Interventions sur "retraite"

1066 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Aviragnet :

Je vous trouve bien optimiste, monsieur le rapporteur général. Par les temps qui courent, je resterais prudent. Cet amendement vise également à supprimer l'article 44 A. Le groupe Socialistes et apparentés est évidemment opposé au relèvement de l'âge de départ à la retraite. Nous sommes d'accord sur ce point. Mais nous ne sommes pas davantage satisfaits par l'augmentation de la CSG sur les retraites et par la non-indexation de celles-ci. Comme nous l'avons prouvé dans le budget alternatif que nous avons présenté, d'autres solutions étaient possibles. Nous aurions par exemple pu maintenir l'ISF, ce qui aurait contenté tout le monde, et nous passer d'autres cadeaux a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

...te s'est donné là un petit plaisir, totalement extérieur au débat sur ce PLFSS. Cet article donne cependant un avant-goût de ce qui attend les Français, quoi qu'en dise M. Véran, avec la réforme du Gouvernement. En effet cette réforme éliminera pour nos amis les riches et les technocrates, obsédés par le sacro-saint équilibre des finances sociales, la question si délicate de l'âge de départ à la retraite, puisque, vraisemblablement, celui-ci variera au gré de la valeur du point que le Gouvernement voudra bien leur donner, telle une aumône. Ainsi, nul ne connaîtra par avance l'âge de son départ à la retraite ni le montant de sa pension. C'est la réalité de cette réforme !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Je m'en voudrais de ne pas joindre ma voix au débat sur la mesure proposée par la droite sénatoriale, qui vise à repousser à 63 ans l'âge de départ à la retraite. J'y suis naturellement opposé, vous l'aurez compris, car elle constituerait un nouveau recul du droit à la retraite, du droit au loisir et au temps libre. Monsieur le rapporteur, vous avez dit que M. Delevoye était en train de nous mitonner une réforme des retraites. D'après le dictionnaire que j'ai consulté, mitonner signifie « cuire à petit feu ». Je crains que ce soit effectivement ce qui no...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Je crains que cette mesure proposée par la droite ne soit en réalité une des conséquences non écrites de la réforme que M. Delevoye est précisément en train de mitonner. Pour notre part, nous souhaitons un retour à 60 ans de l'âge légal de départ à la retraite, car nous sommes favorables à la réduction du temps de travail tout au long de la vie. Ce PLFSS est le premier étage de la réforme des retraites que vous préparez. Puisque celle-ci doit se faire à moyens constants, avec la hausse de la CSG l'année dernière et la non-indexation des pensions cette année, vous commencez déjà à réduire les moyens, et donc le droit à la retraite.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Vercamer :

Le groupe UDI, Agir et indépendants votera bien sûr ces amendements de suppression. Mais je tiens à rappeler quelques éléments dont nos collègues de la République en marche n'ont peut-être pas souvenance. Sous la précédente législature, j'ai proposé la retraite par points lors des cinq PLFSS, avec avis défavorable du Gouvernement. Je l'ai fait également à l'occasion de la loi Macron et le ministre, Emmanuel Macron donc, avait émis un avis défavorable. Je suis très heureux que La République en marche ait choisi de revoir sa position et d'accepter une retraite par points à laquelle Jean-Paul Delevoye est en train de travailler. Toutefois, nous en sommes e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrille Isaac-Sibille :

Il y a longtemps que le Mouvement démocrate porte le projet d'une retraite à points. Il peut en revendiquer la paternité ! C'est assez surprenant : habituellement le Sénat est présenté comme une assemblée de sages, tandis que l'Assemblée serait composée d'amateurs. Sur cette proposition sénatoriale, c'est plutôt l'inverse : ce sont les sénateurs qui se comportent en amateurs et les députés qui sont sérieux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Cet article concerne les familles et les retraités, qui subissent aujourd'hui une véritable double peine. La hausse de la CSG, qui touche plus de 7 millions de retraités, diminue leur pouvoir d'achat. Mais cela ne suffit pas, il faut en plus plafonner les retraites et les allocations familiales ! Vous imposez un quasi-gel des prestations sociales, qui n'augmenteront que de 0,3 % alors que l'inflation est évaluée à 1,6 % en 2018, pour un total de 3,2 milliards d'euros d'économies en 2019 et 7 milliards en 2020 sur le dos des retraités et des familles. Parlons clairement : pour un retraité qui touche 1 500 euros par mois, le plafonnement à 0,3 % de la hauss...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

...ui n'arrivent pas à boucler leurs fins de mois. Ces familles comptent sur les allocations familiales ! L'indexation sur l'inflation permettrait au moins de compenser l'arrivée d'un enfant dans un foyer, et d'éviter qu'un couple avec un enfant perde du pouvoir d'achat par rapport à un couple qui n'en a pas. Ce serait une juste répartition car demain, les enfants de ces familles cotiseront pour les retraites des personnes qui n'auront pas eu d'enfants. Ces familles sont profondément choquées par votre décision, tout comme les retraités dont une partie des revenus sont déjà confisqués par la CSG. Il ne faudra pas vous étonner si demain de nombreux gilets jaunes continuent à protester dans la rue, car ce sont ces classes moyennes qui sont frappées par vos décisions et qui ne les comprennent plus.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosiane Corneloup :

Cet article procède à la sous-indexation des prestations familiales et des pensions de retraite par rapport à l'inflation. En effet, celles-ci ne seront revalorisées que de 0,3 % alors que l'inflation devrait s'établir autour de 1,6 %. Une fois de plus, les prestations familiales servent de variable d'ajustement budgétaire. Après une loi de financement de la sécurité sociale pour 2018 qui perpétuait consciencieusement l'héritage du précédent quinquennat en poursuivant la casse méthodique d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Comme je l'ai dit précédemment à la tribune, la désindexation des pensions de retraite est, avec le doublement du CICE, la mesure la plus emblématique de votre budget de la sécurité sociale. Elle est insupportable et injustifiable : avec une inflation à 1,6 ou 1,7 %, le choix de revaloriser les pensions de 0,3 % seulement est celui de faire perdre massivement du pouvoir d'achat aux retraités dans notre pays, alors que nous connaissons la colère qu'ils ressentent déjà depuis l'augme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Aviragnet :

Il vise à revaloriser les retraites de 1,7 %, pour qu'elles suivent l'inflation. Vous avez évoqué un épisode passé, monsieur le rapporteur général. Mais alors, il faut tout dire : l'inflation n'était pas la même !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

Ah mais si ! Quoi qu'il en soit, en adoptant l'amendement no 90, vous allez limiter à 0,3 % l'augmentation des allocations familiales et des pensions de retraite, alors que l'inflation prévisible est estimée à 1,7 % pour 2019 – mais, au train où vont les choses, je crains que ce ne soit davantage. Il s'agira donc bien d'une perte de pouvoir d'achat supplémentaire pour les familles et les retraités, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Je rappelle l'opposition des députés communistes au gel des pensions, qui sera d'une certaine façon prolongé par les mesures annoncées par le rapporteur général, la majorité et le Gouvernement. Il faut effectivement mettre en balance les choix qui sont faits dans ce budget : d'un côté, le doublement du CICE ; de l'autre, cette ponction sur les retraites et les allocations familiales. Voilà ce qui n'est pas défendable, ce qui est combattu aujourd'hui par une majorité de l'opinion publique. Il n'y a pas de majorité populaire pour soutenir ce budget et cette réforme ! Il est de votre devoir de l'entendre, y compris si vous siégez ici dans la majorité. La décision que vous allez prendre ce soir si vous poursuivez dans cette direction affectera le p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

...an financier, ainsi que des articles essentiels comme ceux relatifs à la désocialisation des heures supplémentaires, à l'augmentation du complément du mode de garde pour les familles avec un enfant en situation de handicap, entre autres mesures favorables au pouvoir d'achat. Toutefois, trois points ont rendu impossible un accord avec les sénateurs. Le premier est le recul de l'âge de départ à la retraite à soixante-trois ans, voté par la majorité sénatoriale, ce qui ne correspond ni au projet du Président de la République, ni au souhait de la majorité parlementaire, ni non plus aux travaux menés par Jean-Paul Delevoye, à quelques mois du lancement d'une réforme structurelle des retraites. Nous voulons donc que l'âge de départ à la retraite soit de nouveau fixé à soixante-deux ans. Le second poin...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Hugues Ratenon :

Je n'ai pas bac+10, comme beaucoup d'entre vous. Mais j'ai un coeur rempli de fraternité et d'amour pour les miens. C'est avec mon coeur que je m'exprime devant vous. Je ne compte pas aborder votre projet de loi de financement de la sécurité sociale, car, pour moi, c'est surtout une loi d'insécurité sociale. Je vais donc vous parler de La Réun...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGisèle Biémouret :

La construction de l'État providence du XXIe siècle emprunte le chemin d'un libéralisme débridé et décomplexé qui accentue les inégalités et réduit la protection des plus vulnérables. Le gel des prestations sociales est le péché originel de la politique pseudo-sociale de ce quinquennat. Ainsi, dès 2019, le coût de l'exonération de cotisations s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Carles Grelier :

Y aurait-il urgence ? Mais alors, où était l'urgence quand le Président de la République a différé par trois fois l'annonce de votre plan santé ? Où était l'urgence lorsque, l'an dernier, à cette même tribune, je vous alertais déjà sur la nécessité non pas de raccommoder ou de réparer notre système de santé, mais de le reconstruire sur des base...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Notre collègue Thomas Mesnier a évoqué tout à l'heure un budget de justice sociale, affirmation que je me permets de contester. Je partage également en partie les points de vue de Jean-Carles Grelier, notamment sur le caractère « austéritaire » de ce PLFSS pour l'hôpital, mais aussi pour les retraités. Je ne vois pas où est la justice sociale d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Vercamer :

Le groupe UDI, Agir et Indépendants a un peu de mal à comprendre le sens des mesures prises par le Gouvernement dans ce PLFSS. S'agissant de la solidarité, d'abord, on connaissait le principe de la répartition, où les actifs payaient pour les retraités. Mais, aujourd'hui, ce sont les retraités qui paient la suppression de la cotisation chômage....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Il y a plus grave que de se tromper : s'entêter. La désindexation s'applique également aux aides personnalisées au logement, alors que les prix du logement flambent. Elle touche également les allocations familiales et réduit ainsi les revenus de nombreuses familles. Au total, vous faites 3,2 milliards d'euros d'économies budgétaires sur des dro...