Interventions sur "profession"

713 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Chapelier :

L'amendement vise à préciser qu'un décret en Conseil d'État détermine les conditions d'aménagement d'une formation épistémologique comprenant des simulations interprofessionnelles en santé à destination de toutes les professions de santé, visant une meilleure connaissance mutuelle sur les parcours, les compétences et les actes de chaque professionnel. De nouvelles professions sont apparues dans le paysage sanitaire, comme celle d'infirmier de pratique avancée. Le décret permettrait de répondre à la défiance suscitée par leur apparition. Il ne faut pas mésestimer les...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist, rapporteure sur le titre Ier du projet de loi :

Comme vous, je suis convaincue de l'intérêt pédagogique des simulations. Mais soit le sujet concerne l'organisation des études et relève d'un arrêté, soit il concerne la formation continue, le développement professionnel continu (DPC) ou la certification. Or nous avons choisi de laisser aux professionnels le choix des modalités de leur formation continue. Avis défavorable, même si l'intérêt de la simulation n'est plus à prouver.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Tamarelle-Verhaeghe :

Afin de favoriser la culture interprofessionnelle que Mme Chapelier appelle de ses voeux, des troncs communs ont été prévus dans la formation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Je n'ai pas du tout été convaincu par les arguments de la rapporteure ! Les statistiques de la DREES sont souvent vieilles de deux ou trois années et ne permettent pas de rendre compte de la réalité de notre territoire. Vous ne pouvez pas prétendre placer les élus locaux au coeur du contrat local de santé et refuser de tenir compte de leur avis sur la densité des différents professionnels de santé !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

Les élus locaux ont une connaissance assez fine des évolutions de leur tissu local, dans la mesure où ils connaissent souvent les professionnels sur place et rencontrent ceux qui vont s'installer. Ce serait une force pour les ARS ou les ORS de s'appuyer sur les connaissances des élus locaux, qui sont quasiment bénévoles.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Vercamer :

Notre amendement tend à ériger en objectif l'égalité d'accès des personnes en situation de handicap aux professions médicales et paramédicales. Nous souhaitons que les professionnels de santé en situation de handicap soient traités à égalité avec tous les professionnels de santé, lors de leur installation et durant l'exercice de leur profession. Aujourd'hui, en France, il existe des écoles spécialisées pour personnes malvoyantes, qui forment des masseurs-kinésithérapeutes. Or, lorsque ces personnes s'installe...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist, rapporteure sur le titre Ier du projet de loi :

L'amendement, tel qu'il est rédigé, ne semble pas répondre à l'objectif que vous venez de nous exposer, dans la mesure où il vise l'égalité d'accès « aux professions médicales et paramédicales ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAgnès Firmin Le Bodo :

En plus de celui des collectivités locales, nous souhaiterions que l'avis des unions régionales de professionnels de santé (URPS) de médecins libéraux soit sollicité par les ARS.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Les URPS jouent un rôle particulièrement important dans la mise en place des communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS), comme nous l'avons vu dans de nombreuses régions. Pourquoi ne pas les associer à l'élaboration de cette liste ? Ce serait un signe de confiance à l'égard des professionnels de santé.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

... communication autour d'eux avait été mauvaise. Certains départements s'étaient engagés directement avec l'ARS, en les finançant eux-mêmes. L'essentiel n'était pas tant d'établir un zonage que de créer chez les étudiants l'envie de venir à un endroit, où un engagement financier avait été pris, et de rendre à la collectivité ce qu'elle lui offrait, en s'installant sur place. Dans un tel cadre, les professionnels de santé libéraux doivent pouvoir donner leur avis.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

La rigueur intellectuelle de Mme la rapporteure pourrait trouver à s'exercer sur les conditions dans lesquelles le conseil de l'Ordre vérifie que les médecins étrangers qui exercent dans les hôpitaux satisfont aux exigences de la profession. On dénombre entre 9 000 et 10 000 médecins non-inscrits au conseil de l'Ordre, et pour lesquels il n'existe pas de régime d'autorisation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Sous le quinquennat précédent, une avancée notable a permis à des médecins non « thésés » de venir travailler auprès de médecins. Ne peut-on pas faire confiance aux conseils départementaux de l'Ordre pour apprécier les situations ? Il convient d'élargir ce dispositif, lancé à titre expérimental dans mon département, et qui a fait la preuve de son efficacité. Là encore, faisons confiance aux professionnels !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul-André Colombani :

Lorsqu'on parle d'offre de soins, c'est en nombre d'heures médicales disponibles qu'il faut raisonner. La profession de médecin évolue, sous l'effet de la féminisation et des exigences des jeunes générations relativement à l'alourdissement des tâches administratives. Tous ces facteurs ont tendance à faire reculer le temps médical disponible. Dans des zones sous-dotées en médecins, délaissées par les nouvelles générations, le temps médical disponible pourrait être augmenté en allongeant la durée d'activité des ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Bruneel :

Cet amendement vise à étendre aux médecins libéraux, un dispositif de régulation à l'installation qui existe déjà pour plusieurs autres professionnels de santé, par exemple les pharmaciens, les infirmiers, les masseurs, les sages-femmes, les chirurgiens-dentistes. Il prévoit que, dans les zones définies par l'ARS en concertation avec les syndicats médicaux, zones dans lesquelles existe un fort excédent en matière d'offre de soins, un nouveau médecin libéral ne peut s'installer en étant conventionné à l'assurance maladie que lorsqu'un médeci...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Tamarelle-Verhaeghe :

Nous avons bien entendu vos éléments pragmatiques, madame la ministre. Oui, une politique de coercition irait à l'encontre de la dynamique nouvelle que ce projet de loi tente de mettre en place, à savoir une offre de santé assurée par une communauté de professionnels. C'est l'approche collective qui répond aux besoins de la population, tandis qu'un changement de paradigme est à l'oeuvre dans la profession. La coercition irait à l'encontre de cette dynamique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran :

...haque examen de PLFSS, à chaque fois qu'elle revient sur le tapis. Lequel d'entre nous, chers collègues, peut dire ici qu'il a trop de médecins dans sa circonscription ? Il n'y a pas trop de médecins généralistes sur le territoire national ! Il y a une pénurie, qui est assez globale et qu'on essaye de gérer par des mesures visant à favoriser l'attractivité, la coordination et la coopération interprofessionnelle. Ne déshabillons pas Pierre pour habiller Paul, quand Pierre n'a déjà plus qu'un maillot et une paire de tongs ! (Sourires.) Il faut faire extrêmement attention : imaginer qu'on puisse exiger de quelqu'un qu'il ouvre un cabinet libéral pour trois ans, puis le ferme ensuite lorsqu'il pourra s'installer ailleurs, c'est mal connaître les conditions d'exercice du métier.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGisèle Biémouret :

Nous proposons que, dans des zones définies par les partenaires conventionnels – assurance maladie et professionnels concernés ou, à défaut, ARS – et après concertation avec les syndicats médicaux constatant eux aussi qu'il existe une offre de soins particulièrement abondante, un nouveau médecin libéral ne puisse s'installer en étant conventionné à l'assurance maladie que lorsqu'un médecin libéral de la même zone cesse son activité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

Cet amendement de notre collègue Marine Brenier vise à habiliter les sages-femmes, en tant que professionnels de premier recours, à exercer un suivi gynécologique dans un établissement de santé ou un hôpital sous-doté en gynécologues obstétriciens.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Carles Grelier :

En effet, le fait de légiférer par ordonnance sur le volet territorial, notamment, du projet de loi de transformation du système de santé – c'est-à-dire sur le rapport entre la ville et l'hôpital, sur les communautés professionnelles territoriales de santé et sur les hôpitaux de proximité – en plein débat national, qui plus est – a de quoi surprendre et décevoir.