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Il s'agit de mettre fin à une situation contre-productive. Beaucoup de jeunes passent le baccalauréat professionnel accompagnement, soins et services à la personne (ASSP) pour devenir aides-soignants et ont ensuite à faire une formation comprenant plusieurs modules, mais le métier d'aide-soignant est reconnu à un niveau inférieur à celui du baccalauréat. Aussi le nombre de candidats au diplôme d'aide-soignant a-t-il diminué de 35 % entre 2014 et aujourd'hui. Il s'agit donc de faire en sorte que les diplômes...
Je suis tout à fait d'accord : la valorisation de la profession est un enjeu. Cependant, je suis plutôt défavorable à cet amendement ainsi rédigé. Il faut en rediscuter.
On m'a fait remarquer que cet amendement pouvait exclure d'autres personnes qui n'ont pas le baccalauréat. Il faut donc effectivement en rediscuter, mais il importe de réfléchir à la revalorisation de la profession d'aide-soignant.
L'amendement AS1408 que nous venons d'adopter faisait référence aux évolutions technologiques. Cette fois, il s'agit de prendre en compte dans les programmes des formations initiale et continue des professionnels de santé les liens entre santé et environnement. L'amendement n'entend évidemment pas détailler le contenu de ces programmes ; il fixe les grands principes de ces évolutions.
Ce sont des thématiques majeures et beaucoup de formations de professionnels de santé n'abordent tout simplement pas de nombreuses questions de santé environnementale. Je proposerai, par un amendement de repli – vraiment de repli – qu'un rapport nous permette de faire le point et de tracer ensemble les perspectives d'évolution de la prise en compte de ces enjeux. Il me paraît fondamental que les mots « santé-environnement » figurent dans cette loi, si importante.
Je vous rejoins, chère collègue, quant à la nécessité d'améliorer la formation des professionnels en psychiatrie mais, à l'heure où nous développons les infirmiers en pratique avancée en psychiatrie, il ne me semblerait pas logique d'aller dans le sens indiqué par votre amendement. Je vous invite donc à le retirer ; à défaut, j'y serai défavorable.
Une conjonction de facteurs de tension fragilise l'accès des Français aux soins visuels ; chacun, ici, le sait. Le délai pour une consultation chez un ophtalmologiste peut atteindre six ou huit mois, voire un an. Pour répondre à des besoins croissants, une politique d'ensemble des soins visuels est nécessaire. Aujourd'hui, la filière compte trois professions : les ophtalmologistes, les orthoptistes et les opticiens-lunetiers. Ces derniers sont au nombre d'environ 35 000 en France, dont 2 000 titulaires d'une licence professionnelle sciences de la vision. Il s'agirait de permettre aux opticiens de s'adapter aux évolutions sanitaires et technologiques pour une meilleure prise en charge des patients et d'obtenir un diplôme d'État de niveau licence dan...
J'ajouterai simplement à ce qu'a très bien expliqué M. Door que l'obtention d'une licence permettrait d'inscrire ces professionnels dans le parcours de soins visuels. Par ailleurs, aux trois professions qu'il a énumérées, nous pouvons ajouter celle des optométristes.
L'amendement AS158 vise à traiter la problématique des stages effectués par les étudiants qui se destinent à la profession d'orthoptiste. Aujourd'hui, ils privilégient plutôt des stages en centre hospitalier universitaire (CHU), rémunérés au-delà de deux mois, au détriment de missions de rééducation et de réadaptation emblématiques de leur profession qui peuvent les amener à s'installer ensuite dans le secteur libéral. Il serait donc opportun de ramener les stages d'orthoptiste dans le droit commun pour que la même r...
Les stagiaires en orthoptie sont finalement souvent cantonnés à l'assistance plutôt qu'ils n'apprennent vraiment comment remplir les missions de rééducation et de réadaptation emblématiques de leur profession. Je propose d'y remédier par l'amendement AS236.
La mesure présentée par plusieurs de nos collègues et par moi-même, permettrait d'apporter une réponse adaptée à des besoins en pleine mutation et de garantir un avenir à l'exercice libéral de la profession d'orthoptiste. Davantage d'étudiants pourraient ainsi être intéressés par des stages en cabinet libéral et ensuite vouloir s'installer en tant qu'orthoptiste libéral, au coeur du suivi des patients, et contribuer activement à une amélioration de l'accès aux soins visuels sur l'ensemble du territoire. Nous savons quels sont les besoins, et cette disposition permettrait précisément l'installation d...
...ements de santé et les établissements médico-sociaux, ce qui pose un vrai problème pour tous les soins de rééducation. Je propose donc la création d'un statut d'aide-kinésithérapeute. L'aide-kinésithérapeute pourra réaliser certains actes de kinésithérapie sous le contrôle et la direction de masseurs-kinésithérapeutes diplômés. Un tel statut existe déjà dans de nombreux pays. La création de cette profession en France permettrait de renforcer la mobilisation des masseurs-kinésithérapeutes dans les établissements où la pénurie est particulièrement importante.
L'idée est plutôt séduisante, mais, si nous envisageons l'éventuelle nécessité de créer un nouveau statut, il faut le faire dans le cadre de l'Union européenne. Or l'élaboration d'une cartographie des différentes professions de santé est en cours. À ce stade, je suis donc plutôt défavorable à cet amendement.
Je suis très heureux que Mme la ministre évoque un plan d'action pour les recrutements des kinésithérapeutes. Effectivement, l'hôpital rencontre de grandes difficultés en matière de soins de suite et de réadaptation (SSR). Mon amendement vise à intégrer l'action des acteurs de l'éducation thérapeutique et les professionnels de la relation d'aide au sein des centres de santé. Les hypnothérapeutes proposent ainsi aux patients une thérapie brève favorisant une prise de conscience et un lâcher-prise qui soulagent durablement. L'intervention de ces professionnels, véritable action préventive, peut permettre d'éviter un recours direct et systématique à un traitement médicamenteux. La structuration des soins de proximi...
La mise en place d'un centre de santé, comme de n'importe quelle structure d'offre de soins, répond au souci d'une prise en charge médicale qui fasse intervenir différents professionnels de santé, du médecin jusqu'à l'aide-soignant. Les activités d'éducation thérapeutique ne sauraient se distinguer d'un métier relevant du champ médical dont elles pourraient constituer un complément d'activité. Il importe de ne pas confondre pratiques et praticiens, d'autant qu'il n'existe à ce jour aucune certification. L'hypnose peut ainsi constituer une pratique qui a toute sa place dans l...
Dans le prolongement de l'amendement AS240, je propose d'intégrer l'action des acteurs de l'éducation thérapeutique et des professionnels de la relation d'aide au sein, cette fois, des maisons de santé.
Voici l'amendement de repli dont je parlais tout à l'heure. Il s'agit d'obtenir un rapport sur l'état des lieux et les perspectives d'évolution de la prise en compte des problématiques de santé-environnement dans les formations initiale et continue des professionnels de santé.
Je propose que le Gouvernement remette au Parlement un rapport qui vise à définir les conditions optimales de déploiement du dispositif appelé le « Pro A » pour les professionnels de santé paramédicaux, prévu par la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel. Son champ était limité aux salariés d'un niveau inférieur à celui de la licence. Nous souhaiterions que les professionnels de santé paramédicaux puissent également en bénéficier.
Je suis défavorable à cet amendement. Cette question concerne la formation professionnelle et le droit du travail plutôt que l'organisation du système de santé.
Cet amendement a pour objet de former les pharmaciens à l'aide médicale d'urgence. Cela permettrait d'améliorer la prise en charge des urgences en France, en renforçant le tissu de soignants de proximité. Les pharmaciens font partie des professionnels ressources compétents en situation d'urgence. Deux régions seraient désignées par décret pour une expérimentation. Le décret préciserait aussi le champ et les modalités de cette expérimentation, qui pourrait commencer le 1er janvier prochain et durer trois ans.