Interventions sur "sucre"

113 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, président :

...donc souhaitable que votre site soit actualisé. Je souhaiterais maintenant revenir sur les impacts très minimes que vous avez relevés malgré la reformulation de certains produits – vous avez indiqué une baisse de 1 %. Pouvez-vous revenir sur les mécanismes qui ont conduit à cet échec ? Nous avons reçu, hier, la Fédération française des diabétiques (FFD) qui nous a dit que, parfois, la baisse de sucre s'accompagnait par un ajout de gras dans les produits. Je ne sais pas si vous avez observé cette substitution, qui en traîne une augmentation des lipides, mais elle est très inquiétante. Avez-vous une analyse sur ce manque d'engagement à travers les chartes ? L'engagement volontaire ne nous semble pas être la bonne solution.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlisabeth Toutut-Picard :

...atile ou avait des comportements de déplacement, et combien il était difficile de les accompagner dans une démarche de frustration. Avez-vous pu analyser quel était le processus de formation du goût ? Puisque, en définitive, les entreprises qui voudraient se lancer dans des démarches vertueuses sont prisonnières de ce qu'elles ont elles-mêmes créé, c'est-à-dire une accoutumance, une addiction au sucre, au sel et aux matières grasses. Et maintenant qu'elles souhaitent évoluer, pour des objectifs purement économiques, ou d'image de marque, elles ont des difficultés à conserver leurs clients. Puisque les fabricants de produits ont réussi à créer ces dépendances, comment ces mêmes entreprises pourraient-elles participer à un processus de désaccoutumance ? Vous avez indiqué que l'opinion publique...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, président :

... les six secondes ! Il existe des facteurs de prédisposition au diabète. Mais il est avéré que les facteurs sociaux et environnementaux jouent un grand rôle. Les modes de vie sont déterminants dans la prévalence du diabète qui, en dépit des progrès de la médecine, compte parmi les maladies dont la croissance demeure soutenue. L'alimentation est un facteur essentiel, en particulier en raison des sucres – les glucides – et de certaines graisses – les acides gras saturés – qui caractérisent nombre de produits issus de l'alimentation industrielle à laquelle notre commission d'enquête s'intéresse particulièrement. Madame, monsieur, vous nous préciserez ce qui dans le régime alimentaire est cause majeure du diabète et en quoi s'alimenter au quotidien devient une préoccupation permanente des malade...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, président :

Je reviens à l'impact de la nourriture industrielle sur ces maladies. Vous indiquez que l'on ingère quotidiennement 100 grammes de sucre alors que 35 grammes suffiraient. Comment faire pour réduire le taux de sucre dans les aliments industriels ? Si nous voulons établir une règle, quel est le levier susceptible d'abaisser le taux de sucre ? Faut-il établir un taux de sucre par famille d'aliments ? Quel est l'outil ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Crouzet, rapporteure :

...eut prendre des dispositions et légiférer. La Belgique s'est emparée du problème de santé publique en concluant des accords avec le ministère de la santé et de l'industrie agroalimentaire pour réduire de 5 % le nombre de calories contenu dans un produit. Nous avons auditionné des personnes qui nous ont dit que l'on pouvait retirer 30 % de sel des aliments sans en modifier le goût. S'agissant du sucre, nous avons étudié les céréales du petit-déjeuner. D'ailleurs, le terme de « céréales » est un non-sens : les céréales sont devenues des bonbons et sont très loin d'apporter des fibres. La céréale de base, la matrice du produit, a été détruite. Aussi les produits sont-ils dénaturés et ne remplissent-ils plus les conditions nutritionnelles d'origine. L'appellation de céréales ne devrait plus être ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, président :

Ce qui n'est pas interdit est autorisé. Les additifs sont autorisés, les industriels se conforment à la réglementation ! Nous nous sommes focalisés sur le sucre et le sel. Vous préconisez de nous intéresser aux additifs. Le sujet monte-t-il en puissance dans vos préoccupations ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, président :

...n. Je ne prétendais pas qu'il s'agissait uniquement de communication : je souhaitais vous faire réagir car, comme M. Desouches l'a dit avec honnêteté, la recherche du prix le plus bas est l'argument premier depuis des décennies. En ce qui concerne la qualité nutritionnelle des produits, je voudrais revenir sur les engagements volontaires. Vous dites tous avoir la volonté de supprimer du sel, du sucre et du gras, mais il convient de se mettre d'accord sur le point de départ, car il n'est pas bien difficile de réduire de 60 % un produit hyper-sucré ! Des progrès ont certes été réalisés, mais nous sommes encore loin des recommandations ; les objectifs n'ont pas été atteints. L'exemple du dentifrice sans emballage a été cité, mais il en va de même pour une crème dessert : si l'un d'entre vous me...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, président :

... une liste d'additifs à proscrire dans l'alimentation. Pouvez-vous nous préciser si certaines familles d'additifs sont, selon vous, plus dangereuses que d'autres ? Vous avez aussi évoqué les méthodes de marketing de l'industrie agroalimentaire, notamment celles qui consistent à mettre en avant les minéraux et vitamines contenus dans des produits en passant sous silence, par exemple, leur taux de sucre. Ce numéro de 60 millions de consommateurs contient aussi des listes de produits végétariens transformés, allégés en sucre ou en gluten. Ne serait-ce pas là une forme insidieuse de publicité mensongère profitant de la forte demande de produits plus sains ? Et quelles mesures seraient selon vous les plus aptes à empêcher l'industrie agroalimentaire de tromper les consommateurs ? M. Olivier Andrau...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlisabeth Toutut-Picard :

Vous avez paru mettre en cause l'expertise du CSA concernant la qualité nutritionnelle des produits dont il est fait la publicité. Or, il me semble avoir entendu au sein de l'hémicycle un ministre nous dire qu'il allait se référer au CSA pour un avis technique sur un amendement proposant de réglementer les publicités sur le sucre et le sel. Cette réponse nous a laissés un peu désarmés car nous ignorions quel pouvait être le rôle du CSA sur ces questions. Pouvez-vous nous dire ce que vous pensez de son expertise ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Julien-Laferrière :

...utefois, j'imagine qu'on peut tirer rapidement des conclusions en matière de santé rien qu'en regardant ce que mangent les habitants d'une grande ville du Midwest américain et les habitants d'une ville ou l'on mangerait idéalement – vous nous direz où. Ma dernière question est plus personnelle. Je fais beaucoup de haute montagne. On m'a toujours recommandé de manger des barres de céréales et des sucres rapides une heure avant d'atteindre les 6 000 mètres d'altitude. Est-ce du « bidon » ? J'aimerais connaître votre avis sur ce point.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Thillaye, présidente :

...ure. Pour évoquer ce sujet, nous avons le plaisir d'accueillir M. Dominique Langlois, président de l'Interprofession bétail et viande (INTERBEV), M. Didier Delzescaux, directeur de l'Interprofession nationale porcine (INAPORC), M. Nicolas Ozanam, délégué général de la Fédération des exportateurs de vins et spiritueux de France (FEVS), M. Bruno Hot, président du Syndicat national des fabricants de sucre (SNFS), et M. Frédéric Michel, sous-directeur Europe au ministère de l'agriculture et de l'alimentation. Le Brexit inquiète le secteur de l'agriculture. Dans ma circonscription, j'en entends largement parler au titre des différents sujets de préoccupation des agriculteurs. Le Royaume-Uni est en effet un partenaire commercial très important pour la France, qui dégage un excédent de trois milliard...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges :

Vous ne seriez pas obligés d'étiqueter « sucre allemand » ou « sucre français ». Vous pourriez mentionner « sucre de l'Union européenne ».