Interventions sur "route"

430 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Wulfranc :

On connaît désormais les propositions qu'il contient : 100 à 150 kilomètres du réseau pourraient être concédés au privé, un bon paquet du reste transféré aux collectivités territoriales, alors qu'il s'agit de routes nationales. Quels sont les enjeux en termes financiers pour les collectivités concernées ? La question se pose d'autant plus quand on sait le coût que représentent la régénération et l'entretien de ces ouvrages, et donc ce qui les attend. On nous parle de plan pluriannuel de régénération de notre réseau routier, mais, ici, on est dans le dur, pas uniquement sur un sujet strictement politique pu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Bouillon :

Notre collègue Hubert Wulfranc a soulevé une importante question en évoquant à juste titre l'éventualité que, demain, une partie des routes nationale soit transférée aux collectivités territoriales. Ce ne serait pas la première fois : on se souvient d'importants transferts du réseau, notamment au début des années 2000 : bien souvent, il s'agissait alors de transferts de compétences sans les financements correspondants. Le tableau qui nous est présenté aujourd'hui manque de précision, comme s'il était tracé en pointillé. Nous avons ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Bouillon :

À l'époque, un nombre impressionnant de routes ont été transférées aux départements, soit 16 000 kilomètres au total, et ils se sont aperçus de l'importance des dépenses d'entretien et de régénération du réseau. Voilà pourquoi cette question m'interpelle et je remercie notre collègue d'avoir ici levé un lièvre. Le Gouvernement nous a invités à une réflexion sur l'acte III de la décentralisation, qui interviendra sans doute après les municip...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marie Sermier :

Le second sujet concerne la compétence dévolue aux départements sur les routes nationales. Il est vrai que les personnes qui avaient alors des responsabilités dans les départements, mais aussi dans les autres collectivités locales, et qui, à ce titre, suivaient le dossier ont eu des positions dont il serait intéressant de connaître l'évolution. Il s'agit donc de disposer d'un état des lieux, de prendre connaissance des travaux réalisés sur le sujet et évidemment de ceux qu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

Il y a deux mois à peine, le 8 juillet, un député proposait que les autoroutes soient renationalisées et gérées par une société aux capitaux 100 % publics, afin que les contribuables et les automobilistes ne soient pas lésés et que les milliards aujourd'hui gaspillés en dividendes reviennent dans la poche de l'État, c'est-à-dire de la collectivité. Je pense, monsieur le secrétaire d'État, que vous aurez reconnu ce député, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

… puisque c'est vous, qui entre-temps être entré au Gouvernement. Je suis donc un peu surpris que cette excellente idée, que nous reprenons à notre compte par cet amendement, ne figure pas dans ce projet de loi mobilités. C'est pourquoi nous vous soutenons pour obtenir une renationalisation des autoroutes et que de tels cadeaux ne soient plus faits à Vinci.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

Je suis un homme de compromis, monsieur le secrétaire d'État : je n'aurai aucune difficulté à approuver un sous-amendement du Gouvernement proposant, faute de nationaliser dès aujourd'hui les autoroutes, de créer, à la fin de la concession, une société à capitaux intégralement publics, ce qui empêchera un renouvellement de la concession à Vinci et compagnie. Ce qui a changé, c'est que vous n'êtes plus député : vous êtes secrétaire d'État. Vous avez donc la possibilité de porter ce sujet plus fort, plus haut, et avec davantage de volonté, pour l'inscrire dès à présent dans cette loi mobilité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

Entre Castres et Verfeil, le trafic est, semble-t-il, important, ce qui doit produire du désagrément et des embouteillages. Je me mets à la place des conducteurs : il n'est pas agréable de commencer sa journée en étant cul à cul avec la voiture qui précède. De ce constat est née l'idée d'un projet autoroutier prévoyant la construction d'une double voie parallèle à la route nationale, avec un péage de 7,50 euros. Cette solution ne me paraît pas bonne. Je me mets très bien à la place des gens, mais la question est de savoir si, de cette difficulté locale, on fait un prolongement du monde ancien en continuant à poser du béton et à construire des autoroutes, malgré l'opposition des associations environnementales ; ou si l'on en fait un laboratoire du neuf en renforçan...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

...t » et « climat » en sont absents, le mot « concurrence » y figure quatre-vingt-sept fois. Ce n'est pas en vous en remettant au jeu de la concurrence que vous sauverez la ligne Perpignan-Rungis, hautement symbolique. Pourquoi les marchandises font-elles défaut ? Je vous renvoie aux amendements que nous vous avons proposés : les affréteurs préfèrent les solutions les moins onéreuses, à savoir la route. Vous devez donc agir pour augmenter le coût de la route ou réduire celui de la ligne Perpignan-Paris, quitte à lui accorder des subventions pour éviter que ne circulent 20 000 camions supplémentaires. Il faut faire payer le vrai prix au transport routier de marchandises, en tenant compte de l'émission des gaz à effet de serre, mais aussi de la destruction de la chaussée. Le passage d'un camion p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Bouillon :

Le sujet est symbolique, c'est vrai. Les secteurs du transport, de personnes comme de marchandises, et du bâtiment, emportent des conséquences dramatiques pour le changement climatique. Il est admis que le transport des marchandises par le train est préférable à la route et ce serait adresser un mauvais signal que de ne pas pérenniser l'existence de cette ligne essentielle. Le marché de Rungis est connu de tous les Français. Ce n'est pas un hasard si aucun candidat à une élection présidentielle ne néglige une visite à Rungis, souvent très tôt le matin, pour donner plus de force à l'image. La symbolique de Rungis est importante. Comment être crédibles, demain, si...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

...l suffirait de rappeler vos objectifs sur le climat. Pour 2030, vous enjoignez à l'Union européenne de revoir ses objectifs à la hausse, mais vous n'en faites rien pour la France. Vous vous cantonnez à un objectif à l'horizon de 2030, largement insuffisant pour rester sous le seuil de 1,5 degré de réchauffement par rapport à l'ère préindustrielle. En revanche, pour 2050, et sans aucune feuille de route contraignante, vous présentez un objectif à la hausse, encore que le terme utilisé puisse prêter à débat. Toujours est-il que vous dites : neutralité carbone pour 2050 ! En 2050, j'aurai 61 ans et Emmanuel Macron, 72 ans.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

.... Non contents de ne gérer que votre boutique, vous considérez que l'État en est une autre, sans faire de différence bien claire entre vos biens et les biens communs. L'État n'est pas à vendre, nous ne sommes pas à vendre, et nous ne sommes pas d'accord pour que vous continuiez à le piller sans cesse : Aéroports de Paris, La Française des jeux, la branche énergie d'Alstom et, avant vous, les autoroutes : ça suffit ! Nous connaissons tous, et la presse s'en est fait l'écho ces derniers mois, le nouveau projet que vous avez à l'esprit. Il tient en une formule très simple : privatisation des filières renouvelables et nationalisation de la filière nucléaire. En d'autres termes : privatisation des profits et nationalisation des pertes. La braderie généralisée de l'État est à son paroxysme : vous v...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Sarles :

...ammation pluriannuelle de l'énergie – en 2023. Ne pas voter ce texte, c'est refuser les mesures nouvelles sur les passoires thermiques, la fermeture des centrales à charbon et l'accompagnement social de leurs salariés ; c'est refuser le développement de l'éolien offshore, le développement de l'hydrogène renouvelable bas carbone, la possibilité d'installer des panneaux photovoltaïques le long des routes ou d'en imposer l'installation sur des bâtiments. Rejeter ce texte, c'est aussi refuser un budget vert ; c'est refuser l'expertise du Haut Conseil pour le climat et c'est refuser la facilitation des communautés d'énergie ainsi que la transparence sur les certificats d'économie d'énergie. C'est refuser la modification des règles qui conduisent à une augmentation des tarifs de l'électricité, au d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Noëlle Battistel :

...lais – , suffise à bloquer la transaction de biens ne respectant pas les normes. En revanche, certaines de nos propositions avaient été retenues. Mon collègue Dominique Potier avait ainsi souhaité que la recherche de la sobriété énergétique et la définition de budgets carbone soient inscrites dans la programmation pluriannuelle de l'énergie. Il avait aussi défendu la publication d'une feuille de route de la sobriété énergétique du numérique. Malheureusement, ces dispositions ont été rejetées par le Sénat. Nous proposions également, comme d'autres collègues, de déclarer l'urgence climatique et d'en tirer des leçons en adoptant des mesures amplifiant les obligations d'installations d'équipements de production d'énergies renouvelables, en particulier sur les toitures et les parkings. Pour ma pa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Beauvais :

... une charge financière supplémentaire sur les autorités organisatrices de la mobilité – AOM – , ce qui réduit leur autonomie financière, pour un résultat incertain. Leurs investissements en pâtiront. En outre, sur certaines lignes, comment pourra-t-on gérer les flux de voyageurs, alors même que le trafic est d'ores et déjà saturé ? La gratuité en matière de transports publics est donc une fausse route pour l'usager et une impasse financière pour les collectivités territoriales. C'est pourquoi il est préférable de prévoir, dans le texte, que les autorités organisatrices de la mobilité privilégient les tarifs sociaux ou solidaires, comme je l'ai suggéré à plusieurs reprises en commission.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Lacroute :

Je pourrais citer des dizaines d'autres dispositions du projet de loi d'orientation des mobilités visant à imposer aux collectivités territoriales la décision du législateur, contrairement au principe de libre administration des collectivités. Par conséquent, cet argument ne tient pas la route.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Millienne, rapporteur de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

Madame Lacroute, nous ne faisons pas la même lecture de l'alinéa 7 de cet article. Votre amendement supprime des avancées que nous avons introduites en première lecture dans cet article, au bénéfice des personnes à mobilité réduite et de leurs accompagnateurs ; en particulier, l'alinéa 7 est une demande forte des personnes concernées. Je suis donc très défavorable à cet amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Millienne, rapporteur de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

Là encore, madame Lacroute, vous êtes en retrait par rapport au texte que nous avons voté. L'article 7 rend obligatoire l'application de tarifs réduits à tous les accompagnateurs de toutes les personnes handicapées porteuses d'une carte invalidité ou d'une carte mobilité inclusion. Limiter cette obligation aux accompagnateurs des personnes les plus lourdement handicapées n'est pas justifié : de nombreuses personnes dont le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAude Luquet :

Je souhaite revenir sur la possibilité donnée aux élus locaux de remettre en question les limitations de vitesse à 80 kilomètres à l'heure ou à 90 kilomètres à l'heure selon les routes. Il faut, c'est tout mon propos, rassurer les élus concernés. Ma collègue Lacroute, dont la circonscription, comme la mienne, se situe en Seine-et-Marne, l'a déjà dit dans la discussion générale : il faut être clair, bien cadrer la discussion et rassurer les élus locaux. J'ai eu l'occasion de discuter avec le président du conseil départemental de Seine-et-Marne, concerné par ces questions, comm...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Descoeur :

...ne la possibilité à un maire ou à un président de conseil départemental de relever la vitesse maximale autorisée à 90 kilomètres à l'heure. Nous ne pouvons que nous en réjouir, puisque notre groupe avait proposé cette disposition dès le mois de juin, dans une proposition de loi qui fut alors rejetée par la majorité. Le texte que vous proposez ne comporte cependant aucune disposition relative aux routes nationales. Or exclure les routes nationales sans séparateur central de ce dispositif est selon moi un non-sens. En effet, cela revient à pénaliser les territoires qui n'ont pas la chance de disposer d'infrastructures modernes et de routes nationales à deux fois deux voies. J'ai donc déposé un amendement, dont nous allons débattre, qui vise à permettre aux préfets de rétablir la vitesse autorisé...