Interventions sur "publicité"

929 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

Cet article porte à trois le nombre de coupures publicitaires autorisées au cours de la diffusion d'une oeuvre cinématographique ou audiovisuelle d'une durée supérieure à deux heures. Nous sommes vraiment drogués par la publicité et une telle disposition va à l'encontre des objectifs de développement durable. J'avoue ne pas comprendre, monsieur le ministre, l'évolution du modèle de société que vous nous proposez.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Larive :

...ma ou de télévision ne peuvent pas être plus saucissonnées qu'elles ne le sont déjà ! Cette remise en question de la loi de 2008, qui garantissait un maximum de deux interruptions publicitaires lors de la diffusion d'un film est inacceptable. Elle contrevient à la bonne répartition des flux publicitaires et va à l'encontre des aspirations des Français, qui sont 89 % à considérer qu'il y a trop de publicité. Seuls les programmes destinés à la jeunesse seront exclus de cette disposition – une exception bien insignifiante puisqu'il n'existe quasiment aucun programme destiné à la jeunesse de plus de deux heures. En outre, il a été avancé qu'une telle disposition inciterait les acteurs du secteur de l'audiovisuel à diffuser des films plus longs. Ce n'est qu'un prétexte. D'abord, le « tout publicitaire ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIan Boucard :

...nt identique. Augmenter le nombre de coupures publicitaires dans un film aura deux effets. Le premier sera de dégrader la qualité de l'oeuvre cinématographique, et cela, on ne peut s'en satisfaire. Le second est que les spectateurs préféreront payer un abonnement pour une plateforme, Netflix ou Amazon Prime, où ils pourront regarder un film sans coupure, enchaîner quatre épisodes d'une série sans publicité. Nous voulons rendre service aux chaînes de télévision, mais nous sommes en train de les tuer encore un peu plus.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Gaultier :

Je suis favorable à cette troisième coupure pour les oeuvres de plus de deux heures. Cela peut favoriser la diffusion du cinéma à la télévision, le nombre de films étant justement limités par la difficulté à les encadrer par de la publicité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Petit :

...tions publicitaires lors de la diffusion d'une oeuvre cinématographique. Si l'enjeu financier est bien réel, l'impact sur les pratiques, et à long terme sur les audiences, est un risque encore plus grand, puisque les coupures publicitaires incessantes favorisent le décrochage du public, lassé, voire exaspéré. Selon un sondage OpinionWay intitulé « Les Français et l'attention qu'ils accordent à la publicité télévisée » d'octobre 2017, 75 % ne sont pas attentifs à la publicité, et 39 % d'entre eux changent souvent de chaîne pendant la coupure. Une troisième coupure pendant un film ou une série, programme qui requiert davantage d'attention qu'une émission de variétés augmente les chances de perdre un téléspectateur et de le voir se tourner vers les plateformes de streaming, où la publicité n'est pas a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Larive :

Allons voir du cinéma au cinéma, cela aidera l'industrie du cinéma ! Et s'il faut regarder du cinéma à la télévision, que ce soit dans le cadre légal actuel. La troisième coupure de publicité serait une excellente affaire pour les grands opérateurs tels que Netflix et autres Amazon Prime Video : non seulement ils proposent des films, courts ou longs, sans interruption publicitaire, mais ils feront leur publicité lors de la troisième coupure du film diffusé sur l'audiovisuel public ! Quant à différencier une oeuvre cinématographique d'une oeuvre audiovisuelle, un film et un téléfilm, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Victory :

Nous avons bien compris que les chaînes de télévision avaient besoin de trouver des recettes supplémentaires, mais je ne pense pas que ce soit la bonne façon d'y parvenir. Moi qui regarde fréquemment la télévision, tard le soir, je me sens tout le temps prise en otage par la publicité. Je crois que le public ne vous suit pas dans cette idée.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

Si la France, comme d'autres pays, ne parvient pas à respecter ses objectifs en matière de développement durable, c'est parce qu'on continue à consommer comme des malades. Il est regrettable que ce projet de loi rende possible de nous abreuver encore davantage de publicité. C'est même une erreur. Le recours à la publicité dans les médias publics alimente inutilement leur course à l'audience et les éloigne naturellement de leurs missions de service public, sans compter que les messages véhiculés par la publicité sont à contre-courant des services publics culturels puisqu'ils ne visent qu'à encourager une consommation effrénée. C'est pourquoi cet amendement vise à i...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé, rapporteure générale :

Dans un monde idéal, moi aussi, je serais très favorable à ce qu'il n'y ait plus de publicité sur l'audiovisuel public – mais comment le financer ? On ne peut pas prendre le risque de priver l'audiovisuel public de ressources publicitaires. Nous serons sans doute amenés à nous pencher sur l'avenir de la contribution à l'audiovisuel public (CAP), mais pas ici, pas dans le cadre de ce projet de loi. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Larive :

Je vais voter l'amendement de M. Pancher. Pourquoi ne prendre comme modèle de financement que la publicité ? Il revient à l'État de remplir son contrat et d'allouer les budgets nécessaires au bon fonctionnement de l'audiovisuel public, pas aux entreprises privées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIan Boucard :

Si on supprime la publicité sur le service public, il faudra augmenter la redevance, solution à laquelle nos concitoyens sont, bien évidemment, opposés. Le risque est aussi de voir disparaître des chaînes publiques – le choix a déjà été fait d'en supprimer deux, ce que je regrette pour l'une d'entre elles au moins – ou de se retrouver avec un service public au rabais. Je ne suis pas favorable à cet amendement ni à la propo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Gaultier :

 « Qui mesure dure », dit une devise meusienne. Je ne suis pas fan du tout publicitaire, mais il ne faut pas passer d'un excès à un autre. Du côté des acteurs privés, comme TF1 et M6, on considère que le présent projet de loi n'autorise pas assez de publicité et, du côté des acteurs publics, comme France Télévisions, on nous met en garde contre la suppression de la publicité en rappelant que la suppression de la publicité après 20 heures sous la présidence de Nicolas Sarkozy a nécessité d'introduire des mesures de compensation. Si on supprime la publicité, il faudra trouver 300 millions pour le service public.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Gérard :

Je ne suis, moi-même, pas un très grand fan de la publicité sur l'audiovisuel public, en particulier à la radio. J'aimerais comprendre pourquoi cet amendement, qui ampute le service public d'une part importante de ses ressources, ne tombe pas sous le coup de l'article 40 alors que d'autres amendements qui réaffectaient des recettes l'ont été.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Petit :

L'objectif de ces amendements est de répondre aux besoins financiers qu'a engendrés la suppression de la publicité en 2009. L'amendement AC568 permet la réintroduction de la publicité dans les programmes de France Télévisions entre 20 heures et 6 heures, en dehors des oeuvres cinématographiques afin de préserver la diffusion du programme sans le dénaturer. Cette réintroduction est proposée par le biais d'un écran partagé qui n'interrompt pas le programme mais divise l'écran. Un rapport, dans un délai d'un an...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé, rapporteure générale :

Je comprends que l'on se préoccupe des ressources de l'audiovisuel public, mais je ne suis pas favorable à un retour massif de la publicité sur l'audiovisuel public après 20 heures. Nous aurons l'occasion de revenir sur ce point en ce qui concerne les programmes sportifs. L'amendement AC568 étend vraiment trop largement la possibilité qui serait offerte à l'audiovisuel public de réintégrer de la publicité. Il en va de même de l'expérimentation proposée par l'amendement AC570. Demande de retrait ; à défaut, avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Larive :

Nous demandons un rapport d'information sur l'influence des chaînes privées dans la prise de décision publique concernant la déréglementation de la publicité à la télévision et l'augmentation du volume horaire de la publicité aux heures de grande écoute. L'instauration d'une troisième coupure publicitaire lors de la diffusion d'un film ou d'un téléfilm d'au moins cent vingt minutes semble répondre à des demandes historiques de chaînes privées bien identifiées. Ainsi, TF1 demande depuis longtemps une troisième coupure publicitaire. De plus, alors que ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédérique Dumas :

Je préconise aussi le statu quo. Il y a vingt ans, j'étais favorable à la suppression de la publicité à la télévision – à l'époque, c'était peut-être plus facile et on demandait déjà une réforme de la CAP. Puis la suppression de la publicité à partir de 20 heures a été décidée, accompagnée d'une mesure de compensation, la TOCE, aujourd'hui disparue. L'audiovisuel est un secteur où il faut éviter de bouleverser les équilibres : à chaque fois qu'on octroie plus de publicité, on marche sur les pieds...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Fuchs :

Le MODEM, avec ces amendements qui avaient peu de chance de prospérer, proposait une démarche innovante avec cette expérimentation pendant un an suivie d'un bilan. Il n'était pas totalement ridicule d'approcher la question à travers une forme d'étude d'impact en réel permettant d'étudier le comportement des téléspectateurs face à la publicité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé, rapporteure générale :

...es mêmes accords avec les producteurs que Canal+ au sein de sa fenêtre de chronologie. Monsieur le ministre, comment envisagez-vous de faire respecter ce principe de non-discrimination ? Le deuxième chapitre du titre Ier consacre l'instauration d'une concurrence plus équitable, notamment dans le domaine publicitaire. J'avais en effet appelé à un assouplissement de la réglementation relative à la publicité, de sorte que ce gisement de croissance ne bénéficie pas exclusivement aux géants du numérique Google, Apple, Facebook et Amazon (GAFA), mais bien aux groupes audiovisuels français. De nombreuses règles sont d'ordre réglementaire, néanmoins plusieurs sont prévues dans le projet de loi, comme les écrans partagés lors des retransmissions sportives ou la troisième coupure de publicité dans les film...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Piron, rapporteure :

...xécution. Le projet de loi réaffirme en outre le financement de l'audiovisuel public par le produit de la contribution à l'audiovisuel public. Le financement de France Médias par une taxe affectée constitue une des garanties de l'indépendance de l'audiovisuel public. Monsieur le ministre, comme vous, je suis attachée à la pérennité de ce financement. Je serai favorable à ce que l'on autorise la publicité en soirée sur France Télévisions pendant la retransmission d'événements sportifs d'importance mondiale. Cette mission de service public est particulièrement coûteuse. Ces cas resteraient exceptionnels, mais cela permettrait de financer une partie des droits des événements afin qu'ils continuent à rester accessibles à tous sur les chaînes du service public. Nous devons trouver un moyen juridique ...