Interventions sur "producteur"

1130 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Viala, rapporteur de la commission des affaires économiques :

...e de la recevabilité financière, dont je souligne d'ailleurs qu'elle n'a suscité aucune remarque – la proposition est donc équilibrée. Je voudrais dire trois choses au groupe majoritaire. Par cette motion de rejet, vous vous privez du soutien précieux des oppositions et de notre groupe, dont vous aurez besoin sur bon nombre de sujets. Je n'en citerai que deux. Sur l'évolution des rapports entre producteurs, transformateurs et distributeurs, le bras de fer est engagé avec certains acteurs de la grande distribution, et le soutien de notre groupe parlementaire dans cette modification sera à mon avis indispensable. Sur le sujet de la prédation, la France va devoir peser de tout son poids pour qu'on résolve cette difficulté majeure que rencontrent nos éleveurs, et je pense que nous avons à coeur de le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

Mauvaise réponse, insuffisante. Certains ont besoin d'oxygène. Nous aurions pu débattre de ma proposition sur le différé de TVA. Si certaines propositions recueillent votre assentiment, n'attendons pas : adoptons-les. Pour de nombreux producteurs, il sera trop tard dans quelques mois. Rejeter en bloc toutes nos propositions, c'est rejeter nos agriculteurs. Je vous en supplie : pour la survie de la ferme France, ne rejetez pas ces mesures salvatrices !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCélia de Lavergne :

Je ne vous apprends rien en vous disant qu'au moment même où nous avons ce débat dans l'hémicycle, se tiennent les États généraux de l'alimentation, un processus collectif inédit auquel professionnels et citoyens de tous horizons participent. Producteurs, transformateurs, distributeurs, associations de consommateurs et élus de tous partis : tous jouent le jeu, tous participent parce qu'ils y croient, parce qu'ils savent que les solutions sont collectives, et parce qu'ils veulent des issues rapides et efficaces à la crise agricole.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCélia de Lavergne :

... douze mille propositions et cent mille votants, des événements en région, en prise directe avec nos territoires et leurs réalités, avec nos agriculteurs, partout en France et des parlementaires de tous horizons, pendant quatre mois. Le Président de la République s'est exprimé hier dans un discours courageux. Il a préfiguré des décisions structurantes pour garantir des rémunérations justes à nos producteurs et investir dans des plans de filière fiables, durables et équitables, qui se traduiront par une loi à l'issue du processus, au début de l'année 2018. Oui, les travaux sont encore en cours. La proposition de loi examinée aujourd'hui arrive au mauvais moment, que ce soit pour de bonnes ou de mauvaises raisons.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Kasbarian :

...able, un transfert du premier pilier vers le deuxième pilier serait à l'ordre du jour. Les agriculteurs craignent donc que l'on prenne dans une poche ce que l'on verse dans l'autre. Je sais que vous avez parfaitement connaissance de la crise que traverse le monde agricole ; c'est pourquoi le Gouvernement a placé au rang des priorités des états généraux de l'alimentation les prix et le revenu des producteurs. Dans ce contexte, la décision de ponctionner une nouvelle fois les aides directes des producteurs pourrait être vécue comme une injustice par les agriculteurs. Chaque année, le Gouvernement français doit notifier au plus tard le 1er août ses choix en matière de PAC. Aussi, pouvez-vous nous éclairer, Monsieur le ministre, sur les choix que vous allez notifier à Bruxelles le 1er août prochain con...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

...cole, qui sont proportionnelles au nombre d'exploitations qui ferment et au nombre de suicides que l'on déplore chaque année dans le monde agricole. Cette détresse alimente le sentiment d'être des oubliés de la République et exige que soient apportées en urgence des réponses à la hauteur des enjeux. J'approuve votre point de vue selon lequel le partage et la répartition de la valeur ajoutée entre producteurs, transformateurs et distributeurs doivent être au coeur de nos priorités ; il n'y a pas de système agricole durable sans rémunération des producteurs qui couvre les coûts de production. J'insiste sur l'exemple du lait : dans le canton d'Envermeu, que vous connaissez bien et où vous vous rendrez certainement, Monsieur le ministre, le prix de vente du lait, qui augmente, s'établit entre 310 et 315...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

...ttentifs à la fertilité de leur terreau ; ils n'utilisent pas les produits phytosanitaires par plaisir. Le risque est qu'ils soient punis pour une décision qui ne leur appartient pas, qui peut être liée aux aléas climatiques : l'an dernier, par exemple, la moisson fut catastrophique en raison d'une hydrométrie excessive, ce qui a favorisé l'apparition de certaines maladies, et donc amené certains producteurs à traiter davantage. Enfin, pouvez-vous esquisser le calendrier qui permettra de résoudre les retards de versement des MAEC pour ceux des exploitants qui ne les ont toujours pas perçus depuis 2015 ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMax Mathiasin :

...but est de développer la production de viande, de fruits et de légumes des DOM. Ces crédits sont des aides complémentaires à la production, un dispositif vertueux, dans lequel plus l'on produit, plus l'on est aidé. Au sein du POSEI, les crédits du conseil interministériel de l'outre-mer (CIOM) ont permis, depuis 2009, une augmentation remarquable de la production dite « de diversification ». Les producteurs ont trois types d'inquiétude, dont ils vous ont fait part par courrier. Ils demandent en premier lieu le maintien de l'enveloppe annuelle de 40 millions d'euros votée chaque année depuis 2010 dans le projet de loi de finances initial ; en deuxième lieu, ils souhaitent que le ministère de l'agriculture ne recoure pas aux « stabilisateurs budgétaires » – autrement dit au gel des crédits – pour la ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Turquois :

...ourde. C'est ensuite une économie très asymétrique : des centaines de milliers d'agriculteurs face à des centrales d'achat qui se comptent sur les doigts d'une main. C'est enfin une activité acyclique : il faut un an pour produire du blé, quatre ou cinq ans pour mettre en place des vergers, des années pour constituer des troupeaux, alors que le marché réagit au jour le jour – l'exemple récent des producteurs de fruits concurrencés par des productions étrangères qui arrivent toutes en même temps à cause de la chaleur est là pour l'illustrer. Cela étant dit, il existe encore quelques domaines où la France excelle : nous sommes le premier producteur mondial de semences agricoles – de céréales ou de légumes – et de plants de pommes de terre, de rosiers, etc. La filière réalise un chiffre d'affaires de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

..., je pense qu'il va falloir agir. Nous avons une spécificité en France, puisque les quatre centrales d'achat se sont regroupées pour former un cartel ou une oligarchie. Nous travaillons dans l'hémicycle à la moralisation de la vie publique ; je vous interpelle, Monsieur le ministre, afin que vous travailliez à une moralisation des relations commerciales entre les centrales, les industriels et les producteurs, le rapport étant aujourd'hui déséquilibré. Vous avez raison, les filières peinent à s'organiser et à se structurer. Mais quelles sont vos propositions pour que les organisations de producteurs et leurs associations trouvent une vraie légitimité à négocier, pour les aider à devenir parties prenantes des négociations et donner ainsi de la souveraineté aux agriculteurs ? Enfin, que comptez-vous ...