Interventions sur "taxe"

6677 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Christine Dalloz :

...contre des difficultés, mais n'oubliez pas que le secteur n'a presque pas bénéficié de chômage partiel, puisqu'il y avait de l'activité et du travail. Le problème est que les stocks n'ont pu être écoulés, d'où la constitution d'un surstock. J'entends bien le refus de faire bénéficier une activité d'un avantage fiscal à l'entrée et à la sortie, mais nous pourrions prévoir une exonération avant de taxer normalement les sorties de stock ultérieures. Il ne faut pas faire supporter fiscalement aux viticulteurs des stocks qu'ils ne peuvent pas vendre. Ils ont un problème de trésorerie colossal, d'autant que leurs charges sociales et leur fiscalité seront déterminées par leur stock. Or celui-ci est involontaire et découle de la crise.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabrice Brun :

La taxe sur les surfaces commerciales – TASCOM – mérite certainement un débat plus large au vu des distorsions fiscales et aussi des distorsions de concurrence qui existent entre les acteurs du secteur : les commerces de proximité ont été durement touchés par la crise sanitaire et le confinement alors que les entreprises du e-commerce en ont plutôt bénéficié. En guise d'amortisseur, nous proposons d'int...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLise Magnier :

...aleur ajoutée de deux autres impôts sur les facteurs de production : la TASCOM est, elle aussi, un impôt de production, notamment pour les commerces, puisqu'elle est assise en partie sur leur chiffre d'affaires. À un moment où les commerces souffrent de la crise au point que nombre d'entre eux risquent la fermeture, notamment dans les villes petites et moyennes, nous proposons de plafonner cette taxe.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Le plafonnement n'est prévu que pour l'ancienne taxe professionnelle – la CFE et la CVAE. Pourquoi ne pas y inclure le foncier bâti et la TASCOM ? Cet amendement, je l'ai déposé pour stimuler la réflexion gouvernementale. Qu'en pensez-vous, monsieur le ministre délégué ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Saint-Martin, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

... mais est-ce bien responsable du point de vue des finances publiques ? ou bien une réforme de la fiscalité des géants du numérique, engagée de manière multilatérale – c'est évidemment la meilleure approche. En tout état de cause, nous sommes bien conscients des difficultés que la TASCOM entraîne pour nos commerçants et nos artisans, notamment dans les villes moyennes, mais l'intégration de cette taxe dans le PVA ne saurait constituer la solution. Ce débat n'en est pas moins intéressant.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

Il y a plus de trois ans, lorsqu'il a pris ses fonctions, Bruno Le Maire s'est solennellement engagé à instaurer, dans les six mois, une taxe sur les géants du numérique. Il affirmait vouloir être jugé sur cette réforme, qui devait être appliquée dans les deux ans… Presque quatre ans se sont écoulés, et rien !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

Monsieur le rapporteur général, monsieur le ministre délégué, vous reconnaissez que la TASCOM pose problème et vous soulignez la difficulté de taxer les entrepôts. Au fond, vous rejoignez nos arguments en faveur d'une réforme complète de la fiscalité locale !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

C'est uniquement grâce à elle que pourront être trouvées les solutions aux difficultés que vous soulignez. Après la taxe d'habitation, les mesures que vous prenez à présent en matière de fiscalité locale continuent de rompre le lien entre le citoyen et le service public local. C'est un vrai problème, auquel vous n'apportez aucune solution.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Cet amendement est simple : il vise à intégrer les taxes sur le foncier bâti dans la baisse du plafonnement de la CET, qui comprend déjà la CVAE et la CFE. Je n'ai jamais compris pourquoi cela n'avait jamais été fait. Le Gouvernement lui-même reconnaît que c'est nécessaire puisqu'il propose, dans un autre article, la suppression de la CFE et des taxes sur le foncier bâti pour les établissements industriels – je voterai pour cette disposition. Je vous...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Holroyd :

...teur général et le ministre délégué car ce sujet est en effet particulièrement important. Il s'agit tout d'abord de savoir de quel outil on parle précisément : je rappelle que la taxation sur la valeur ajoutée porte sur les salaires et sur les investissements. Conditionner cette baisse de taxation dans le cadre d'un plan de relance serait donc un non-sens puisque cela pousserait les entreprises à taxer plus les salaires et les investissements. L'outil ne peut pas fonctionner. Toutefois, même si, comme le rapporteur général et le ministre délégué l'ont expliqué, cet article est techniquement le mauvais endroit pour aborder cette question, celle-ci est essentielle. Je rejoins sur ce point mon collègue Éric Alauzet : il s'agit non pas de l'aborder sous l'angle des sanctions mais sous l'angle des...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

Monsieur le ministre délégué, pourriez-vous me dire où nous en sommes de la taxe GAFA ? Il paraîtrait que les ministres des finances du G20 auraient échoué hier à endosser les travaux de l'OCDE au sujet de la taxe numérique, et ce en raison du blocage américain. Ce serpent de mer continue donc de susciter le débat au sein du G20 comme de l'Europe. On n'avance pas !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

Quand réussirons-nous à faire payer ces entreprises du numérique, qui versent deux fois moins d'impôts que les entreprises françaises exerçant dans notre pays une activité normale ? Elles pratiquent l'évitement fiscal, l'optimisation fiscale. Nous avons émis des propositions visant à les taxer ici, en France : Bruno Le Maire les a écartées, au motif que la France allait oeuvrer en ce sens à l'échelon européen.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

Le président américain a menacé de taxer le vin : nous avons tout de suite battu en retraite. La taxe GAFA n'est toujours pas appliquée, et elle n'est pas près de l'être. Nous proposons cette fois modestement, par l'intermédiaire de cet amendement, de spécifier ce qu'est un établissement stable dans le domaine du numérique et de faire en sorte que ces entreprises paient le même impôt, au même niveau, que les entreprises françaises. Fa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

On vieillit vite à l'Assemblée. Lorsque nous lui demandions à quand l'Europe sociale, à quand l'Europe fiscale, le ministre Bruno Le Maire parlait d'une taxe sur les GAFA : « Dans six mois, je vous le promets ! Dans six mois, je m'y engage ! »

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

Google continue d'envoyer dans des paradis fiscaux 85 % de son chiffre d'affaires – autant qui n'est pas comptabilisé en France – , Apple 79 %, Facebook 74 %. Chaque année, 10 milliards d'euros sont ainsi délocalisés. Et nous, on attend ! On attend que tout le monde tombe d'accord, car nous ne pouvons lancer seuls une taxe comme celle-ci : il faut que la décision soit multilatérale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

En revanche, d'autres pays ont décidé d'avancer seuls, considérant qu'attendre l'Europe était le moyen le plus sûr de ne rien faire. L'Italie a adopté assez tôt, dès 2017, une taxe GAFA domestique plafonnée à 3 %, qui épargne les PME et les start-up. L'exécutif britannique a annoncé, le 29 octobre 2018, l'instauration d'une taxe sur le chiffre d'affaires de ces entreprises d'ici à 2020. En Espagne, le conseil des ministres a approuvé un projet de taxe Google. Il faut avancer sans attendre que tout le monde soit d'accord ! Il est curieux que la France puisse faire progresser...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Saint-Martin, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

En tant qu'adversaires politiques, nous devons nous battre à la loyale, arguments contre arguments. Ne racontez donc pas n'importe quoi : la taxe sur les services numériques, nous l'avons faite.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Saint-Martin, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Elle est inscrite dans le droit français et elle a rapporté 400 millions d'euros en 2019. Vous dites que d'autres pays ont agi avant nous, ou mieux que nous, mais c'est faux. L'Italie a opté pour une version dégradée de notre taxe, ce qui est déjà une bonne chose.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Saint-Martin, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

... France est rentrée à la niche alors que d'autres pays se sont élevés contre l'Europe : encore une fois, c'est totalement faux ! Par ailleurs, vos amendements n'ont aucune chance d'opérer, car pour aller plus loin, que vous le vouliez ou non, il faut des accords multilatéraux. La France a montré la voie ; si Bruno Le Maire n'avait pas fait adopter la loi du 24 juillet 2019 portant création d'une taxe sur les services numériques, la taxe GAFA ne serait pas aujourd'hui l'une des ressources propres dont l'Union européenne envisage de se doter pour faire face à l'endettement mutualisé. Vous dites des contre-vérités, vos amendements ne tiennent pas la route, et il est temps que les Français le sachent. Avis défavorable.