Interventions sur "réseaux"

294 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Bouillon, président :

...s présents sur le territoire. L'objectif de notre audition est d'appréhender la communication de crise. Lors des précédentes, nous avons constaté qu'elle posait un certain nombre de questions : quelle est la meilleure façon d'appréhender un événement de cette nature, son déroulé mais aussi les suites à donner ? À quels niveaux d'information pouvons-nous avoir confiance au vu de l'importance des réseaux sociaux aujourd'hui et des fake news qui apparaissent de plus en plus dans l'actualité ? Vous êtes un vecteur essentiel de cette communication. Nous avons jugé utile de vous recevoir pour que vous puissiez nous décrire la façon dont vous avez suivi l'événement et le rôle qui est le vôtre dans la communication de crise ; pour savoir également si vous avez des pistes d'amélioration de cette commun...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Adam, rapporteur :

...une responsabilité dans le traitement de l'information et la diffusion d'une information en toute objectivité. Aujourd'hui, est-il possible de mettre cela en rapport avec l'audience ? N'existe-t-il pas parfois des problématiques en lien avec ces sujets ? Dernier point, le sujet des fake news. Dans le cadre de l'incendie de Lubrizol, il y a eu quelques fake news qui ont pu être véhiculées sur les réseaux sociaux. Comment pouvons-nous lutter contre ces fake news de manière efficace ? Au niveau national, nous savons que certains organes de presse ont mis en place des outils de lutte contre les fake news. Ne serait-il pas intéressant de travailler sur le sujet au niveau local ? Bien évidemment, vous pouvez le faire sur certains sujets spécifiques qui vous sont remontés. Cependant, ne pourrions-nous ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Vidal :

...u processus officiel de diffusion et donc de rediffusion de l'information. J'ai une question précise qui s'adresse davantage à Paris Normandie. Nos auditions sont ouvertes à la presse. Lorsque nous avons reçu l'entreprise Normandie Logistique, vous avez titré le lendemain de cette audition, le 7 novembre : « Si vous êtes près d'un Seveso, fuyez ! ». Cet article a créé beaucoup de remous sur les réseaux sociaux et il a suscité beaucoup d'inquiétudes auprès de la population. Certes, ce titre, qui se voulait accrocheur, a atteint son objectif. Cependant, il n'était pas tout à fait complet puisque les propos tenus lors de cette audition étaient plus exactement les suivants : « Confrères logisticiens, si vous êtes près d'un Seveso, fuyez ! ». Cette précision était ensuite apportée dans le corps de l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSira Sylla :

...part de l'incendie, afin de favoriser la diffusion des informations nécessaires à la sécurité aux habitants. Par ailleurs, un grand nombre de rumeurs et de fake news ont circulé pendant plusieurs semaines après l'incendie. Plusieurs de vos rédactions se sont penchées sur les rumeurs qui ont été ainsi répandues. Comment avez-vous procédé pour vérifier ces fake news visibles un peu partout sur les réseaux sociaux ? Avez-vous fait appel à des experts privés ? Si oui, lesquels ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Bouillon, président :

Nous avons beaucoup parlé à la fois dans les questions et dans les réponses des fake news. Au regard de l'expérience qui est la vôtre, avez-vous le sentiment que cela va plutôt en se dégradant, c'est-à-dire qu'il y a de plus en plus de fausses informations ? Vous avez évoqué la dimension des réseaux sociaux. Vous y êtes présents, sous une forme ou sous une autre. Il existe, sur certains de ces réseaux sociaux, des forums qui sont un vivier de diffusion, de propagation de fausses informations. Vos forums ont-ils des régulateurs ? Avez-vous des personnes dédiées pour répondre aux questions posées ? Le rôle que joue certains d'entre vous dans les dispositifs d'alerte, je pense notamment à Fran...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Adam, rapporteur :

... qu'il y avait une autre manière d'échanger avec la préfecture ? Aviez-vous un interlocuteur privilégié à qui vous pouviez poser des questions, parfois très techniques, et qui vous mettait ensuite en relation avec les bons interlocuteurs dans les services de l'État ? Comment avez-vous relayé l'information transmise par la conférence de presse ? Nous avons bien vu que vous la communiquiez sur les réseaux sociaux. Mais ensuite, comment la communiquiez-vous dans vos différents organes de presse ? Lorsque l'on a des petites pastilles de trois minutes sur France Bleu ou sur France 3, comment peut-on condenser tout un tas d'informations diffusées, dans les premiers jours, sur l'ensemble des sujets qui sont à traiter ? Comment avez-vous pu mettre en place votre communication, au-delà des réseaux sociau...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Bothorel, rapporteur de la commission mixte paritaire :

J'ai eu l'honneur de présenter ici même, au nom du groupe La République en marche, la proposition de loi relative à la préservation des intérêts de la défense et de la sécurité nationale dans le cadre de l'exploitation des réseaux radioélectriques mobiles, aussi appelée « proposition de loi 5G », et je reviens à la tribune pour vous faire part des conclusions positives de la commission mixte paritaire. En guise de propos liminaire, je voudrais saluer la qualité de nos travaux et de nos échanges, qui ont permis d'enrichir ce texte à chacune de ses différentes étapes, en commission puis en séance publique, devant l'Assemblé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure de La Raudière :

... un véritable moteur pour notre économie. Tout le monde semble la vouloir et devoir gagner à son déploiement : les équipementiers, les opérateurs, les fabricants de smartphones et de terminaux, les éditeurs de contenus et de services. La 5G est donc un relais de croissance puissant et très attendu : avec elle, les opérateurs profiteront de nouveaux usages qui multiplieront le nombre d'abonnés aux réseaux en raison de l'explosion des objets connectés. La norme actuelle 4G, pourtant en service – et encore, pas partout – depuis moins de dix ans, est proche de la saturation dans les zones denses. Elle n'est en outre pas adaptée à la variété des besoins existants ou futurs. L'État lui-même a intérêt à progresser rapidement dans l'attribution des fréquences 5G, non seulement en raison du bénéfice son...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaM'jid El Guerrab :

...ns, mais aussi, de façon plus structurante, pour l'ensemble de notre vie et de notre économie. Si elle veut rester dans la compétition mondiale, la France ne peut donc se permettre de manquer ce tournant. Il s'agit d'installer dans tout le pays une infrastructure stratégique capable de faire fonctionner les usines du futur, la voiture autonome, la télémédecine, les objets connectés ou encore les réseaux d'énergie de demain. Comme le montre la présentation faite hier par Elon Musk, il faut nous attendre à pouvoir demain télécharger dans nos cerveaux de nouvelles langues et de nouveaux savoirs qui nous ouvriront sur l'immensité de l'intelligence artificielle. Malheureusement, ces changements technologiques prometteurs s'accompagnent de menaces cybersécuritaires accrues. Ainsi que le rappelle la...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaM'jid El Guerrab :

...enons les dispositions du texte. L'instauration d'un régime d'autorisation préalable, notamment, va dans le bon sens, même si ses modalités d'organisation auraient mérité davantage de précisions. À l'issue de la commission mixte paritaire, les apports du Sénat ont été dans une grande mesure maintenus, principalement en vue d'alléger les contraintes pesant sur les opérateurs : c'est ainsi que les réseaux 4G et les réseaux antérieurs sont désormais exclus du régime d'autorisation préalable et que les deux régimes d'autorisation sont fusionnés. Nous devrons encore poursuivre nos efforts pour avancer de concert avec les opérateurs et nos partenaires européens. Au-delà des problèmes sécuritaires, le déploiement de la 5G questionne l'aménagement numérique de notre territoire : aujourd'hui, des zones ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

La proposition de loi vise à réguler l'exploitation de réseaux 5G en les soumettant à une autorisation préalable du Premier ministre. Le groupe La France insoumise est favorable à un tel contrôle : il ne faut pas laisser s'installer sans les contrôler des technologies qui auront de telles conséquences sur la société. Je me réjouis de cette entorse au principe de concurrence libre et non faussée. En effet, les risques de cyberespionnage sont grands, d'autant ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Hennion :

...sécurité nationale, dans un contexte mondial où la Chine, la Corée, le Japon et les États-Unis ont engagé des investissements significatifs en matière de 5G et où l'Europe doit rattraper son retard. C'est donc maintenant à l'Union européenne de nous emboîter le pas. Le 26 mars dernier, la Commission européenne a recommandé une approche commune afin de garantir un haut niveau de cybersécurité des réseaux 5G dans l'ensemble de l'Union. La diffusion dans les États membres du dispositif décrit par la proposition de loi permettrait de garantir le haut niveau de protection recherché. Enfin, les enjeux législatifs du déploiement de la 5G ne se limitent pas à la question sécuritaire, comme en atteste la transposition prochaine de la refonte du cadre des télécommunications engagée par les institutions e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Nury :

Le présent texte, issu de la commission mixte paritaire, a fait l'objet d'un accord unanime ; nous ne pouvons qu'en être satisfaits. Nous approuvons en effet l'objectif de sécurisation de nos réseaux. Que de temps perdu, cependant, par rapport à de nombreux pays dans le monde et à nos partenaires européens ! Des opérateurs déploient déjà leurs réseaux en Allemagne, tandis qu'en Estonie et en Finlande, on commercialise dès aujourd'hui la 5G. Je ne reviendrai pas en détail sur le contenu du texte. Il était essentiel de légiférer et de renforcer notre arsenal de contrôle et de répression pour ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Lagleize :

La préservation de la sécurité nationale dans le cadre de l'exploitation des réseaux radioélectriques mobiles est un enjeu majeur, qui dépasse les clivages politiques. En témoigne l'accord trouvé en commission mixte paritaire sur cette proposition de loi, dont l'objectif premier est la protection de la défense et de la sécurité nationale. Elle fait suite au projet de déploiement de la 5G pour le début de l'année 2020, qui sera l'occasion d'une véritable rupture technologique : n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoaquim Pueyo :

...aissent essentiels. Tout d'abord, il faut garder en tête le contexte dans lequel apparaît cette technologie : celui d'une guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine. En mai, les États européens ont fait l'objet d'une intense campagne d'influence de la part du département d'État américain, visant à les persuader de la nécessité d'exclure Huawei, entreprise chinoise, du développement des réseaux 5G. Les États-Unis reprochent notamment à la compagnie sa proximité avec le gouvernement chinois, dangereuse pour leur sécurité et celle des pays européens. Après une décision globale de la Commission européenne, chaque État membre devra prendre des mesures pour assurer la sécurité des réseaux. Nos intérêts, en tant que nations européennes, peuvent s'aligner sur ceux de nos partenaires américain...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaetitia Avia, rapporteure de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Je répète ce que j'ai déjà dit en commission, madame Obono : les dispositions dont nous débattons n'ont rien à voir avec celles de la loi allemande que vous avez citée. Si celle-ci a pu inspirer les articles 1 à 5 de la proposition de loi, relatifs aux plateformes et aux réseaux sociaux, l'article 6, dédié aux sites à caractère haineux, est très différent. Un référé civil permet actuellement d'obtenir le blocage de ces sites et notre objectif est d'obtenir également le blocage des sites miroirs. Je formule donc, sans y croire, une demande de retrait. À défaut, j'émettrai un avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

...at que dans les mois et les années à venir. Pour améliorer la lutte contre la diffusion des contenus haineux en ligne, les opérateurs doivent être rendus interopérables de sorte que les utilisateurs et utilisatrices victimes d'insultes et de harcèlement puissent quitter une plateforme et se réfugier ailleurs sur internet, tout en gardant leurs contacts – qui font toute l'utilité et l'intérêt des réseaux sociaux du point de vue de la possibilité de débattre, mais aussi de l'émancipation et de libération de la parole. Nous l'avons expliqué plusieurs fois sans grand succès, mais la politique est aussi l'art de la répétition : sont en jeu les pratiques qu'à l'origine internet devait permettre et qui sont le fait des personnes et communautés les plus visées par la haine que vous souhaitez combattre....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaetitia Avia, rapporteure de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

...mercie d'avoir pris le temps de venir défendre cet amendement, au nom, me semble-t-il, des habitants de votre circonscription, tous très touchés par ce drame, comme l'est la représentation nationale. Oui, le harcèlement scolaire est un fléau, qui augmente et qui s'apparente à un enfer pour certains jeunes, au sein des établissements, comme à l'extérieur de ceux-ci, par le biais d'internet et des réseaux sociaux. Je tiens à saluer le travail que vous avez accompli dans le cadre du projet de loi pour une école de la confiance en introduisant dans le code de l'éducation une nouvelle disposition, essentielle, venant réaffirmer avec force qu'aucun élève ne doit subir de harcèlement scolaire. Le code de l'éducation dispose ainsi désormais qu'aucun élève ne doit subir, de la part d'autres élèves, des...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Guerel :

L'article 6 ter prévoit que les écoles supérieures du professorat et de l'éducation organisent des formations de sensibilisation à la lutte contre la haine sur internet, à destination des futurs enseignants et des personnels d'éducation. Malgré la prise de conscience des problèmes soulevés par les réseaux sociaux, la mise en oeuvre de formations adaptées pour les enseignants reste beaucoup trop insuffisante pour répondre aux enjeux actuels. J'ai été professeure pendant près de dix ans et je peux témoigner à quel point les propos haineux ou discriminatoires et le cyberharcèlement peuvent atteindre l'intégrité des élèves. J'ai ainsi pu mesurer l'absolue nécessité de mieux former le personnel enseig...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErwan Balanant :

Les débats sur le harcèlement scolaire, notamment le cyberharcèlement, ont démontré qu'il est temps que nous nous réunissions autour d'une table pour mener un travail d'analyse approfondie des raisons de sa prolifération. Le harcèlement scolaire n'a rien de nouveau. Toutefois, par le biais des habitudes et des pratiques de nos enfants, les réseaux sociaux exercent une sorte de force de levier, rendant la situation plus difficile encore pour certains d'entre eux. Il y a une dizaine d'années encore, le harcèlement scolaire cessait à la fin de la journée, ce qui offrait un répit à l'enfant. Une fois rentré chez ses parents, il retrouvait le cocon familial et, pendant un temps, la bienveillance parentale, ce qui rendait la reconstruction poss...