Interventions sur "taxe"

6677 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Lacroute :

...contraire de changer la façon de faire de la politique écologique en substituant au système punitif un système incitatif. Si vous privez les agriculteurs de marges de manoeuvre, comment voulez-vous qu'ils aient les moyens de modifier leur comportement ? Pour promouvoir la politique écologique, il faut d'abord fournir de l'oxygène ; c'est un cycle vertueux qu'il faut amorcer. Et puis le temps des taxes écologiques sans étude d'impact doit être révolu. Il est urgent d'amplifier à la fois la recherche et l'accompagnement financier et humain de l'ensemble de nos agriculteurs dans cette transition, aussi bien les exploitants en agriculture biologique que les autres, et non de les taxer davantage.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

… mais dès qu'il y a une nouvelle taxe à inventer, on est toujours les premiers à le faire. Je pense sans cesse à tous ces problèmes de concurrence déloyale par rapport aux pays qui nous entourent. Même si, au groupe Libertés et territoires, nous ne sommes pas du tout opposés à une transition écologique, il faut reconnaître que cela demande des investissements. Et comment allez-vous les trouver ? Vous avez mis en place l'épargne de pr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRodrigue Kokouendo :

Comme le constat ayant poussé à l'introduction de l'article 76 l'indique, les taxes et redevances existantes n'ont pas permis de réduire l'utilisation des produits concernés. En effet, la réalité à laquelle se confrontent les agriculteurs de mon département, la Seine-et-Marne, et plus globalement l'ensemble de la profession, est celle d'une absence de solutions alternatives durables. La volonté de faire de la recherche est concrète, comme en témoigne le contrat de solutions pou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bricout :

...agriculteurs eux-mêmes. Je ne sais pas, chers collègues, si vous les avez rencontrés ou si vous connaissez leurs syndicats, mais moi j'ai senti des gens mal à l'aise face à la situation actuelle. Je pense qu'ils ont sincèrement envie d'en sortir, d'abord pour leur propre santé. Mais on voit bien que c'est quelquefois compliqué. Or devant ce malaise des agriculteurs, on en remet une couche, on les taxe au nom de mesures incitatives.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bricout :

On est dans le punitif. Le problème d'acceptabilité de ces taxes est lié à l'équilibre économique de leur exploitation par rapport à la concurrence. On voit bien qu'il faut trouver des solutions moins brutales, des solutions d'accompagnement, des solutions de conversion, et prendre le temps nécessaire pour cela – j'ai ainsi noté qu'un rapport était en préparation sur la sortie des glyphosates. Il faut prendre le temps de la patience pour accompagner les agric...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Jolivet :

... méthode, plus précisément sur la nécessité d'accompagner la conduite du changement dans le domaine des productions agricoles. Ces deux sous-amendements vous proposent une tarification différente jusqu'en 2023 et l'application de la tarification proposée par le Gouvernement à compter de cette échéance. Il y a, je crois, autant d'agriculteurs que d'agricultures et de sols. Les amener à payer une taxe de façon brutale en leur disant que demain la culture bio sera omniprésente ne me paraît pas une bonne chose. Cela revient en effet à les faire payer avant de voir ce que l'on va faire. Nous avons tort ; c'est une mauvaise méthode. Il faudrait travailler à l'envers. Les taxes que je vous propose, avec des seuils moins élevés, permettraient de leur adresser un signal et d'être en mesure ensuite d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédérique Dumas :

Je voulais prendre la parole à propos de cette incohérence apparente. D'un côté, on demande à supprimer partiellement l'utilisation de l'huile de palme ; il s'agit donc d'une action directe sur un produit qui peut poser problème. De l'autre côté, on parle de taxe écologique et punitive, mais on n'est même pas sûr qu'elle atteindra effectivement son but, qui est d'inciter les gens à passer à autre chose puisque – au contraire, on va faire peser beaucoup d'autres choses sur eux. Il n'y a donc pas du tout d'incohérence entre ces deux choix ; il me paraît très important de le dire, parce que vous avez évidemment le droit de défendre le contraire, mais pas de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAmélie de Montchalin :

...ttre de lever 50 millions ou plus ? Le débat que nous devons avoir ici ce soir peut se résumer ainsi : avons-nous, monsieur le ministre, la possibilité de revoir potentiellement le barème au cas où nous dépasserions, dans le courant de l'année, les 50 millions ? Telle est la question que posent les agriculteurs : depuis six mois, on parle de 50 millions d'euros, mais si jamais le produit de cette taxe dépassait ce montant, que ferons-nous ? Telle est la question qu'ils posent et le premier enjeu. Revenons donc à la question au lieu de nous perdre dans des débats généraux. Deuxième enjeu : à quoi servent ces 50 millions ? Ils financent les agences de l'eau et la transition du plan bio. Ici, dans cet hémicycle, depuis dix-huit mois, on nous entend parler du pilier 1 et du pilier 2, du financeme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

...s sont ambiguës sauf une : la défiscalisation des heures supplémentaires, dispositif cadré et connu. Ces heures supplémentaires défiscalisées ont été appréciées à l'époque du président Nicolas Sarkozy, on les remet en application, ce que nous demandions depuis longtemps ; nous applaudissons avec enthousiasme. En revanche, toutes les autres mesures annoncées sont terriblement ambiguës. Prenons la taxe sur les carburants : nous allons adopter le texte du Sénat qui supprime les hausses prévues le 1er janvier 2019 et les années suivantes. Pouvez-vous nous confirmer que les hausses prévues en 2020, 2021 et 2022 n'auront pas lieu ? Je rappelle que nous sommes tenus par une loi de finances triennale qui a défini la pente de ces augmentations. Monsieur le ministre, merci d'être précis sur ce sujet. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Cariou :

... semble qu'un consensus peut se dégager aujourd'hui pour conserver le niveau de taxation de la « niche Copé ». Diverses approches sont possibles. J'entends ceux qui nous expliquent qu'ailleurs les cessions de titres sont moins taxées. Pour ma part, j'ai tendance à penser que lorsqu'un enrichissement a lieu – une plus-value est un enrichissement – , il doit faire l'objet d'une taxation. Si l'on ne taxe pas l'enrichissement où il a lieu – autrement dit le résultat des entreprises, en particulier celui des plus-values à long terme – , on est amené à taxer davantage la consommation, ce dont les Français ne veulent plus. Cet amendement adopté par la commission des finances, qui fait l'objet d'un sous-amendement pour des raisons de légistique, vise à « récupérer » la partie de « niche Copé » pour l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Giraud, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

... l'a encore avancée au 1er janvier 2019. L'accélération de l'entrée en vigueur de cette mesure s'est traduite par l'adoption d'amendements de crédits en première lecture à l'Assemblée nationale puis au Sénat, augmentant au total de 716 millions d'euros les crédits de paiement de la mission « Solidarité, insertion et égalité des chances ». Je pense, en second lieu, à l'annulation de la hausse des taxes sur le carburant.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Giraud, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

La commission s'est ralliée à la position du Sénat, introduite à l'article 18 terdecies, gelant la trajectoire carbone sur les taxes intérieures de consommation. Dans le même esprit, et en allant sur ce point plus loin que le Sénat, la commission a décidé de proposer la suppression de l'article 19, dont l'objet était de mettre un terme au tarif réduit de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques applicable au gazole non routier. Ainsi, au total, près de 4 milliards d'euros de hausse initialement prévue ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

...plémentaires, soit vous procédez à des gels de crédits sans le dire. Quel que soit le scénario que vous retiendrez, votre pilotage des finances publiques sera marqué du sceau de l'insincérité et du mensonge. Insincérité également en matière de recettes. Le budget que vous imposez à votre majorité pour 2019 fait apparaître 414 milliards d'euros de recettes, qui incluent les 4 milliards d'euros de taxes énergétiques supplémentaires. Or, dans l'urgence, vous avez dû renoncer à ces 4 milliards d'euros, mais ces montants n'apparaissent toujours pas dans le projet de loi qui nous est soumis, notamment parce que le Sénat a rejeté votre amendement sur l'article d'équilibre, contestant vos calculs sur le coût des amendements qu'il a adoptés en première lecture. Insincérité enfin – même si elle n'est ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

Mais ce sont les chiffres de l'INSEE. Quant aux déclarations d'investissements directs étrangers en capital, recensées par la Banque de France, elles atteignent, depuis le 1er janvier 2018, 34,6 milliards d'euros, soit l'équivalent de 2015, rien de plus, en dépit de toutes vos aides. Quel est l'effet du CICE, de la flat tax, de l'exonération de la taxe sur les dividendes, de la suppression de l'ISF ? Ceux qui cherchent du travail attendent toujours et ceux qui le perdent crient leur colère. En revanche, sans surprise, la France reste la championne du monde de la distribution des dividendes. Nos barons du CAC 40 en sont tellement friands qu'ils en ont distribué 46,8 milliards en 2017, soit 48 % de leurs résultats en moyenne. Record du monde ! ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

...as parlementaire : je suis très étonné que nous puissions réexaminer aussi vite le projet de budget, en évitant le débat qui s'imposait compte tenu des moments historiques que nous venons de connaître et qui, je l'espère, se poursuivront. Dans ce projet de budget, par exemple, il aurait convenu de ne pas déclarer irrecevables les amendements de l'opposition visant à gager le rétablissement de la taxe carbone à son niveau de l'année dernière par le rétablissement de l'ISF, la suppression de la flat tax et d'autres dispositifs. Nous ne pouvons même pas les présenter !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

Il a bon dos, l'entonnoir, lorsqu'il s'agit d'éviter le débat de fond ! Diminuer la taxe carbone, cela signifie-t-il que les déficits publics seront creusés, qu'il faudra diminuer les dépenses publiques ou, au contraire…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAmélie de Montchalin :

...illions d'euros de crédits, en 2019, pour les universités et la recherche ? Est-ce tourner autour du pot que d'avoir voté l'amendement sur l'abus de droit de notre collègue Bénédicte Peyrol, qui permet enfin de s'attaquer à l'optimisation fiscale d'une manière agressive ? Est-ce tourner autour du pot que de baisser de 6 milliards d'euros les impôts sur les ménages, notamment avec la baisse de la taxe d'habitation ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAmélie de Montchalin :

Non, je ne crois pas que la taxe d'habitation concerne les plus riches, monsieur Roussel ; elle concerne au contraire les 80 % de ménages qui ne sont pas parmi les plus riches. Nous, élus de la majorité, reconnaissons avec beaucoup d'humilité…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

...ugmenté au cours de l'année 2018, c'est l'assurance-vie. Or celle-ci est investie essentiellement dans des titres d'État et des grandes entreprises, non dans les PME. Le lien entre industrie et capital, que vous soulignez, ne s'est donc pas concrétisé en 2018, bien au contraire, notamment parce que les 500 millions de l'ISF-PME ont disparu du financement des PME. S'agissant, troisièmement, de la taxe sur les GAFA – les géants du numérique – , nous vous soutenons évidemment sur le principe. Le problème, c'est que cette taxe, pour l'heure, ne figure pas dans votre projet de loi de finances – mais peut-être déposerez-vous un amendement en ce sens tout à l'heure. Nous sommes prêts à vous soutenir sur le principe, je le répète, mais encore faudrait-il que nous sachions ce que vous prévoyez. Enfin...