Interventions sur "salaire"

462 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Alauzet, rapporteur pour avis :

...ens bénéficient. Merci à Olivia Gregoire d'avoir réexpliqué plusieurs points. Madame Louwagie, je crois vous avoir répondu sur le sujet des femmes. Et pour ce qui est des délais de présentation du texte, nous faisons comme nous pouvons, dans l'urgence. Monsieur Mattei, je vous ai répondu sur les 100 euros et les heures supplémentaires. J'entends qu'il faut mener une vraie réflexion sur les bas salaires et je vois dans votre remarque une invitation à travailler ensemble et à creuser le sujet. Madame Pires Beaune, j'aimerais discuter avec vous de l'ISF et de la flat tax, sur lesquels j'aurais beaucoup à vous dire. On a l'impression que la flat tax est une espèce d'OVNI qui a surgi en 2017. Or elle existe depuis la nuit des temps, à ceci qu'elle s'appelait « prélèvement libératoire ». À l'époque...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

...émentaires payées – les cadres en font beaucoup, mais elles ne sont pas payées – sont généralement ceux dont les métiers sont les plus fatigants. Elles en ont donc d'autant plus d'impact sur leur santé. Ensuite, il y a d'autres manières de relancer le pouvoir d'achat que de donner 100 euros. La hausse du pouvoir d'achat ne se fait pas forcément par des primes, mais aussi par une augmentation des salaires. C'est une autre option, que je vous invite à envisager. Enfin, je préciserai plus loin le coût des heures supplémentaires pour la sécurité sociale, qui a pu être chiffré. C'est l'objet d'un prochain amendement, et ainsi M. de Courson aura plus de précisions.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

...es, c'est 4 milliards de coût et 100 000 emplois perdus. » Ces chiffres sont plus élevés aujourd'hui car ils ont augmenté avec l'inflation. Il est donc évident qu'il y a un problème. M. Chassaing ne comprend pas que nous soyons en désaccord, mais tout cela contourne un problème de fond dans ce pays : le travail ne rapporte pas assez au regard des heures effectuées. Depuis des années, la part des salaires a baissé dans la richesse nationale. Tout le problème est là : le travail n'est pas suffisamment payé par rapport à l'argent qui va au capital. Le contourner en faisant plus travailler les gens et en défiscalisant et désocialisant, ce qui coûte à la sécurité sociale et à l'État, n'est pas un bon système, et cela crée en outre une trappe à chômage. Je ne suis pas d'accord avec vous, monsieur le ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

...ée pleine, de l'exonération des cotisations sociales dues par les salariés sur les heures supplémentaires et complémentaires est estimé à 1,94 milliard d'euros, dont 1,75 pour les seuls affiliés au régime général. Puisqu'elle ne sera pas compensée par l'État, cette perte de recettes représentera une perte sèche pour la sécurité sociale, mais aussi pour les salariés : c'est ce que l'on appelle du salaire socialisé. Si à court terme, les salariés vont voir les effets bénéfiques de cette exonération à la fin du mois, à long terme, elle entraîne une fragilisation de leur protection sociale, il faut bien le signifier, d'autant que ces heures supplémentaires nuisent à leur santé. Tout cela n'est pas cohérent.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

...ésocialisation des heures supplémentaires à partir à compter du 1er septembre 2019. Le Gouvernement propose d'exonérer d'impôt sur le revenu les heures supplémentaires dès le 1er janvier 2019, et nous avions signalé qu'il n'était pas prévu de les exonérer de la CSG et de la CRDS. Nous proposons une défiscalisation intégrale, incluant la CSG et la CRDS. Ces deux cotisations représentent 9,7 % du salaire brut : ce n'est pas rien. Dans l'exposé des motifs du projet de loi, à l'article 2, il est prévu de permettre à tous les salariés et les fonctionnaires de ne plus payer ni impôts ni taxes. Je pense que la CSG et la CRDS sont des taxes. Adopter cet amendement permettrait de faire en sorte qu'il n'y ait vraiment aucun prélèvement pour le salarié sur ces heures supplémentaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Dufrègne :

...ce : il faut que le travail paie. Nous vous prenons au mot et proposons d'augmenter le SMIC de 100 euros nets au 1er janvier 2019, et de 100 euros nets au 1er janvier 2020. 2 millions de salariés sont rémunérés sur la base du SMIC. Les principaux concernés sont les jeunes, les femmes et les personnes occupant des emplois souvent moins qualifiés. Avec le choix de subventionner massivement les bas salaires à travers les allégements généraux de cotisations patronales et le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE), sans compter la prime d'activité, l'État se retrouve à financer un salarié payé au SMIC à hauteur de 28 %, en lieu et place de l'employeur. Loin de répondre à la crise de l'emploi, ces politiques ont contribué à créer des trappes à bas salaires. Nous proposons donc de reval...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

J'ai affirmé précédemment que la part des salaires dans la valeur ajoutée avait baissé dans le pays. Elle a pratiquement perdu 10 points entre 1981 et aujourd'hui. C'est bien là que se situe le problème : dans une économie qui n'a jamais produit autant de richesses, le travail est insuffisamment rétribué par rapport au capital. Ce n'est pas la prime d'activité qui peut y remédier, car nous la payons nous tous, et non la seule valeur ajoutée. Je...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Alauzet, rapporteur pour avis :

Ce sujet revient régulièrement. Outre le fait que les mesures que vous proposez mettraient en danger beaucoup d'entreprises, pas toutes, mais un grand nombre d'entre elles, la prime pour l'activité est beaucoup plus efficace. Pour nos concitoyens, quels sont les effets de la prime d'activité ? Pour une personne seule au SMIC, en plus de son salaire de 1 200 euros, elle touchera 241 euros de prime d'activité. Pour une famille monoparentale, un adulte et un enfant, ce sont 292 euros en plus du SMIC : une personne au SMIC touchera donc en réalité 1 500 euros, non imposables. Un couple sans enfant touchant le SMIC percevra 208 euros, et un couple avec enfant 407 euros. C'est bien plus efficace que ce que vous proposez, avec beaucoup moins de da...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

Par l'amendement CF17, les membres du groupe Les Républicains proposent de ne pas soumettre aux cotisations patronales les salaires versés au titre des heures supplémentaires, le dispositif proposé ne prévoyant qu'une exonération des cotisations patronales. Ce serait un message important que cette complète exonération de charges des heures supplémentaires, déjà pratiquée au cours du quinquennat de Nicolas Sarkozy. Et, à défaut de mécanisme particulier pour les cotisations patronales, le montant de la réduction dite « Fillon ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Alauzet, rapporteur pour avis :

...3 000 euros. Si l'on veut être conséquent, il faut prendre l'ensemble des mesures, c'est-à-dire parler de la CSG mais en même temps de la baisse des cotisations salariales. Si vous portez le plafond à 3 000 euros, il faut dire aux millions de salariés du privé que vous leur supprimez quasiment en totalité la baisse des cotisations salariales, ce qui entraîne automatiquement la diminution de leur salaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

...lons élargir le nombre de foyers éligibles, qui passera de 3,8 millions à 5 millions. Car cette réforme va bien au-delà des personnes qui sont juste au SMIC : tous les salariés célibataires sans enfant auront 100 euros de plus jusqu'à 1 560 euros nets de revenus. Avec un enfant, une mère célibataire – et elles sont nombreuses sur les ronds-points – pourra percevoir la prime jusqu'à 2 000 euros de salaire. Un couple avec deux enfants, dont l'un gagne le SMIC et l'autre 1 750 euros, verra ses revenus augmenter de 200 euros. » Je repose la question : vous avez dit que, suite au vote de cette nuit, les 5 millions de foyers fiscaux n'auront pas les 90 euros promis. Combien de ménages seront donc concernés par la hausse de 100 euros ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Pupponi :

...ayons juste de vous expliquer depuis 48 heures que, entre ce qu'a annoncé le Président de la République et ce qui va se passer en vrai, ce n'est pas la même chose. On ne dit pas que ce que vous faites est mal ; mais seulement que ce qu'il a dit aux Français droit dans les yeux, ce n'est pas ce qui va se passer. Les Français ne peuvent pas le comprendre ! Le Président de la République a dit que le salaire d'un travailleur au SMIC augmenterait de 100 euros par mois dès 2019.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

Monsieur le Premier ministre, oui, il faut relever le défi climatique. Mais ce sont toujours les mêmes qui paient, et toujours les mêmes qui sont exonérés de participer à cette nécessaire révolution ! Le Président de la République, ce matin, n'a pas dit un mot sur la hausse des salaires et des pensions, pour une meilleure répartition des richesses de notre pays, ni sur les moyens de faire rentrer l'argent de l'évasion fiscale. Vous maintenez la hausse des taxes sur les carburants alors que c'est précisément ce que rejettent les Français, qu'ils portent ou non un gilet jaune. Ce sont eux, tous ces ouvriers, ces aides à domicile, ces infirmières, ces retraités, ces agriculteurs,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

Monsieur le Premier ministre, quand comptez-vous prendre des mesures fortes pour les salaires et notre pouvoir d'achat, et quand allez-vous rétablir la justice fiscale réclamée de partout ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabrice Brun :

Oui, ce sont de bons métiers, mais de durs métiers, des boulots saisonniers indispensables à l'économie qui méritent d'être rémunérés à leur juste valeur. Par votre politique, vous tirez les salaires dans l'agriculture vers le bas et fragilisez l'emploi au coeur des territoires. De grâce, n'augmentez pas le coût du travail saisonnier, maintenez le dispositif d'allégement de charges TODE à 1,25 SMIC ! C'est une mesure de bon sens paysan – que vous semblez avoir définitivement perdu.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

En effet, le TODE a été créé parce que les charges pesant sur les salaires étaient plus importantes en France que dans les autres pays européens et qu'il fallait trouver une solution pour égaliser les chances et gagner en compétitivité. La suppression de ce dispositif risque de mettre en péril toute une partie de notre agriculture et de nos métiers de la mer, à laquelle nous tenons beaucoup.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Lorion :

...de baisses de charges qui devraient revenir à nos territoires, mais qui vont disparaître dans les caisses de l'État. Comme l'a souligné mon collègue député de la Guyane, y aura des perdants : l'informatique, la recherche, le développement ou le numérique. C'est inacceptable ! Vous favorisez d'autres secteurs tels que la banque ou la distribution, qui n'en ont pas besoin, et créez une trappe à bas salaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

...us cherchons à développer. Je rappelle que, par rapport à la France, le coût du travail saisonnier est inférieur de 27 % en Allemagne, de 37 % en Italie et de 35 % en Espagne. Il est de notre devoir de maintenir la compétitivité de notre agriculture. On ne peut pas accepter la lente délocalisation des productions pour des raisons de coût de la main-d'oeuvre. On ne peut pas non plus plafonner les salaires des saisonniers agricoles, au risque de favoriser les travailleurs détachés. Pour y échapper, il convient de maintenir le dispositif adopté au Sénat. En revenant sur l'accord entre le Président Macron et les organisations professionnelles agricoles, conclu lors de l'itinérance mémorielle, vous trahissez les agriculteurs, vous les mettez sur la paille ! N'ajoutez pas les gilets verts aux gilets j...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

..., que nous sommes assez nombreux à déplorer. Ce dispositif, rappelons-le, concerne 900 000 contrats, ce qui est considérable. Il faut prendre conscience des difficultés de nos agriculteurs, auxquelles le dispositif répondait. Le Sénat, dans sa sagesse, a décidé le rétablissement de l'exonération. Le Gouvernement propose quant à lui un dispositif mi-figue mi-raisin, avec une exonération pour les salaires allant jusqu'à seulement 1,15 SMIC. C'est incompréhensible. Nous devons soutenir les agriculteurs, qui participent activement à l'économie. Nous devons les défendre, parce qu'ils sont partie prenante du maillage territorial et qu'ils assurent le développement rural. Nous devons être à leurs côtés pour défendre la compétitivité de leurs exploitations et pour les accompagner. Pour avoir discuté a...