Interventions sur "renouvelable"

786 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

...nts dans le carburant, permettant de fournir des biocarburants, dont le biodiesel, mais aussi la recherche de carburants dits propres pour le transport aérien, ou encore l'utilisation de nouveaux types de carburant, comme le gaz naturel pour les poids lourds ou le gaz naturel liquéfié (GNL) de soute dans l'industrie des porte-conteneurs. Enfin, Total s'investit dans le développement des énergies renouvelables, en particulier dans le solaire photovoltaïque, ainsi que dans le stockage d'électricité avec sa filiale Saft. Il sera donc aujourd'hui question de stratégie d'adaptation et de changements technologiques. Quel est le mix énergétique de Total dans le mix énergétique global marqué par la montée en puissance de l'énergie électrique ? Quel sens y aurait-il à opposer une « ancienne » à une « nouvell...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

... avez créé le bureau d'études en énergies vertes Valorem, qui s'est spécialisé en 2001 dans le développement des parcs éoliens. En 2007-2008, Valorem a élargi ses compétences à la méthanisation, à l'énergie des vagues et au photovoltaïque, et est devenu producteur d'énergies vertes. Il s'est doté de deux filiales à 100 % : Valrea, spécialisée dans la construction d'unités de production d'énergies renouvelables, et Valemo, spécialisée dans la conduite et la maintenance de parcs pour tous types d'énergies vertes. Valorem exerce par ailleurs une activité internationale en matière de projets de parcs éoliens ; il intervient en Ukraine, en Roumanie et en Finlande. Le groupe Valorem a l'ambition de « contribuer à un nouveau monde électrique à travers la remise en cause du rapport centralisé à l'énergie, la...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarjolaine Meynier-Millefert, rapporteure :

Monsieur le directeur général, vous avez évoqué le risque de suppression de 250 emplois dans votre installation de La Mède. À l'inverse, combien d'emplois envisagez-vous de créer grâce au développement des énergies renouvelables ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure de La Raudière :

Pour nous en tenir à la France et à l'Europe, la théorie du foisonnement est-elle empirique, ou repose-t-elle sur un raisonnement scientifique ? Certains interlocuteurs nous ont affirmé que lorsque la part des énergies renouvelables atteindrait 30 %, le problème de l'intermittence serait gommé par le foisonnement. Cette affirmation est-elle documentée par des arguments scientifiques, ou se contente-t-on, en l'exprimant, de relayer une position allemande qui montre d'ailleurs ses limites ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Turquois :

Monsieur Sauquet, n'est-il pas schizophrénique pour un groupe comme Total, dont le chiffre d'affaires dépend essentiellement d'activités liées au pétrole, de développer des énergies renouvelables pouvant aller à l'encontre de son modèle de rentabilité dominant ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

...le gaz. De grands transporteurs comme GRTgaz anticipent qu'en 2050, le gaz pourrait ne plus émettre de CO2. Vous y intéressez-vous ? Qu'en est-il de l'hydrogène ? Par ailleurs, quelle est votre perception de la décentralisation des politiques publiques en matière énergétique ? Comment, selon vous, investir pleinement les territoires et les décideurs locaux de sujets de développement des énergies renouvelables ? J'en viens aux innovations. La technologie de la chaîne de blocs est-elle susceptible de créer une rupture et d'instaurer un tout autre modèle économique dans le domaine énergétique, au-delà de la seule production d'énergie ? Ceci nous renvoie à l'économie de la fonctionnalité et aux possibles changements de paradigme que pourrait connaître ce secteur : partage d'énergies d'hyperproximité, au...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

Je retiens de vos propos, monsieur Sauquet, qu'au moins un acteur économique serait capable de produire des énergies renouvelables sans subvention. Par ailleurs, l'existence de dispositifs d'aide incite des acteurs qui n'ont pas une viabilité financière suffisante à se lancer dans de tels projets. Sans incitation, ils ne le feraient pas. Je note que même en présence d'une incitation, Total a décidé dans un premier temps de ne pas opérer dans l'éolien marin. Cela nous interroge sur l'objectif des incitations. Si une incitati...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure de La Raudière :

...d carénage, et pensez-vous que les provisions faites par EDF en vue de cette opération seront suffisantes ? Par ailleurs, les provisions faites dans la perspective de l'arrêt des centrales nucléaires tiennent-elles compte du coût de la gestion des déchets nucléaires ? Pour ce qui est de l'ARENH, que vous souhaitez faire évoluer, dans le cadre de la commission d'enquête sur l'impact des énergies renouvelables et sur l'acceptabilité sociale des politiques de transition énergétique, plusieurs des personnes auditionnées ont déclaré considérer qu'au vu du développement actuel de la concurrence, on pourrait supprimer ce dispositif. Cependant, cette opération entraînerait la disparition des tarifs réglementés de l'électricité, ce à quoi nous ne sommes pas favorables politiquement. Selon vous, comment pourr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Wulfranc :

...er des interrogations en matière de ressources humaines et de recherche et développement. Notre groupe s'interroge également sur l'ouverture à la concurrence des concessions portant sur les barrages hydrauliques. Dans la mesure du possible, nous aimerions connaître votre position sur ce point, ainsi que sur les conséquences qu'il faut en attendre en matière de gestion de la production électrique renouvelable et modulable, et sur la ressource en eau et ses usages à l'échelle des territoires qu'EDF et ses équipes connaissent. Enfin, nous sommes attachés à une régulation équitable et durable visant à protéger EDF, mais aussi ses usagers, dans le contexte actuel d'une douloureuse précarité énergétique. En la matière, avez-vous le sentiment que la facture d'électricité pourrait légitimement baisser grâce...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHuguette Tiegna :

La commission des affaires économiques et la commission du développement durable ont saisi l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) pour qu'elle produise un rapport sur la fin de la commercialisation des véhicules émettant des gaz à effet de serre. Les travaux ont été basés sur les scénarios prévoyant un mix énergétique de 50 % d'énergie renouvelable et 50 % d'énergie nucléaire. Or, qui dit mobilité décarbonée, c'est-à-dire mobilité propre, doit déterminer comment atteindre nos objectifs de mix énergétique entre 2035 et 2040. Les sources d'énergie sont nombreuses, ainsi la France exploite-t-elle aujourd'hui entre 10 % et 12 % de son énergie hydroélectrique ; le barrage de la Truyère, par exemple, est exploité à 20 %, même si des incertitudes...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Hammerer :

...pays illustre votre investissement dans ce domaine. J'appelle toutefois votre attention sur les caractéristiques de certains territoires ainsi que sur la méthode de déploiement de l'énergie éolienne. En dépit de ma préférence marquée pour l'éolien offshore, je souhaite vous interpeller au sujet du projet d'implantation d'une quarantaine d'éoliennes terrestres sur l'estuaire de la Gironde par EDF Renouvelables. Plus grand estuaire d'Europe, il incarne tout ce que nous devons protéger pour les générations futures. Il constitue un couloir de migration avifaune, bordé de marais humides aux écosystèmes rares autant que fragiles. Il est inclus dans le parc littoral marin, classé en zone Natura 2000 et protégé par un schéma de cohérence territoriale (SCoT) qui interdit toute construction sur la ligne de côt...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

...EDENE présents devant nous sont : M. Pascal Roger, qui préside l'organisation depuis 2016 ; M. Frédéric Gharbi-Mazieux, responsable des affaires institutionnelles, juridiques et territoriales de la FEDENE, et M. Nicolas Trouvé, conseiller. Messieurs, votre organisation intéresse la commission d'enquête car nombre de vos adhérents sont, par leurs activités, directement impliqués dans les énergies renouvelables (EnR), même lorsqu'ils ne sont pas directement producteurs. Les entreprises que vous représentez ont, pour la plupart, une taille importante. Certaines d'entre elles sont présentes sur tout le territoire, comme Cofely, filiale d'Engie qui est l'entreprise d'origine du président Roger, ou encore Dalkia, filiale d'EDF, à laquelle appartient M. Kieffer, qui n'a pu être parmi nous. La commission d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarjolaine Meynier-Millefert, rapporteure :

Un certain nombre de dispositifs CEE incitent au remplacement des chaudières à fioul peu vertueuses par d'autres modèles. Quelle est la place de la chaleur renouvelable dans cette évolution ? Ce qui est fait aujourd'hui est-il satisfaisant ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Thiébaut, président :

...écoute de votre audition et à la lecture des documents que vous avez produits pour le grand débat national, il apparaît que vous faites souvent état d'aides et de subventions. Or l'un des sujets de la commission d'enquête est l'acceptabilité sociale. À qui faire supporter ces impôts et taxes supplémentaires pour alimenter les subventions ? Je veux bien que l'État favorise l'émergence des énergies renouvelables mais, à un moment donné, elles doivent pouvoir vivre sans subvention, comme c'est déjà le cas dans certains pays. Est-ce envisageable en France et, si oui, à partir de quand ? Quels sont les freins à l'atteinte de l'autofinancement ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure de La Raudière, présidente :

...s M. Jacques Percebois, professeur émérite à l'Université de Montpellier, économiste de l'énergie, coresponsable du pôle « Transitions énergétiques » à la chaire « Économie du climat » de l'université Paris-Dauphine. Une étude récente commandée par l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) conclut à la possibilité d'un mix électrique presque totalement composé d'énergies renouvelables (EnR) : 85 % en 2050 et 95 % en 2060. Des études d'esprit comparable, mais réalisées avec d'autres modèles, concluent, elles, que les EnR ne peuvent économiquement évincer les centrales pilotables. Cela peut nous rendre perplexes quant aux choix politiques. En l'occurrence, le choix politique d'ignorer cette considération ne peut intervenir qu'en continuant à subventionner les EnR, même lorsque ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Thiébaut :

...es premières sont largement subventionnées, ou en tout cas subventionnées, c'est parce qu'il existe sur le marché un écart avec la seconde. Les subventions permettent de gommer une partie de cet écart. La véritable question, aujourd'hui, est celle du seuil de référence pour calculer cet écart. En l'occurrence, il est fixé par la CRE aux alentours de 42 euros du MWh : tant que le coût de l'énergie renouvelable est supérieur, l'État subventionne. Mais quel est le coût réel de ces 42 euros ? Le coût du nucléaire comprend aussi l'installation, la mise en oeuvre, le démantèlement et le stockage, c'est-à-dire le cycle de vie complet. Or les rapports de la Cour des comptes montrent que dans certains cas, la limite ne devrait pas être de 42 euros mais de 60 ou 70 euros, voire plus dans certains cas. Ainsi, on...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

... transition énergétique, qui nous avait occupés de longues nuits. RTE est l'entreprise publique en charge de la gestion du réseau de transport d'électricité à haute et très haute tension. À ce titre, elle doit veiller en permanence à l'équilibre entre la production d'électricité, ou plus précisément sa disponibilité sur le réseau, et la consommation nationale. La montée en puissance des énergies renouvelables (EnR), majoritairement intermittentes, représente un défi d'adaptation du réseau de RTE et justifie à elle seule cette audition. Elle suppose, pour votre entreprise, de programmer d'importants investissements. Vous nous direz à combien ils s'élèvent par année – coûts annuels déjà engagés et prévisions sur l'effort financier à moyen terme. L'émergence des EnR vous a-t-elle réservé de mauvaises s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Noëlle Battistel :

...e ? Si elle était plus élevée, ferait-on par ailleurs des économies ? Concernant les STEP, vous avez considéré qu'il n'y a pas beaucoup de potentiel en France pour en développer davantage ; néanmoins, il y en reste un peu. Considérez-vous qu'il faut aller dans cette direction ? L'hydroélectricité n'est pas suffisamment évoquée dans la PPE, ou en tout cas elle semble le parent pauvre des énergies renouvelables.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

Vous nous avez indiqué le montant des investissements nécessaires pour mettre en place les ouvrages de production d'énergie renouvelable, mais vous avez également dit que plus la production est décentralisée, plus le réseau de distribution est utilisé. Outre les investissements initiaux, existe-t-il un surcoût d'utilisation lié à la décentralisation croissante de la production ? D'autre part, vous nous avez tendu une perche en indiquant que les coûts sont moindres en Allemagne. Pouvez-vous nous en dire davantage ?