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...s inquiétudes, car l'école est l'un des piliers de notre société. Or nous voyons les conditions de travail se dégrader, les personnels et les enseignants exprimer leur mal-être – tous n'ont pas contesté ces réformes, il faut le dire. Une contestation qui a d'ailleurs été gérée avec brutalité par M. le ministre l'an dernier. Monsieur le Ministre, vous vous proclamiez l'avocat des professeurs à la rentrée, en annonçant une augmentation significative de leurs revenus. Nous avions, vous vous en doutez, une forme de lucidité qui nous invitait à la prudence ; je crois que ce budget nous confirme que nous avons bien fait. Depuis le début de votre mandat, des suppressions de postes ont eu lieu. Nous ne sommes pas sur un solde positif de création de postes, alors même que les effectifs, entre 2018 et 20...
...oir rouler », suite à la loi d'orientation des mobilités, qui prévoit une attestation scolaire de première éducation à la route pour 2020 ? Pouvez-vous nous indiquer aussi le nombre de postes ouverts aux concours de professeurs d'éducation physique et sportive (EPS) au certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement du second degré (CAPES) ? Pouvez-vous, comme vous vous y étiez engagé à la rentrée scolaire, me donner le nombre de sections sportives scolaires qui ont été créées depuis deux ans ? Où en sommes-nous de l'appel à projets « Cours le matin, EPS et sport l'après-midi » ?
Comme annoncé par le Président de la République en avril 2019, suite au grand débat national, le budget 2020 de l'éducation nationale prévoit que les effectifs seront progressivement limités à 24 élèves par classe pour les grandes sections de maternelle, de CP et de CE1, pour la rentrée 2020. Cette mesure traduit la priorité donnée à l'école primaire et démontre à quel point l'éducation est un élément essentiel de ce quinquennat. Pouvez-vous nous indiquer comment cette limitation de 24 élèves par classe se mettra progressivement en place ? Se fera-t-elle d'abord par niveau de classe ou par choix géographique ou académique ?
Cet amendement demande d'étendre la mesure d'augmentation du nombre de postes aux grandes sections de maternelle et de l'élargir au-delà de l'éducation prioritaire, sachant que 70 % des élèves en difficulté ne sont pas en REP et en REP+. C'est la raison pour laquelle, nous vous proposons de créer 3 000 postes d'enseignants supplémentaires dans le premier degré, à la rentrée 2020.
Nous déplorons que le Gouvernement continue de supprimer des postes d'enseignants dans le second degré public : 440 à la rentrée 2020, alors qu'il en a déjà supprimé 2 650 à la rentrée 2019, sachant que les effectifs augmenteront de près de 22 000 élèves dans les collèges et les lycées – dont plus de 15 000 élèves dans les seuls collèges. Par cet amendement, nous proposons de créer 1 500 postes d'enseignants pour la rentrée 2020, afin d'accompagner la hausse programmée de près de 50 000 élèves dans le second degré en 2019...
La hausse des effectifs d'élèves dans le second degré en cette rentrée est de seulement 0,2 %. L'augmentation des crédits que vous proposez n'est donc pas justifiée. Ensuite, les emplois dont la diminution est proposée, n'étaient pas, pour la plupart, pourvus par des titulaires. Cette diminution doit être compensée par un recours accru aux heures supplémentaires, permettant d'améliorer le pouvoir d'achat des enseignants. Enfin, je rappelle que les crédits de l'ens...
Je ne répèterai pas les arguments que je viens d'indiquer. Je dirai simplement qu'en France, aujourd'hui, il n'y a qu'un seul département où les effectifs sont en tension : c'est le mien, le Val-d'Oise – et ensuite, la Seine-Saint-Denis. Dans tous les autres départements, nous avons réussi, à cette rentrée, à complètement absorber l'augmentation des effectifs démographiques des élèves en lycée. Cet amendement ne nous paraît donc pas justifié et mon avis est défavorable.
Cet amendement est un amendement d'appel incitant à la création d'un nombre important de postes d'AESH. En effet, si l'accompagnement des élèves en situation de handicap est en bonne voie, grâce aux efforts budgétaires notoires consentis, certains d'entre eux ne sont toujours pas, aujourd'hui, accompagnés. Certes, ils sont de moins en moins nombreux, mais plusieurs n'ont pu faire leur rentrée ; d'autres l'ont faite, mais pas dans des conditions optimales – 102 élèves sur 7 000 sont concernés dans le Nord. Ce n'est pas énorme, c'est vrai, ce qui veut dire que l'effort que je demande ne serait pas important. Or l'accompagnement des élèves en situation de handicap est souvent indispensable pour favoriser l'inclusion scolaire, qui est elle-même indispensable pour que ces enfants puissent...
Vous demandez le transfert d'un million d'euros pour le financement de postes supplémentaires d'AESH. Le PLF prévoit déjà la création de 4 000 postes d'AESH. Je vous rejoins : les besoins sont immenses et nous devrons veiller à maintenir cet effort dans la durée. M. le ministre a d'ailleurs précisé que 4 500 postes seront créés à la rentrée 2020. De plus, dans un grand nombre d'académies, ce n'est pas l'ouverture de postes qui fait défaut, mais bien le nombre de candidats. Je pense notamment à l'académie de Versailles, qui ne parvient pas à recruter. Mon avis est donc défavorable.
...endement vise à augmenter le nombre d'ULIS écoles. Les ULIS représentent une alternative efficace pour les élèves qui nécessitent un enseignement adapté, et dont le handicap ne permet pas une scolarisation dans une classe ordinaire. Aujourd'hui, plus de 51 000 élèves sont concernés par ces dispositifs, soit une augmentation de près de 30 % en dix ans. Alors que 66 ULIS écoles ont été créées à la rentrée 2019, le Gouvernement annonce la création de 250 ULIS lycées sur le quinquennat. Il faut donc un investissement similaire dès le premier degré pour permettre la création de dispositifs d'accompagnement adaptés à tous les élèves.
Des efforts considérables sont déjà accomplis en cette rentrée en faveur des élèves en situation de handicap, je l'ai rappelé. Le présent PLF prévoit la création de 66 ULIS en primaire et de 166 ULIS dans le secondaire. Ces créations font suite aux 71 ULIS écoles et aux 202 ULIS collègues et lycées ouvertes à la rentrée 2018. La loi pour une école de confiance, en particulier dans son article 25, a prévu des mesures essentielles pour améliorer la scolarisat...
Mes chers collègues, après une interruption estivale bien méritée, je suis très heureux de vous retrouver dans cette nouvelle salle de commission pour accueillir, en votre nom à tous, M. le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse. Cher Jean-Michel Blanquer, cette nouvelle rentrée scolaire, que vous avez souhaité placer tout le signe de la réussite, va notamment permettre de mettre en oeuvre les dispositions de la loi du 26 juillet 2019 pour une école de la confiance, loi qui nous a beaucoup occupés lors de la précédente session parlementaire. Je me félicite que ce texte important, sur lequel nous nous sommes accordés avec nos collègues sénateurs lors d'une commission mixt...
...e fermetures d'écoles sans l'accord du maire. En Dordogne, le maire de Tursac s'est immédiatement saisi de cette annonce, alors que son école était sur le point de fermer. Ainsi l'école de Tursac a pu accueillir 17 élèves, le 2 septembre, et conserver sa classe. Monsieur le ministre, pourriez-vous nous dire si cette mesure a eu d'autres incidences sur le maintien d'écoles en milieu rural en cette rentrée ? Plus précisément, l'avis du maire sera-t-il sollicité pour chacune des écoles d'une commune au cas où la baisse démographique concernerait une commune nouvelle ayant une école dans chacun des anciens villages qui la composent ?
Monsieur le ministre, je reviendrai sur l'école inclusive que vous avez mise au coeur de votre action et que vous avez qualifiée de sujet essentiel pour cette rentrée. Très soucieuse de l'accompagnement du handicap dans notre pays, je soutiens pleinement cette orientation. Pourtant, j'ai été au regret d'apprendre, à la fin du mois d'août, que dans la Drôme, 257 enfants handicapés ne seraient pas pris en charge cette année en institut médico-éducatif ou par les services de soins à domicile. Ces enfants ne bénéficient pas de places dans ces dispositifs en dépit ...
Des classes surchargées en collège avec 100 000 élèves supplémentaires attendus dans le second degré sur la durée du quinquennat, des lycées affectés par deux réformes que vous avez mises en place avec un corps enseignant qui n'y adhérait pas forcément : la rentrée est difficile pour les personnels du second degré. En lycée général, avec la suppression des séries, système contesté depuis longtemps, concilier les voeux des élèves avec les capacités d'accueil de leur établissement a été un casse-tête pour les professeurs. Beaucoup d'élèves ont été contraints de modifier leur voeu, compte tenu du nouvel engorgement de la spécialité maths, de sorte que, comme d...
Beaucoup de questions se posent pour cette rentrée, mais puisque je dois être brève, je reviendrai sur l'abaissement à 3 ans de l'âge de la scolarité obligatoire. La loi rend possibles des aménagements, ce que nous avions demandé et qui est prévu par le décret du 4 août dernier. Pourtant subsiste une question toute simple qui m'est souvent remontée par des parents et des enseignants : les enfants peuvent-ils faire la sieste à l'école ? Par aille...
Monsieur le ministre, puisqu'il faut aller vite, je m'abstiendrai des formules destinées à arrondir le propos pour aller droit au but. Comme moi, vous avez entendu beaucoup d'enseignants dire que la rentrée s'annonçait rude pour eux, qu'ils attendent du respect et de meilleures conditions de travail pour donner le meilleur à leurs élèves, ainsi qu'un salaire décent. L'année dernière, il y a eu une mobilisation forte, que vous avez parfois jugée « exagérée », et des retenues de salaires. Puis, à cette rentrée, vous vous faites l'avocat des professeurs et actez qu'ils ne sont pas tellement bien rémuné...
Monsieur le ministre, vous avez beaucoup parlé des professeurs, je vous parlerai d'élèves. Je voudrais vous faire part d'un courrier que j'ai reçu dans ma circonscription du 17e arrondissement de Paris, écrit par une jeune fille qui a obtenu le bac général au mois de juin et n'a depuis reçu aucune affectation Parcoursup dans une université parisienne. Elle écrit : « Cette semaine, c'est la rentrée universitaire. Mes soeurs, mes amies, mes voisins vont à l'école et ont un but pour l'année, et puis il y a moi, sans école ni emploi du temps, ni professeurs ni notes, bref, sans but ni perspective d'avenir. Je savais que le chemin allait être compliqué mais je ne me doutais pas que l'éducation nationale serait le premier semeur d'embûches ». Parcoursup, que vous avez beaucoup évoqué, Monsieur ...
Monsieur le ministre, cette rentrée scolaire est placée sous le signe de la réussite, avec deux préoccupations majeures, l'élévation générale du niveau des élèves et l'égalité des chances. Aussi, quand je découvre que certains choix de l'éducation nationale se heurtent à ces deux ambitions, je reste dubitative. Par exemple, dans ma circonscription, au lycée de La Trinité, en juin dernier, neuf élèves inscrits en classe de première ...
...ercie, au côté de la communauté éducative profondément choquée par l'agression de deux agents spécialisés des écoles maternelles (ASEM), le matin même, dans une école primaire. Cette violence inacceptable a ravivé la question de la sécurité de l'espace scolaire et de la protection de l'école dont vous avez fait l'une de vos priorités. Pouvez-vous nous détailler les mesures annoncées lors de cette rentrée concernant la sécurisation des abords des établissements scolaires ? Par ailleurs, cette agression met tristement en lumière l'état de certaines écoles marseillaises et l'urgence de réparer les portails, les portes, les grillages détériorés, et plus largement l'urgence d'amorcer la rénovation du parc scolaire. Vous avez annoncé que votre ministère allait se doter d'une cellule « bâti scolaire » ...