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...'alimentation ? La Semaine du goût, manifestation placée sous le haut patronage du ministère de l'agriculture et de l'alimentation, vise à organiser notamment des rencontres avec les professionnels du goût et des ateliers gourmands. Il semblerait que le ministère de l'éducation nationale n'en soit pas partenaire, alors même que durant cet événement des actions pédagogiques se déroulent en milieu scolaire. Pouvez-vous nous dire ce qu'il en est exactement ? Par ailleurs, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES) a présenté des recommandations relatives à la restauration collective. Je pense notamment au développement et à la diffusion d'outils pour aider les établissements à créer leurs propres menus, à l'amélioration de la formation du pe...
...pos, les personnes travaillant en cuisine sont-elles des fonctionnaires de l'Éducation nationale, ou sont-elles placées sous l'autorité du chef d'établissement ? Vous avez parlé de la formation des enseignants, notamment de SVT, même si les autres enseignants sont aussi concernés, et du fait que ce sont les proviseurs qui sont les garants de cette éducation à l'alimentation et de la restauration scolaire. Est-ce à dire que ce sont eux qui sont les premiers destinataires des formations en nutrition et en équilibre alimentaire ?
... de façon efficace et égalitaire. Cette nouvelle conception de l'orientation passe par un nouveau partage de compétences entre l'État et les régions pour une meilleure éducation à l'orientation dès le collège. Demain, les régions, qui sont au contact du tissu économique et des opportunités d'avenir, auront clairement la charge de l'information sur les métiers et les formations. Les établissements scolaires seront le lieu du processus de l'orientation au plus près des aspirations et des besoins des élèves pour les conseiller, les accompagner dans la construction de leur projet d'orientation et la formulation de leurs choix de formation. » Le département de l'Hérault, dont je suis l'une des députés, devrait faire face à la fermeture de pas moins de sept CIO. Quel sens cela a-t-il de fermer ces cent...
...émantelez complètement. Vous transférez aux régions la compétence en matière d'information pour l'orientation, ou du moins les agences régionales de l'ONISEP passeront-elles aux régions, et vous fermez les CIO, en affectant le peu de psychologues de l'éducation nationale dans les établissements. Les psychologues de l'éducation nationale passent déjà beaucoup de leur temps dans les établissements scolaires. Que va générer ce chamboule-tout ? Pour ce qui est de l'ONISEP et de ses agences régionales, vous brisez un fonctionnement qui était très performant en matière d'information sur les formations et sur les métiers, avec la possibilité d'un croisement entre formation et métiers, et cela avec une homogénéité de qualité à l'échelle régionale et nationale. Tout cela sera démantelé, avec un risque d'...
régulièrement actualisé, et qui ne sert pas que les établissements scolaires – vous savez en effet que les CIO servent aussi aux missions locales, aux bureaux et aux points information jeunesse ainsi qu'au Pôle emploi. J'ajoute que ce sont à nouveau les jeunes défavorisés, pour qui l'accès à l'information et l'aide à la construction d'une stratégie d'orientation sont indispensables, qui seront floués.
...es clefs de la réussite du projet de loi que nous examinons est l'orientation. Sans un système d'orientation efficace, moderne, lisible, proche des besoins des jeunes et en phase avec les réalités économiques, il n'y aura pas de montée en puissance de l'apprentissage ni d'accès plus large à la formation. Il est aujourd'hui inacceptable, dans notre pays, que des jeunes décrochent encore du système scolaire ou soient mal orientés dans des voies qui ne leur correspondent pas toujours et où ils ne peuvent donc pas réussir.
Il était donc important de repenser notre système pour que chaque jeune trouve sa place et puisse choisir son avenir professionnel de manière éclairée. Confier la mission d'information sur les métiers et les formations aux régions permettra d'adapter cette information aux réalités et aux besoins économiques des territoires. Les liens entre les établissements scolaires et le monde professionnel seront plus étroits. Il sera en effet de la responsabilité des régions de mobiliser les entreprises de leur territoire afin d'offrir une véritable vision du monde professionnel aux élèves et aux étudiants. Nous saluons donc le fait que cette nouvelle mission soit confiée aux régions et, afin de les conforter dans ce rôle, nous proposerons, dans un de nos amendements, d...
L'ONISEP dispose de la base de données la plus large sur l'enseignement scolaire et l'enseignement supérieur. Chaque année, son site est visité 53 millions de fois : il s'agit d'une véritable mine d'informations pour les parents et pour les élèves. Le Gouvernement prévoit la suppression des délégations régionales de l'ONISEP ainsi que le transfert de leurs compétences et de leurs agents titulaires vers les régions. Avec ce transfert, l'éducation nationale perdrait sa compéte...
...r filière. Une telle fierté d'appartenance mérite d'être soulignée. Les chambres consulaires, c'est surtout un atout sur lequel il relève du bon sens de pouvoir capitaliser. C'est pourquoi cet amendement vise à associer les réseaux consulaires aux régions pour les accompagner dans l'organisation des actions d'information en direction des élèves et des étudiants, notamment dans les établissements scolaires.
... Il s'agit en effet de pouvoir associer les chambres consulaires aux régions eu égard à leur expertise en matière de promotion des métiers, de formation et d'apprentissage. Les réseaux consulaires doivent naturellement être pleinement associés aux régions pour les accompagner dans l'organisation des actions d'informations en direction des élèves et des étudiants, notamment dans les établissements scolaires. Tel est l'objet du présent amendement.
Cet amendement vise à renforcer l'information des élèves sur les métiers. Je me réjouis que l'orientation soit renforcée dans les établissements scolaires, grâce à un temps spécifique dédié à l'orientation, à l'intervention des régions et à un renforcement de la présence des psychologues de l'éducation nationale. Ces dispositifs pourraient être utilement complétés par un renforcement des périodes d'observation. Nous connaissons tous le stage de troisième. L'élève peut également disposer de périodes d'observation pendant les vacances scolaires. Je ...
... de l'accord du chef d'établissement ». Quand on sait comment les chefs d'établissement accueillent les demandes de stages en général, et qu'il a fallu passer par les CCI pour mettre en place des mini-stages, parce qu'ils posent un problème de responsabilité et d'assurance que les chefs d'établissement ne peuvent et ne veulent pas prendre… « Une durée maximale d'une journée par an, sur leur temps scolaire ». Mais enfin, cela ne rime à rien ! C'est absurde ! Dans le système actuel, les conditions ne pourront jamais être réunies. Et quand bien même elles le seraient, quel serait l'intérêt pour un gamin d'entrer dans une entreprise pour une journée qu'on passera à lui expliquer les consignes de sécurité ? C'est impensable ! Cela montre bien que certains n'ont jamais mis les pieds dans une entreprise....
Madame la rapporteure, vous avez évidemment toute légitimité à proposer des amendements. Mais vous, monsieur le ministre, donner un avis favorable… Les bras m'en tombent ! Vous avez été recteur d'académie et directeur général de l'enseignement scolaire, vous êtes aujourd'hui ministre de l'éducation nationale ; vous savez que la question de l'absentéisme est essentielle et qu'il faut lutter contre. Et vous acceptez le fait qu'un élève pourra sécher une journée de cours pour aller en entreprise ?
Cela se fera à la demande de l'élève, à l'issue d'un « parcours avenir » qui va se construire depuis la sixième. Lorsque des jeunes commencent à découvrir le monde de l'entreprise ou qu'ils se rendent compte que le système scolaire n'est pas adapté à eux, à un certain moment, le fait de pouvoir les faire sortir, accompagnés, tutorisés dans une entreprise, pour qu'ils puissent savoir ce que c'est, voir autre chose, cela me semble intéressant. C'est alors un véritable accompagnement de l'orientation de nos jeunes. Vous nous dites qu'il n'y a pas de partenariat entre l'entreprise et l'école. Précisément, c'est ce que nous som...
durant leurs vacances scolaires pour les aider dans leur orientation. Ces stages rencontrent un vif succès auprès des élèves, qui plébiscitent cet outil. Pour les étudiants, c'est une autre histoire. En effet, exception faite de leur stage de fin d'études de trois à six mois ou du stage d'été souvent difficile à décrocher, ils n'ont pas vraiment l'occasion de faire des stages d'observation avant de se lancer dans des stages à ...
...llence pour accéder au milieu professionnel. Pourtant, force est de reconnaître que la concrétisation de cette pétition de principe est restée un voeu pieux. Trop souvent, l'enseignement professionnel apparaît comme une voie d'insertion pour celles et ceux qui connaissent des difficultés avec l'enseignement général. Parallèlement, en dépit des stages de découverte plus fréquents dans les parcours scolaires – quelquefois d'une seule journée… – l'enseignement général reste éloigné de la réalité du milieu professionnel et des métiers qui y sont exercés. Afin de pallier ce problème et de réduire cette fracture, le présent amendement vise à faire de la découverte des métiers une véritable matière à part entière des enseignements généraux. Cela permettrait d'enseigner la réalité des métiers, d'en faire...
...on d'informer les apprentis des droits et des devoirs inhérents à leur statut de salarié, ainsi que des règles applicables en matière de santé et sécurité au travail. C'est de cela que nous parlions, monsieur Ratenon, lorsque nous avons débattu de l'article 4. Enfin, cette liste des avancées étant loin d'être exhaustive, une attention particulière est portée aux jeunes en situation de décrochage scolaire, puisque l'article 11 précise que les CFA sont chargés de l'accompagnement des jeunes qu'il accueillent en cas de rupture de contrat, de réorientation ou de retour à l'enseignement, secondaire ou supérieur. C'est la raison pour laquelle j'invite mes collègues à voter ce même article, certainement pas à le supprimer.
...t de l'apprentissage. Je pense notamment au dispositif dit de reprise et qui permet à un apprenti, lorsque les choses se passent mal avec son entreprise d'accueil, d'être repris par son CFA en devenant stagiaire de la formation professionnelle. Je pense également à la possibilité offerte aux apprentis de commencer leur formation à tout moment de l'année, plutôt que de devoir attendre la rentrée scolaire, ainsi qu'à la publication des résultats de chaque CFA. Ces éléments positifs permettront de valoriser l'apprentissage qui est une véritable voie royale vers l'emploi. Cependant, madame la ministre, d'autres éléments m'inquiètent et me chagrinent, notamment parce qu'ils illustrent le sentiment de défiance du Gouvernement vis-à-vis des collectivités locales en général, et vis-à-vis des régions e...
... à encadrer l'utilisation du téléphone portable dans les écoles et les collèges, en posant le principe de son interdiction et en rappelant l'impérieuse nécessité de l'éducation. Ce texte concrétise un engagement pris par le Président de la République au cours de la campagne électorale, afin de mettre un terme aux perturbations qu'occasionnent les portables dans les écoles et d'améliorer le climat scolaire. Cette réforme a vocation à s'appliquer dès la rentrée scolaire prochaine, sous réserve, bien entendu, du déroulement des débats à l'Assemblée puis au Sénat. Nous le savons, l'usage des téléphones portables chez les jeunes s'est généralisé : près de 90 % des douze à dix-sept ans possèdent un smartphone, soit quatre fois plus qu'il y a six ans. Les mobiles commencent à se diffuser parmi les élève...
...ulèvent des problèmes similaires, même si leur usage est moins répandu que le téléphone. Ensuite, nous avons prévu que l'interdiction s'applique également pendant les activités liées à l'enseignement qui se déroulent hors de l'enceinte des établissements. Cela permet de couvrir les cours d'éducation physique et sportive qui ont lieu dans un gymnase ou un stade, par exemple, ainsi que les sorties scolaires. Enfin, nous avons indiqué explicitement dans le texte que l'interdiction ne s'appliquerait pas à l'utilisation à des fins pédagogiques des téléphones et autres objets connectés. Tel était l'objectif du texte, mais il nous a semblé préférable de le préciser dans la loi plutôt que de faire figurer ces usages dans les exceptions définies par les règlements intérieurs. Il incombera aux établissem...