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... aujourd'hui la mobilisation dégénère ; j'ai appris qu'un incendie a malheureusement ravagé ce matin un lycée de Toulouse et qu'un élève a été blessé au visage. Vous dressez, madame la ministre, un bilan élogieux de Parcoursup. Pour ma part, j'entends les craintes, fondées, des lycéens et des lycéennes quant à leurs perspectives d'avenir ; ils savent qu'ils n'auront pas forcément une place dans l'université qu'ils désirent. Les étudiants de demain ont parfaitement conscience que le Gouvernement cherche à étendre l'emprise du secteur privé sur l'université, à la mettre en concurrence en renforçant le processus d'autonomisation et à mettre un terme à l'équivalence nationale des diplômes. Au-delà de Parcoursup, d'autres décisions récentes du Gouvernement contribuent à attiser leur colère. Je prends po...
Je vous remercie d'avoir mis un terme, par vos explications, à l'inquiétude relative à l'éventuelle augmentation des frais universitaires, qui a fait l'objet de multiples spéculations, notamment, dans mon département, au sein de l'université Paris VIII. La moitié des étudiants étrangers en France sont originaires d'Afrique. Il a été question d'un programme Erasmus entre Africains et Européens pour permettre une plus grande mobilité. À ce jour, la mobilité des jeunes étudiants se fait surtout dans le sens Afrique vers Europe. La création d'un programme Erasmus entre les deux continents pourrait inverser la donne et permettrait égaleme...
Près de 200 établissements secondaires sont mobilisés en France. Les revendications portent notamment sur la réforme du lycée et l'accès à Parcoursup. La situation est tendue et le sentiment général d'injustice exprimé par les lycéens est en partie dû à votre politique de restriction d'accès à l'université. La nouvelle formule du baccalauréat, combinée à Parcoursup, aura pour conséquence d'obliger les lycéens à faire des choix stratégiques pour leur orientation dès la classe de seconde. Ces choix, qui auront une incidence sur la suite de leurs études, sont dénoncés par les syndicats comme difficiles et trop précoces pour des jeunes de quinze ans. La conférence des doyens des facultés de médecine ré...
Si elle est justifiée dans certains cas, la sectorisation peut conduire à une rupture d'égalité entre ceux qui auraient les moyens d'aller dans des universités de régions plus lointaines et ceux qui n'auraient d'autre choix que de rester dans leur région d'origine. Les bourses et les aides prévues sont-elles réellement à la hauteur des demandes et des besoins ?
...s que vous êtes fait avoir pour avoir acheté votre billet trop tôt ou trop tard. Il en sera de même pour celles et ceux qui, entrant dans l'enseignement supérieur français, se rendront compte qu'ils ont le même service public pour un prix très différent. Cette mesure ne vise-t-elle pas tout simplement à compenser l'incurie qui a entravé la création de places supplémentaires, nécessaires, dans les universités françaises ? Vous avez affirmé que les autres étudiants ne verraient pas leurs frais d'inscription grimper ; c'est une bonne chose, même si je continue de trouver votre approche injuste et discriminatoire, mais la porte est grande ouverte à des augmentations ultérieures.
...e l'attente, les délais et l'aide à la mobilité. Mais j'aimerais en savoir un peu plus sur l'identité et le sort des quelque 25 % des candidats sortis de Parcoursup sans plus donner signe de vie. Pouvez-vous aussi préciser ce qui est envisagé pour remettre à niveau des bacheliers, notamment professionnels, dont les connaissances sont jugées insuffisantes pour la poursuite d'études supérieures à l'université ? Comment mettrez-vous en oeuvre le chantier que vous voulez ouvrir avec les collectivités territoriales ?
...calauréat 2018 a été de 86,5 %, en augmentation de 0,47 point par rapport à la session 2017. Tous les nouveaux bacheliers devaient formuler des voeux d'affectation universitaire conformes à leur ambition via la nouvelle plateforme Parcoursup. Il était important que les bacheliers martiniquais aient objectivement les mêmes chances que tous les autres bacheliers lors de l'analyse de leur dossier. L'Université des Antilles est un voeu envisageable pour eux, et il s'agissait de garantir la cohérence et la qualité de l'offre académique dispensée. Or, nous sommes loin du compte, étant donné les déséquilibres dans la maquette pédagogique et les problèmes de gouvernance qui existent entre les deux pôles, martiniquais et guadeloupéen, qui composent cette université. Sans vouloir jeter de l'huile sur le feu ...
...t je félicite l'ensemble des services de l'académie et le recteur pour cette belle réussite. Je me réjouis également de constater que la plateforme a permis à davantage de jeunes issus de l'académie de Créteil de traverser la barrière du périphérique pour arpenter les couloirs de certains établissements prestigieux de la capitale. À l'inverse, de nombreux étudiants de Paris ont été affectés à des universités des académies alentours. Néanmoins, ces permutations présentent un risque : que les meilleurs élèves de l'académie de Créteil se rendent à Paris et que, a contrario, des élèves parisiens en difficulté intègrent l'université de Créteil. Cela contribuerait à créer une université à deux vitesses. Comment comptez-vous, pour éviter cela, assurer des affectations plus hétérogènes dans les trois académ...
...olique particulièrement important, et l'Office est pleinement ici dans son rôle. Je crois pouvoir dire qu'en l'espèce, la volonté du Parlement a même été anticipée, ce qui n'est pas si fréquent et ce dont je me félicite, mais laissons les acteurs concernés nous l'expliquer. Je vais formuler d'ores et déjà trois questions. Je le fais avec d'autant plus d'enthousiasme que j'ai été vice-président d'université en charge des questions d'orientation et de réussite de l'insertion professionnelle pendant plus de six ans, en l'espèce à l'université Jean Monnet à Saint-Etienne et je suis également un ancien vice-président de la COURROIE. Je me félicite que la présidente de la COURROIE, Madame Cécile Lecomte, soit présente parmi nous car il faut également avoir le regard des utilisateurs, au plus près du terr...
- Ayant déjà posé certaines questions auxquelles vous avez d'ailleurs répondu au cours de l'audition, je n'aurai que deux questions complémentaires pour mes collègues des universités – je dis collègues parce que même si je suis aujourd'hui député, donc en situation de disponibilité, je me considère comme faisant encore partie de la grande famille universitaire. Je voudrais me féliciter de ce qui s'est passé parce que les témoignages que vous venez de nous présenter montrent bien qu'il fallait améliorer la qualité de l'orientation. N'oublions jamais, et je n'aurai de cesse d...
...t de revenir au CEA, en 2001, comme directeur adjoint des sciences du vivant. Après un parcours en cabinet ministériel, vous avez assuré la présidence de la toute nouvelle Agence nationale de la recherche (ANR) en 2005 avant de devenir directeur général de la recherche et de l'innovation. Nommé directeur des sciences du vivant au sein du CEA en 2009, vous avez ensuite été élu à la présidence de l'université Paris-Saclay en 2015. Cette audition va vous permettre de vous présenter et de nous exposer votre projet pour l'INSERM, qu'il s'agisse de la gestion de l'institution elle-même ou de son positionnement national et international. Nous serons attentifs aux priorités que vous retiendrez ainsi qu'aux évolutions que vous envisagez. Pour ma part, je souhaiterais connaître les enseignements que vous re...
L'INSERM est l'un des membres fondateurs de l'université Paris-Saclay, dont vous êtes le président depuis 2015 et qui est souvent décrite comme une « Silicon Valley » à la française. Le site de Paris-Saclay, où universités, grandes écoles, centres de recherche et développement affluent, est en train d'émerger comme pôle d'innovation de rang mondial, et réunit déjà 15 % de la recherche privée et publique française. Cependant, le Gouvernement a repoussé ...
Merci, monsieur Bloch, pour cette présentation de votre projet pour l'INSERM, que vous connaissez bien en raison de vos fonctions à la prestigieuse université Paris-Saclay. À deux reprises, vous avez mentionné l'indispensable développement de la prévention et le grand chantier de la santé publique. Nous savons aujourd'hui que notre pays est en retard en matière de prévention, ce qui a des conséquences importantes sur la santé des Français. Comment comptez-vous permettre à l'INSERM d'être plus actif afin de réussir là où nous avons échoué ou, du moins, ...
Ma première question concerne la politique de sites avec vos partenaires, les grands organismes comme le CNRS ou l'Institut national de la recherche agronomique (INRA), les universités et grandes écoles : quelle procédure pour définir cette politique de sites ? Et puisque vous avez évoqué l'intelligence artificielle, les grandes masses de données disponibles dans les laboratoires et celles issues de la recherche clinique, ainsi que l'open science, quelle part pensez-vous accorder à ces recherches ? Avec quelles ressources humaines, quelle mutualisation avec les partenaires ? ...
Monsieur Bloch, vous avez été le premier directeur de l'Agence nationale de la recherche, puis directeur général de la recherche et de l'innovation au sein du ministère de la recherche. Depuis 2009, vous êtes directeur des sciences du vivant au CEA et présidez l'Université Paris-Saclay, lieu ô combien important pour la formation de nos futurs chercheurs pour la science en France. Votre parcours et les différentes responsabilités que vous avez exercées à la tête des plus grandes institutions oeuvrant pour le développement de la science, laissent penser que votre très certaine nomination à la présidence de l'INSERM est amplement justifiée. Polytechnicien, médecin, bi...
Des patients font partie de comités scientifiques et peuvent participer à des ateliers pour mieux définir des pistes de recherche. Quelle est votre position sur cette pratique ? Par ailleurs, démissionnerez-vous de la présidence de l'université de Paris-Saclay, communauté de dix-neuf universités et établissements supérieurs de recherche, si vous êtes demain nommé à la tête de l'INSERM ?
Monsieur Bloch, je souhaiterais recueillir votre vision des instituts hospitalo-universitaires (IHU) créés à la suite des programmes d'investissement d'avenir (PIA) en 2009. Ces instituts sont associés à des universités et à des centres hospitaliers universitaires (CHU), ainsi qu'à des laboratoires privés et publics. Pôles d'excellence de la recherche médicale française, leur mission est de former des spécialistes dans leur domaine de compétence, d'attirer les chercheurs renommés et de valoriser leurs travaux. Des retombées économiques importantes étaient attendues, avec le développement de produits innovants ...
... la mission « Recherche et enseignement supérieur », des domaines extrêmement importants, qui comportent des questions fondamentales. Il n'est pas sérieux de commencer le débat sur ce point de l'ordre du jour cette nuit. Nous pouvons trouver le moyen, demain, d'organiser la discussion liminaire sur ces questions et de débattre des amendements de bonne façon. Nous avons tout de même à parler de l'université, de l'innovation, de la recherche, des statuts des chercheurs et chercheuses !
...t à plein, pas toujours pour des raisons monétaires, et qui entraînent Aurélie dans une voie universitaire par défaut dans laquelle elle s'ennuie ferme. Cette réussite contrariée, souvent bien réelle, est pour moi une véritable blessure citoyenne car des talents sont parfois gâchés, découragés, et la culture du rebond est encore à installer en France. En tant que rapporteur spécial, professeur d'université et papa de trois enfants en étude, je pense réellement que la loi relative à l'orientation et à la réussite des étudiants, que nous avons votée, que vous avez très vite déployée, madame la ministre, et qui s'inscrit pleinement dans ce budget 2019, permet et permettra de réduire les faux départs. J'en profite pour saluer l'implication des enseignants de lycée qui, dans le cadre de cette réforme, j...
...it de le porter à 20 % ; pour cela, il faudrait peut-être arriver plus de marges de manoeuvre sur la mise en réserve des crédits de l'ANR, qui atteint 8 % et non pas 3 %, comme dans le reste du budget. Deuxième élément intéressant pour notre débat nocturne, les travaux de la mission d'évaluation et de contrôle, menée avec Daniel Hérin et Patrick Hetzel sur le financement de la recherche dans les universités, ont conclu à la nécessité d'une vision consolidée beaucoup plus claire des budgets engagés par les organismes et par les universités. Le sujet des cancers pédiatriques, sur lequel nous reviendrons dans ces débats, est un exemple assez illustratif de la grande diversité des financements sur des sujets sociétaux et transversaux. Le projet de construction d'un système d'information dit « SI Labo »...