Interventions sur "taxe"

6677 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Bruneel :

Que les choses soient claires : j'ignore si l'amendement de M. Julien-Laferrière sera ou non retiré, mais si c'est le cas, je le reprendrai. Je pense pour ma part qu'il faut aller jusqu'à un taux de 0,5 % pour la taxe sur les transactions financières. Cela ne mettrait pas les financiers sur la paille : au plan mondial, en quarante ans, de 1975 à 2015, le produit intérieur brut a été multiplié par 15, la capitalisation boursière par 50 et le montant des transactions boursières par 300. Beau témoignage de la financiarisation de l'économie ! Nous avons tellement besoin d'argent aujourd'hui ; le Gouvernement répon...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Saint-Martin :

Ce sont des choses qui arrivent, même si c'est regrettable. Sans vouloir être son porte-parole, on peut faire confiance à sa capacité à bien anticiper et analyser les besoins de financement de la SGP – car c'est bien de cela qu'il est question. Le mécanisme de cette taxe de 20 % sur une zone de bureaux « premium » – il faut rappeler que cette zone a été sélectionnée en fonction d'une assiette précise – …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Saint-Martin :

… est-elle la meilleure méthode ? Une augmentation de taxe, quel que soit le contribuable, n'est jamais la meilleure méthode. Mais il me semble que c'est la plus intelligente par rapport à un besoin global de la SGP.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

Après avoir adopté l'amendement précédent, j'espère que vous continuerez sur votre lancée et vous laisserez convaincre par le présent amendement, qui tend à renforcer significativement le taux de la taxe sur les logements vacants, la TLV. Le 27 juillet 2017, Emmanuel Macron déclarait : « La première bataille, c'est de loger tout le monde dignement. Je ne veux plus, d'ici la fin de l'année, avoir des femmes et des hommes dans les rues, dans les bois ou perdus. » Malheureusement, les chiffres parlent d'eux-mêmes : 140 000 personnes sans domicile fixe, pour plus de 2,8 millions de logements vacants...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Cariou :

Je rappelle que la niche Copé permet de taxer à un taux minoré les plus-values tirées de cessions de titres dits « à long terme », c'est-à-dire détenus depuis plus de deux ans et à au moins 5 % par les entreprises soumises à l'IS. Le montant de la plus-value est déduit du résultat fiscal taxé au taux normal de l'IS. Or nous faisons baisser le taux d'IS de droit commun : en l'absence de mesures appropriées, la niche Copé va prendre de l'ampl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

...ogement dans la dégradation du pouvoir d'achat des familles, locataires comme propriétaires. À l'heure de cette crise du logement, il est insupportable de voir le nombre considérable de logements vacants, notamment dans les zones tendues. Dans la seule ville de Paris – on évoque souvent ses prix exorbitants et la difficulté à s'y loger – , il y a 100 000 logements vacants. C'est ahurissant ! La taxe majorée sur les logements vacants que nous proposons représente ni plus ni moins qu'une incitation à louer ou à vendre les logements immobilisés et inutiles afin de les remettre dans le circuit locatif ou dans celui de l'accession à la propriété. Ceux qui voudraient à tout prix les laisser vacants paieraient une taxe qui, je le rappelle, est fléchée vers l'Agence nationale de l'habitat, et appara...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Giraud, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Je partage votre constat. J'ai été l'un des premiers maires à appliquer la taxe d'habitation sur les logements vacants, la THLV, que les communes peuvent volontairement instaurer ; je comprends donc votre raisonnement. Cela étant, les logements vacants ou sous-occupés représentent en France un problème global. Parmi les outils dont nous disposons pour y faire face, il y a la THLV, qui n'est pas visée par l'amendement puisqu'elle est volontaire et qu'elle concerne en général...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Mattei :

On taxe beaucoup les stocks et peu les flux, et je regrette l'absence de réflexion à ce sujet. Ainsi, la question n'a pas du tout été abordée dans le cadre de l'amendement précédent, relatif à la taxation des bureaux dans les zones « premium », que j'ai voté. La vacance est aussi liée à la rétention foncière : on attend pendant des années sans vouloir louer les biens inoccupés. L'axe de réflexion n'est p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatricia Lemoine :

Il s'agit d'instaurer une taxe sur l'acquisition des animaux de compagnie. Cette taxe, d'un taux de 10 %, s'imputerait sur le prix d'achat des animaux. L'objectif est de lutter contre les achats « coup de coeur », notamment en animalerie : tous les ans, des milliers d'animaux sont abandonnés à la suite de tels achats. En revanche, l'amendement exclut du champ d'application de cette taxe les animaux achetés en refuge, en fourr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

L'amour que l'on porte aux animaux ne s'évalue pas par une taxe de 10 %. On ne peut accepter cette proposition. Vous taxez l'amour, ma chère collègue !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda :

Il concerne la taxe d'enlèvement des ordures ménagères, la TEOM. Actuellement, les services fiscaux prélèvent 8 % de frais de gestion et de recouvrement de cette taxe – frais d'assiette et dégrèvements, par exemple. Au PLF 2019, on avait voté une part incitative permettant d'abaisser les frais de gestion pour les collectivités qui s'engageaient dans une démarche de réduction des déchets ; mais cette baisse est très ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédérique Dumas :

...e gestion portant uniquement sur la TEOM avec une part incitative, telle que la propose le Gouvernement, ne concerne qu'une minorité des collectivités qui financent la gestion des déchets par le biais de la TEOM, et elle n'est que temporaire. Il s'agit donc bien d'un amendement de cohérence puisqu'il vise à aligner les frais prélevés par la trésorerie sur les frais pratiqués pour la gestion de la taxe foncière sur les propriétés bâties, ces deux taxes faisant l'objet d'un traitement commun par les impôts.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédérique Dumas :

...souplesse, de sur-mesure ; nous avons besoin de dispositifs dont on est sûr qu'ils permettent d'atteindre les objectifs fixés ; or nous appliquons des principes, aveuglément. L'incohérence, car vous n'avez à la bouche que le mot « évaluation » ; pourtant, vous prenez souvent vos décisions en vous dispensant d'évaluations, ou en les balayant d'un revers de main. Après les suppressions aveugles de taxes, nous avons désormais droit à quelque chose de plus subtil, de plus technique, de plus intelligent : le bornage. L'absence de bornage n'empêche pas l'évaluation ! Vous proposez un amendement instaurant des évaluations annuelles – ce que je trouve cohérent, pour le coup – , mais vous y ajoutez un bornage, au mépris de deux principes essentiels pour les investisseurs : l'exigence de prévisibilité ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabrice Brun :

En ce qui concerne les frais de gestion prélevés par la trésorerie, comment expliquez-vous, monsieur le rapporteur général, monsieur le secrétaire d'État, un tel différentiel de facturation du service entre la TEOM et la taxe foncière sur les propriétés bâties ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédérique Dumas :

La taxe sur les bonis est due par les entreprises d'assurance de dommages lorsque les provisions pour sinistres qui ont été constituées et fiscalement déduites étaient excédentaires. Elle est auto-liquidée par l'entreprise et doit être représentative de l'intérêt correspondant à l'avantage de trésorerie obtenu du fait du provisionnement excédentaire. Depuis sa création et jusqu'à l'an dernier, son taux ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoit Potterie :

Nous proposons une baisse de la taxe sur les surfaces commerciales – TASCOM – , taxe inéquitable puisqu'elle ne touche que les commerces physiques et non le commerce en ligne – e-commerce. Nous souhaitons la baisser de 25 %, avec une compensation de l'État pour les communes qui en bénéficient aujourd'hui. La perte de recettes représenterait environ 240 millions d'euros que nous proposons de compenser par la mise en place d'une taxe ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédérique Dumas :

S'il faut en effet inciter à moins d'artificialisation des sols et à plus d'utilité, il est essentiel de taxer les entrepôts et les centres logistiques des commerces en ligne.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédérique Dumas :

Il est maintenu. Nous parlons depuis très longtemps de réduire les iniquités, et nous ne faisons rien. Les positions prises sur la « taxe GAFA » en témoignent, puisque cette taxe sera inefficace. Nous avons l'occasion d'agir efficacement : profitons-en !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

Dans le même esprit, il vise à moduler la taxe sur les surfaces commerciales selon leur localisation, ce qui présenterait un double avantage. Cela freinerait l'artificialisation des sols en zone périubaine. De mémoire, en France, toutes les vingt minutes, on artificialise l'équivalent de quatre terrains de football de terres agricoles ! Nous sommes donc confrontés à un immense sujet environnemental et climatique. Cette modulation permettrai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStella Dupont :

Je me permets de revenir sur l'amendement no 1064 de M. Matthieu Orphelin, qui aurait dû être soutenu avant celui-là, mais qui n'a pas été défendu. Je souhaite que l'on revienne sur le sujet en nouvelle lecture. Dans mon département, une grande enseigne nationale ouvre ses commerces le dimanche après-midi en centre-ville, ce qui déstabilise le petit commerce. L'amendement visait à taxer les premiers au profit des seconds. Je crois que nous serons nombreux à être concernés par ce type de pratiques.