Interventions sur "télévision"

558 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Fuchs :

Nous sommes en train de poser les bases d'un nouveau service public, puissant, fier et souverain. Il faut des symboles. Il existe une suspicion ou, en tout cas, une équivoque sur le lien – historique, puisqu'il date de l'ORTF – qui pourrait exister entre l'exécutif et le service public. Il faut lever toutes les ambiguïtés. La télévision des Français doit faire l'objet de débats au Parlement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

...ait des propositions en ce sens, et vous n'en voulez pas… Quelle que soit la structure retenue, le problème est le recul des moyens. Nous souhaitons vous alerter sur la sous-dotation qui pèse sur l'avenir de l'audiovisuel public. La création de France Médias intervient dans un contexte marqué par des coupes budgétaires depuis plusieurs années : 2 000 postes ont été supprimés depuis 2012 à France Télévisions, et le projet de loi de finances pour 2020 a entériné une baisse de 70 millions d'euros de ressources publiques, dont 62 millions concernant France Télévisions. Le conseil économique et social central de cette société a annoncé une nouvelle suppression de 250 postes en 2020. Comment peut-on mener une réforme qui « donne les moyens à l'audiovisuel public de s'adapter à la révolution des usages »...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédérique Dumas :

Cette taxe est aujourd'hui liée à la détention d'un poste de télévision. Vous avez dit le contraire du ministre, à savoir que l'on discutera dans quelques mois de la modernisation de la contribution à l'audiovisuel public. Le fera-t-on dans quelques mois ou, comme le ministre l'a indiqué, en 2023 ? Il est vrai qu'on peut commencer le débat maintenant…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé, rapporteure générale :

Nous proposons de reporter à 2023 l'entrée en vigueur de la répartition des ressources publiques au sein du groupe France Médias, afin que les décisions budgétaires qui seront prises ne contrarient pas les trajectoires financières sur lesquelles l'État s'est engagé vis-à-vis des sociétés nationales de programme pour la période 2019-2022 et sur lesquelles France Télévisions et Radio France ont construit leurs projets stratégiques. M. le ministre a indiqué son accord sur ce point lorsque nous l'avons auditionné la semaine dernière, - je le cite - « en vue d'harmoniser durée des mandats des patronnes et patrons de l'audiovisuel public, plan de financement pluriannuel 2019-2022 et création, à partir de 2021, de la holding, avec une accélération à partir du 1er janvier...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

...inimum qui existe aujourd'hui, notamment dans les transports, est critiqué par l'ensemble des organisations syndicales. Et pourtant, le raisonnement peut s'entendre : aux heures de pointe, on doit transporter les gens afin de ne pas les laisser bloqués quelque part. Mais dans le domaine de l'audiovisuel public, il n'y a aucune raison de remettre en cause le droit de grève. S'il y a une grève à la télévision, on arrête de la regarder et c'est tout. Les dispositions prévues par ce texte remettent insidieusement en cause un droit fondamental. Par ailleurs, qui s'occupera de délivrer l'information en cas de grève ? Ceux qui ne sont pas en grève et qui sont contre le mouvement social ? On pourrait dès lors s'interroger sur la qualité de l'information diffusée. Rien ne justifie ce type de dispositions. J...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Piron, rapporteure pour les articles relatifs à l'audiovisuel public :

Cet amendement vise à supprimer une disposition obsolète, en maintenant la possibilité pour les sociétés de l'audiovisuel public de participer à des accords de coproduction, comme c'est le cas entre France Télévisions et Radio France pour la chaîne de télévision Franceinfo.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédérique Dumas :

Mon amendement AC299 va dans le même sens : les différentes chaînes doivent pouvoir faire la promotion les unes et des autres. C'était un acquis important introduit lors de la création de l'entreprise commune France Télévisions en 2009, à l'initiative d'un grand président du groupe, Marc Tessier.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Victory :

L'amendement AC954 également : nous avons tous eu accès aux mêmes sources, et nous avons tous entendu ce que France Télévisions demandait. Il s'agit d'encourager les réflexes de promotion mutuelle entre chaînes de l'audiovisuel public, ce qui nous semble très important dans la perspective d'une mutualisation et d'un travail en commun sur les programmes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Fuchs :

Mon amendement AC555 va dans le même sens. Si nous souhaitons que France Télévisions soit un grand groupe public, il nous faut raisonner en ces termes, en évitant que les différentes chaînes évoluent séparément, chacune dans sa ligne d'eau. Il faut créer des synergies.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Bothorel, rapporteur pour avis de la commission des affaires économiques :

Cet amendement a pour but de renforcer la mobilisation des médias de l'audiovisuel public afin qu'ils recherchent une plus grande cohérence entre la publicité qu'ils diffusent et les enjeux de la transition écologique. Cette mobilisation spécifique des médias du service public – Radio France, France Télévisions, France Médias Monde, ARTE-France, TV5 Monde – préparera une extension au secteur privé qui pourra être envisagée par la suite.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

Je soutiens cet amendement. Nous savons à quel point la télévision est un puissant vecteur de stimulation, qui créé des envies et des besoins, notamment chez les jeunes. En tant que citoyens mais aussi en tant que parents, nous faisons tous face à ce paradoxe : en matière d'alimentation comme de pratiques courantes, les messages transmis par la publicité sont souvent totalement contradictoires avec la manière dont nous essayons d'élever nos enfants. Au-delà des ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Victory :

... conduit à lui substituer une offre intégralement numérique. Nous pensons que cette solution est contraire aux objectifs du service public, qui doit offrir des programmes de proximité et s'adresser à tous les publics. Nous sommes d'ailleurs nombreux à nous être exprimés contre cette suppression, et les chiffres sont révélateurs : 75 % des vidéos visionnées par les enfants le sont encore devant la télévision et en direct, et France 4 était en tête des audiences pour la tranche d'âge 4-10 ans, ce qui atteste bien de sa réussite. Tant que les Français ne seront pas tous en mesure d'avoir accès à des services de médias audiovisuels à la demande, et que les études d'usages ne démontreront pas que leur consommation non linéaire est devenue prépondérante, France Télévisions doit maintenir son offre pour l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédérique Dumas :

Vous dites que les offres de France Télévisions, notamment sa chaîne pour les enfants, n'ont rien à voir avec la question de l'audiovisuel public et de ses missions, dont nous discutons depuis le début de la journée… Peut-être devriez-vous prendre toutes les décisions par voie réglementaire ! À quoi sert un article – qui aurait pu être un projet de loi en lui-même, puisqu'il comporte près de deux cents alinéas – censé régir les missions de l'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCéline Calvez :

.... Je vous engage à aller les consulter avec vos yeux d'adultes, mais aussi vos yeux d'enfants. Nous avons enfin la possibilité d'avoir un temps d'avance sur les usages, et je vous invite vraiment à considérer les choses de cette manière, comme une opportunité pour la jeunesse. Je ne suis pas certaine que 75 % de ce qui est regardé par les enfants le soit encore sur le linéaire, devant un écran de télévision ; et pourtant, nous nous sommes engagés, par un amendement que nous avons adopté, le maintien d'une offre linéaire sur leurs carrefours d'audience.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Victory :

Je suis tout de même surprise de vous entendre répondre que cet amendement n'a aucun rapport avec le texte ! Ou alors, je me demande de quoi il faudrait parler… Prendre un temps d'avance, certes, mais à condition que cela ne se fasse pas au détriment des enfants qui ont encore des pratiques plus classiques, sur la télévision hertzienne, avec des programmes qui fonctionnaient vraiment bien. L'un n'empêchant pas l'autre, nous maintenons que la suppression de France 4 n'était pas une bonne idée.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Gérard :

Je suis d'autant plus à l'aise pour intervenir sur ce sujet que je fais partie de ceux qui, il y a deux ans, avec Frédérique Dumas notamment, se sont vivement inquiétés de la disparition de France 4. Cela dit, au cours de ces deux années, France Télévisions a accompli un travail remarquable, à la fois sur la préparation et le lancement de la plateforme numérique Okoo et sur celle dédiée à l'outremer, en remplacement de France Ô. Même si la décision était de mon point de vue mauvaise, revenir en arrière risquerait de fortement compromettre le démarrage de cette plateforme, qui commence à prendre forme et à trouver son public – d'autant que, comme s'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Piron, rapporteure pour les articles relatifs à l'audiovisuel public :

Il s'agit d'actualiser la rédaction du texte pour prendre acte du fait que France Télévisions ne retransmet plus les débats parlementaires dans leur intégralité, mais rend compte des travaux des deux assemblées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVirginie Duby-Muller :

En effet, désormais, France Télévisions produit un compte rendu des travaux parlementaires. L'exclusivité de la retransmission des questions d'actualité au Gouvernement a été transférée de France 3 vers les deux chaînes parlementaires, LCP et Public Sénat, selon des modalités définies d'un commun accord entre France Télévisions et les bureaux des deux assemblées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Testé :

L'amendement AC79 vise à introduire une dérogation à l'interdiction de diffuser de la publicité en soirée : celle-ci ne s'appliquerait qu'à la retransmission d'événements sportifs, afin que France Télévisions puisse rester compétitive dans un contexte d'inflation des droits télévisés – comme l'a montré récemment le cas de Roland-Garros, dont les droits de certaines représentations nocturnes ont finalement été raflés par Amazon. Les droits de retransmission des Jeux olympiques de Tokyo de 2020 ont été acquis au prix fort, et le risque est réel de voir ceux de Paris en 2024 échapper au service public ;...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDenis Masséglia :

Je rêve qu'un jour les finales de League of Legends, ou même celle de Rainbow Six – le Six Major –, qui est un jeu français développé par Ubisoft, soient retransmises sur France Télévisions. Pour sensibiliser l'audiovisuel public français à ce type d'événements, je souhaiterais, par mon sous-amendement AC1375, que les jeux vidéo soient aussi inclus dans cette dérogation.