Interventions sur "subvention"

161 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Kasbarian :

Je ne rebondirai pas sur le commentaire qui vient de faire M. Vallaud. Je maintiens l'amendement car je pense que Mme Bergé et d'autres collègues le souhaitent. J'ai senti une ouverture dans les propos du rapporteur ; si c'est satisfait, autant le préciser. Vous avez indiqué, madame la ministre déléguée, qu'il n'y avait pas de droit automatique et universel à la subvention publique et que celle-ci résultait d'un choix politique, opéré sur des critères précis. Il ne me semble pas inutile de préciser qu'une association se livrant à du prosélytisme ou à de l'endoctrinement ne peut bénéficier d'une subvention financée par l'impôt des Français. Nous pouvons faire ce choix politique et avoir le courage de le préciser, pour que ce soit bien clair et qu'il n'y ait aucune a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

À travers cet amendement, nous nous interrogeons sur le fait de savoir s'il est bien fondé de limiter le principe du contrat d'engagement républicain aux seules associations et si, parce que nous y sommes tous attachés, en particulier la majorité et l'exécutif, toutes les personnes morales bénéficiant de subventions, de prêts ou d'une garantie de prêt de la part de l'État, c'est-à-dire de subsides publics, ne devraient pas y être assujetties. Il se peut que des entreprises qui bénéficient de fonds publics ne respectent pas l'égalité entre les femmes et les hommes – je ne l'apprends pas à Mme la ministre déléguée – , comme d'autres ont fait sécession avec le fisc français et ne paient pas tous les impôts qu'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBrigitte Kuster :

Cet amendement d'Arnaud Viala, que nous sommes nombreux à avoir cosigné, a pour objectif d'étendre l'obligation d'engagement à tous les prestataires privés avec lesquels une association bénéficiant d'une subvention conclurait un contrat de prestation de service, afin de s'assurer du respect des principes républicains.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Poulliat, rapporteur de la commission spéciale pour le chapitre II du titre Ier :

Pour le coup, on n'est pas du tout dans le même registre que celui de l'article 1er, qui concernait l'État et le service public. Demander aux prestataires d'une association signataire du contrat d'engagement de s'engager à le respecter reviendrait à étendre fortement le champ du contrat, y compris à des personnes morales qui ne bénéficient pas de subventions. L'efficacité du contrat d'engagement et son principe même seraient mis en question par une telle extension. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

...jet la Fédération des centres sociaux et socioculturels de France a été motivée par de présumées infractions aux principes constitutifs du contrat d'engagement républicain. Sur quel fondement, ou au vu de quelle appréciation la secrétaire d'État chargée de la jeunesse et de l'engagement a-t-elle diligenté cette inspection qui aurait pu aboutir, si l'article 6 avait été en vigueur, à suspendre les subventions dont bénéficie la fédération ? Peut-être n'est-ce pas le cas mais il faut vraiment, sur ce point, éclairer l'intention du législateur par des exemples concrets.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Laure Blin :

... a soulevé le cas des associations qui promeuvent la GPA, mais quid des associations qui sont contre ? Ces sujets bioéthiques sont sensibles, vous le savez ; et quand vous introduisez la théorie du genre dans le texte, on est en droit de s'interroger. Sur le plan technique, monsieur le rapporteur général, vous avez indiqué que tous les avantages en nature des associations qui solliciteraient des subventions seraient inclus dans la démarche. À ceci près que le texte de référence, à savoir l'article 9-1 de la loi du 12 avril 2000, ce n'est pas clair. Les avantages en nature sont-ils considérés comme des subventions ? Il semblerait que seules soient visées les subventions financières, en numéraire, soient visées ; il faudrait clarifier les choses. En tout cas, votre dispositif ne contient aucune préci...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac :

Cet amendement vise à introduire la notion de discrimination dans le processus d'octroi des subventions publiques. Il s'agit de prendre en considération le cas dans lequel l'objet d'une association sollicitant l'octroi d'une subvention est illicite ou celui dans lequel cette association prend des mesures discriminatoires. Je connais votre position, monsieur le rapporteur, que vous m'avez exposée lors des travaux de la commission spéciale et qui m'a conduite à modifier la rédaction de mon amendeme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFlorence Granjus :

Il vise à préciser que lorsque des subventions publiques ont été versées à des associations qui n'ont pas respecté les principes républicains, celles-ci doivent restituer les sommes dans un délai maximal de six mois à partir de la décision de retrait des subventions.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Poulliat, rapporteur de la commission spéciale pour le chapitre II du titre Ier :

Résultant de la modification rédactionnelle d'un amendement adopté par la commission spéciale, il prévoit une communication de la décision de retrait de la subvention au préfet et, le cas échéant, aux autres organismes finançant l'association. Faire entrer un tiers neutre, en l'occurrence le préfet, dans le processus de décision de retrait d'une subvention vise à protéger l'association d'une éventuelle décision abusive prise par une collectivité territoriale. En somme, cette disposition me semble positive pour les deux parties.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Ravier :

Il vise à imposer la ratification du contrat d'engagement républicain lors d'un changement de direction de l'association, afin de s'assurer que le nouveau dirigeant s'engage également à respecter les principes de la République. En cas de refus, la subvention serait retirée.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Poulliat, rapporteur de la commission spéciale pour le chapitre II du titre Ier :

Cet amendement vise à obliger le nouveau dirigeant d'une association à signer le contrat d'engagement républicain. Dans le cas contraire, il serait possible de lui retirer la subvention. D'après la rédaction de l'article 6, c'est l'association et non son dirigeant qui s'engage à signer le contrat d'engagement républicain. Dès lors, l'association reste engagée même si son dirigeant change. C'est d'ailleurs tout l'intérêt d'un tel fonctionnement. En pratique, l'engagement à respecter le contrat figurera sur le CERFA – formulaire administratif réglementé – utilisé pour la demande...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Guévenoux :

...et incarnent le modèle républicain ; c'est peut-être pour cette raison même qu'elles sont aujourd'hui victimes d'attaques, de tentatives d'entrisme et de détournement de leur objet. Certains utilisent même la liberté d'association que protège notre Constitution pour servir un objectif séparatiste. L'article 6 prévoit la création d'un contrat d'engagement républicain qui subordonne l'octroi d'une subvention publique à sa signature. Son contenu est connu et simple ; en commission, nous l'avons enrichi et nous avons précisé sa définition : il s'agit de s'engager « à respecter les principes de liberté, d'égalité, de fraternité, de respect de la dignité de la personne humaine », mais aussi « les exigences minimales de la vie en société et les symboles fondamentaux de la République ». Je suis étonnée qu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurianne Rossi :

Je voulais revenir très rapidement sur l'amendement no 2151, que je comptais défendre mais que l'adoption de l'amendement no 2428 de M. le rapporteur, de bon sens, a fait tomber. Je proposais pour ma part de compléter le dispositif en veillant à ce que le cas échéant, l'ensemble des élus membres de l'assemblée délibérante concernée soient informés du retrait de la subvention. Je pense notamment aux élus d'opposition qui ne sont pas nécessairement informés des subventions allouées aux associations, qui ne le seront pas davantage de la signature du contrat d'engagement républicain et qui le seront encore moins – je le crains – du retrait de la subvention, si celle-ci devait survenir. L'amendement est tombé, mais je tenais à exprimer cette préoccupation. Je ne sais pas...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Guévenoux :

La subvention publique n'est pas un droit, et il me semble normal que le législateur prévoie de contrôler son octroi et éventuellement son remboursement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaM'jid El Guerrab :

Il vise à étendre l'obligation de respecter un contrat d'engagement républicain à toutes les entreprises françaises et autres personnes morales qui bénéficient de subventions publiques. Il apparaît en effet cohérent que toutes les personnes morales bénéficiant d'une subvention publique soient astreintes à une telle obligation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Mörch :

Étant donné que nous les soumettons à une exigence supplémentaire, je vous propose, dans le même temps, d'agir pour les renforcer y compris matériellement, pour leur simplifier la vie, pour mutualiser leurs compétences, pour simplifier l'imbroglio administratif et chronophage des demandes de subventions. Afin qu'elles puissent se consacrer pleinement à leurs actions de terrain auprès de nos concitoyens, engageons-nous, comme nous leur demandons de s'engager.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Chalas :

... institutions publiques. Je me réjouis de cette mesure qui se déclinera concrètement dans nos territoires. Je voudrais vous faire part d'une expérience tirée de mon engagement local. Lors d'une réunion du conseil municipal de la ville de Grenoble, puis d'une réunion du conseil métropolitain Grenoble Alpes Métropole, j'ai proposé l'adoption d'une charte de laïcité, qui conditionnerait l'octroi de subventions au respect des principes de la République par les associations. Elle a malheureusement été rejetée à deux reprises : évidemment lors de la réunion du conseil municipal, par la majorité verte et rouge d'Éric Piolle et de La France insoumise, et, hélas, également lors de celle du conseil métropolitain, au cours de laquelle elle a recueilli quarante-huit voix contre cinquante. C'est l'illustration...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabienne Colboc :

... difficile de nier l'entrisme communautaire qui peut parfois survenir en vue d'enfermer leurs membres, notamment les plus jeunes, dans une idéologie et de les séparer de la République. C'est pourquoi, afin de faire respecter les libertés fondamentales et l'ordre public, nous souhaitons que les associations passent un contrat d'engagement républicain, condition pour la délivrance ou le maintien de subventions publiques. Certes, il existe déjà la charte des engagements réciproques, qui est un beau travail réalisé en 2014 avec le mouvement associatif et les collectivités territoriales, mais celle-ci n'a pas de valeur juridique. Depuis le dépôt de ce projet de loi et pendant son examen en commission spéciale, des concertations ont eu lieu avec Mme la ministre déléguée chargée de la citoyenneté et le m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

...ns notre pays ! Vous êtes dans la communication. S'agissant du contrat d'engagement républicain, je dirai d'abord que le terme « contrat » est impropre, car celui-ci suppose normalement une démarche contractuelle entre deux parties. Son usage paraît ici d'autant moins approprié qu'il pourrait laisser accroire qu'il suffit de s'engager à respecter les principes républicains pour avoir droit à une subvention, ce qui n'est pas le cas. Vous le savez, l'octroi d'une subvention est une compétence discrétionnaire des assemblées délibérantes. Deuxième observation, vous n'ignorez pas, madame la ministre déléguée, que ce texte a suscité beaucoup d'inquiétudes dans le monde associatif, qui y a vu une marque de défiance. Une fois de plus, c'est à l'image de votre texte. Faute de s'attaquer à la cible, vous pe...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFlorent Boudié, rapporteur général de la commission spéciale et rapporteur pour le chapitre Ier du titre II :

Le président de la commission spéciale a dit l'essentiel en réponse aux différentes questions qui ont été posées. Monsieur Dharréville, contrairement à ce que vous avez dit, le projet de loi ne se limite pas à rappeler qu'il faut respecter la loi. Quelle qu'elle soit, qu'elle reçoive ou non une subvention publique, une association doit respecter la légalité, en toutes circonstances.