout d'abord vous remercier pour la précision de vos réponses. J'ai quatre courtes questions qui devraient normalement amener des réponses précises. Certaines vidéos et photos montrent M. Benella, brassard de police au bras et talkie-walkie à la main, sur le pont d'Austerlitz, plusieurs heures avant les événements de la Contrescarpe. Il est devant les lignes des forces de l'ordre et ...
Monsieur le préfet, je voulais revenir avec vous sur le fameux épisode du 1er mai au soir, dans la salle de commandement de la préfecture. À plusieurs reprises, vous nous avez indiqué que vous aviez été étonné de la présence de M. Benalla. Pourquoi êtes-vous étonné ? Au-delà de cet étonnement, est-ce que vous vous interrogez sur sa présence ? Interrogez-vous vos collaborateurs ? Essayez-vous de savoir pourquoi M. B...
Monsieur le préfet, je souhaite revenir sur des points précis des événements de la place de la Contrescarpe. On a parlé du brassard, mais le ministre de l'intérieur nous a précisé que M. Benalla était aussi équipé d'une radio. Qui a autorisé M. Benalla à être équipé de radio et de brassard de la police ? Sur les vidéos qui ont circulé, on le voit discuter avec les forces de l'ordre et avec son référent, le fameux m...
Je reviens sur l'affaire du permis de port d'arme attribué à M. Benalla. Je m'interroge parce que, voyez-vous, monsieur le préfet, j'ai moi-même un permis de port d'arme, pour des raisons évidentes. Il m'a fallu quatre mois pour l'obtenir, parce que plusieurs enquêtes ont été menées, en particulier auprès de l'unité de coordination de la lutte antiterroriste (UCLAT) et de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Malgré mon passé, ces enquêtes ont été faites de manière approfondie, ce qui est nature à rassurer...
Monsieur le préfet de police, tous, ici, nous voulons protéger les institutions, même si nous n'avons pas forcément, parfois, la même approche. Or les institutions ont été mises à mal, et ce, je pense, à partir du 1er mai dernier. Vous faites référence à un tas d'arguments : l'impossibilité de saisir l'IGPN, l'article 40 du code de procédure pénale… Ce sont là des démonstrations que je ne comprends pas. De temps en...
Il convient d'établir un PV de remise, s'il s'agit des CRS. Cela n'a pas été fait. Soit. Mais, dès le 2 mai, vous êtes informé, monsieur le préfet,…